Paris galant au dix-huitième siècle; vie privée du prince de Conty, Louis-François de Bourbon (1717-1776): racontée d'après les documents des archives, les notes de la police des moeurs et les mémoires, manuscrits ou imprimés, de ses contemporains

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J. Schemit, 1907 - Paris (France) - 421 pages
 

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Popular passages

Page 195 - Kingston; madame d'Arty, la maîtresse, et, bien plus, l'amie, l'unique et sincère amie de M. le prince de Conti; femme adorable autant par la douceur, par la bonté de son charmant Caractère, que par l'agrément de son esprit et par l'inaltérable gaieté de son humeur; enfin...
Page 14 - Enfin, pendant les sept années que j'at vécu dans leur maison, qu'ai-je vu chez eux ? la vie la plus laborieuse, la plus frugale, la plus réglée ; toutes leurs heures partagées entre les soins qu'ils nous donnaient et les exercices de leur profession austère. J'en atteste des milliers d'hommes élevés par eux comme moi ; il n'y en aura pas un seul qui puisse me démentir
Page 112 - Mais il est assez riche pour n'avoir besoin de personne; et, dans cette heureuse situation, n'affichant aucunes prétentions , il se place sagement au-dessous de l'insolence et au-dessus de la bassesse. Il ya de grandes dames qui lui ont pardonné le défaut de naissance , de beauté, et même de vigueur. Il s'est toujours conduit, dans ces occasions , avec modestie , ne prétendant qu'à' ce à quoi il pouvait prétendre.
Page 369 - INFERNAL, ou répertoire universel des êtres, des personnages, des livres, des faits et des choses qui tiennent aux apparitions, aux divinations, à la magie...
Page 107 - Mm* de Blot s'aperçut de cette magnificence, elle fit démonter la bague et renvoya le diamant ; alors M. le prince de Conti fit broyer et réduire en poudre...
Page 180 - Ce grand prince, plein d'esprit et de lumières, et si digne de n'être pas adulé, sentit en effet, du moins je le pense, qu'il n'y avait là que moi qui le traitasse en homme, et j'ai tout lieu de croire qu'il m'en a vraiment su bon gré.
Page 42 - Conti. On dit que ce prince parle et écrit avec beaucoup de liberté, et qu'il se fait beaucoup de partisans. On pense que quand un État se trouve dans de certaines circonstances, il est de la prudence du ministère de prévoir les choses qui ont l'air le plus éloigné. Gens de bon ton disoient hier que le prince, dont on vient de parler, se moque, dans toutes les occasions, des ministres, excepté d'un seul qu'il a toujours considéré, pour un bon mot qu'on lui prête. Ayant un jour surpris...
Page 183 - ... à vous en rendre le séjour agréable, et particulièrement à M. Hume pour qui j'ai la plus grande admiration, en le prévenant d'une chose qu'il découvrira en peu de temps, - c'est le désir qu'on sent, d'abord qu'on vous connaît, de vous être utile , et l'impossibilité de l'obtenir de vous. Je vous avouerai que, lorsque je pense à votre situation, j'éprouve la peine la plus sensible. Vous voulez devoir votre subsistance à votre travail ; mais, dans le lieu que vous avez choisi, dans...
Page 186 - Rousseau, citoyen de Genève, et auteur de plusieurs écrits qui vous sont vraisemblablement connus, vient de composer un Traité sur l'Education, en quatre volumes, où il expose plusieurs principes contraires aux nôtres, tant sur la politique, que sur la religion. Comme nous ne jouissons pas ici de la liberté de la presse, le Parlement par un arrêt, juste, s'il est comme je n'en doute pas conforme aux lois du royaume, mais néanmoins rigoureux, l'a décrété de prise de corps, et l'on prétend...
Page 69 - ... brancard ; nous approchons... c'était le maréchal, blessé, sans mouvement et d'une effrayante pâleur. Aux cris de son neveu, il ouvre les yeux, fait un effort pour lui tendre la main, et les seuls mots qu'il put prononcer nous révèlent la cause de sa blessure : « Le prince de Conti est-il encore ici ? Assurez-le que je ne lui en veux nullement.

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