Les Voix intérieures: Les rayons et les ombresHachette et Cie, 1876 - 343 pages |
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aime Altesse âme amour ange aube Austerlitz beau bois bras bruit chant Charlemagne charmant chose ciel cieux cœur colombe comte COMTE DE MONTEREY Dieu DON CARLOS DON GARCIE DON MATIAS DON RICARDO DON RUY GOMEZ DON SANCHO DONA JOSEFA DOÑA SOL dormir douce doux empereur enfant épée esprit êtes étoile femme fenêtre flambeaux flamme fleur flots foule front genoux gloire GOTHA Hélas HERNANI homme j'ai jette jeune joie jour joyeux l'âme l'amour l'empereur l'enfant l'herbe l'homme l'œil l'ombre l'onde laisse lierre LOUIS B LUTZELBOURG main marins perdus monde morne mort Motril noir nuit oiseaux ombre parfois passe pauvre penche pensée peuple pieds pitié plein pleurs poëte poignard PREMIER CONJURE profonde qu'un rayons regard rêve rien rire rois s'incline Saragosse Seigneur seul Silva soir soleil sombre songe sort souffle sourire tête tombe tombeau tremble triste vague vent veux vieillard vieux Virgile Voilà voix yeux
Popular passages
Page 305 - OH ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Sous l'aveugle océan à jamais enfouis...
Page 273 - La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre, Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir, S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre, Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.
Page 276 - Dieu nous prête un moment les prés et les fontaines, Les grands bois frissonnants, les rocs profonds et sourds, Et les cieux azurés et les lacs et les plaines, Pour y mettre nos cœurs, nos rêves, nos amours ; « Puis il nous les retire, il souffle notre flamme.
Page 225 - J'eus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, Trois maîtres : — un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux...
Page 274 - D'autres vont maintenant passer où nous passâmes. Nous y sommes venus, d'autres vont y venir ; Et le songe qu'avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continueront sans pouvoir le finir...
Page 277 - Dans ces jours où la tête au poids des ans s'incline, Où l'homme, sans projets, sans but, sans visions, Sent qu'il n'est déjà plus qu'une tombe en ruine Où gisent ses vertus et ses illusions; (< Quand notre âme en rêvant descend dans nos entrailles, Comptant dans notre cœur, qu'enfin la glace atteint, Comme on compte les morts sur un champ de...
Page 97 - Ah! briguez donc l'empire, et voyez la poussière Que fait un empereur! Couvrez la terre entière De bruit et de tumulte; élevez, bâtissez Votre empire, et jamais ne dites : C'est assez!
Page 11 - Allez où vous voudrez, j'irai. Restez, partez, Je suis à vous. Pourquoi fais-je ainsi? je l'ignore. J'ai besoin de vous voir et de vous voir encore Et de vous voir toujours. Quand le bruit de vos pas S'efface, alors je crois que mon cœur ne bat pas, Vous me manquez, je suis absente de moi-même...
Page 273 - Un mur clôt la fontaine où, par l'heure échauffée, Folâtre, elle buvait en descendant des bois; Elle prenait de l'eau dans sa main, douce fée...
Page 128 - O temps ! jours radieux ! aube trop tôt ravie ! Pourquoi Dieu met-il donc le meilleur de la vie Tout au commencement ? Nous naissions! on eût dit que le vieux monastère Pour nous voir rayonner ouvrait avec mystère Son doux regard dormant. T'en souviens-tu, mon frère? après l'heure d'étude, Oh! comme nous courions dans cette solitude!