Chansons nationales et populaires de France: accompagnées de notes historiques et littéraires, Volume 2

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Garnier frères, 1866 - Ballads, French - 384 pages
 

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Popular passages

Page xlix - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours De France ! O mon pays, sois mes amours Toujours ! Te souvient-il que notre mère Au foyer de notre chaumière Nous pressait sur son sein joyeux, Ma chère ! Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux.
Page x - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rosé elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page xi - Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux, Tous nos jours sont sujets aux Parques, Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux.
Page 297 - BŒUFS J'ai deux grands bœufs dans mon étable, Deux grands bœufs blancs, marqués de roux ; La charrue est en bois d'érable, L'aiguillon en branche de houx ; C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté. S'il me fallait les vendre, J'aimerais mieux me pendre ; J'aime Jeanne ma femme, eh bien ! j'aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.
Page 68 - Dansons la Carmagnole Vive le son, vive le son! Dansons la Carmagnole Vive le son du canon '.! Monsieur Veto avait promis (bis) D'être fidèle a sa patrie (bis) ; Mais il ya manqué.
Page 64 - Allons, enfans de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ; Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé.
Page 128 - Juste ciel ! que ma ronde Est pénible pour moi ! Je fais le tour du monde Pour la cinquième fois ; Chacun meurt à son tour, Et moi je vis toujours.
Page 78 - Sous les drapeaux de Mars, Cruelle départie, Malheureux jour ! Que ne suis-je sans vie ' Ou sans amour ! L'amour sans nulle peine « M'a, par vos doux regards, Comme un grand capitaine, Mis sous vos étendards.
Page 64 - Français, pour nous, ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage...
Page 143 - II fut, par un triste sort, Blessé d'une main cruelle ; On croit, puisqu'il en est mort, Que la plaie était mortelle. Regretté de ses soldats, II mourut digne d'envie ; Et le jour de son trépas Fut le dernier de sa vie ! Il mourut le vendredi, Le dernier jour de son âge : S'il fût mort le samedi, II eût vécu davantage.

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