Souvenirs d'un Bas-BretonMichel Lévy frères, 1860 - French literature |
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Common terms and phrases
arrivant avaient averti avez Barbaroux Bernard bleus Boishardy Brest Bretagne Bretons bruit c'était capitaine Carrier Charles Cornic chercher cheval chose CHOUANNERIE chouans citoyen Sauveur citoyenne Benoist cœur compagnon Cornic coup curé demanda demanda-t-il demandai-je devant Dieu dis-je dit-il Dumery ÉMILE SOUVESTRE enfants enfin êtes eût femme Finistère force Gironde girondins Gouray Guingamp Guyomarais homme instant j'ai j'avais j'étais jeta jeune fille joie Joseph jour Kerru laissé Lamballe Launay Leperdit leva Loudéac m'avait m'écriai-je m'étais madame Benoist main Marat ment monsieur Baptiste Morlaix mort mourir n'avait Nantes nuit officiers parler paroisses parut passer patriotes paysan pensée père Pétion Pierre Plouaret porte pouvait prêtre prit Quimper regard Rennes répondis-je répondit répondit-il République reste révolution rien Robespierre Roche-Bernard route royalistes s'écria s'écria-t-il s'était Saint-Brieuc sais Salaün sans-culottes sauver semblait sentis serait seul soir soldats sorte tête Thérèse Thiard tion toyen trouver venait Vendéen vicaire voix voulut yeux
Popular passages
Page 204 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 75 - ressort du gouvernement populaire dans la paix est « la vertu, le ressort du gouvernement populaire en « révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, « sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans « laquelle la vertu est impuissante.
Page 205 - ... des enfants porteurs de l'encens; ils fixeront leurs yeux vers le ciel, et les enfants allumeront l'encens , dont la fumée s'élèvera dans les nues. « Aussitôt les accords d'une musique harmonieuse se feront entendre. « Un chœur de pères avec leurs fils se groupera sur la partie de la montagne qui lui sera désignée ; un chœur de mères avec leurs filles se rangera de l'autre côté. « Les hommes chanteront une première strophe ; ils jureront ensemble de ne poser les armes qu'après...
Page 89 - C'est le crime d'un lâche, et non pas une erreur : C'est trahir à la fois, sous un masque hypocrite, Et le dieu qu'on préfère, et le dieu que l'on quitte : C'est mentir au ciel même, à l'univers, à soi.
Page 205 - ... elles les présentent en hommage à l'auteur de la nature ; les jeunes filles jettent vers le ciel les fleurs qu'elles ont apportées , seule propriété dans un âge aussi tendre.
Page 54 - Il entra un jour au parlement et, s'adressant à ces mêmes membres qui seuls, à les entendre, étaient capables de sauver la patrie : « Toi, dit-il à l'un, tu es un voleur ; toi, dit-il à l'autre.
Page 259 - ... août. Croyez-vous que nous n'ayons brisé les fers du despotisme et de la royauté que pour reprendre ceux de ces infâmes intrigants qui veulent la dictature ou le triumvirat ? — Non ! nous voulons la République ; nous la voulons tout entière. Défiez-vous donc de ces agitateurs qui vous trompent.
Page 100 - ... étaient en grand nombre dans le département , et l'envoyé de la convention avait pour mission spéciale de sévir contre ce parti à peine vaincu ; son premier soin fut donc de demander au conseil une liste de proscription. Le conseil effrayé la dresse à la hâte et la présente à Leperdit.
Page 109 - Vous levez la tôle bien haut! — C'est que je n'ai rien dans ma vie qui puisse me la faire baisser. — Le préfet confus s'excusa, et reconduisit Leperdit jusqu'à la porte. Mais la liberté, que celui-ci avait adorée comme sa sainte, et à laquelle il avait tout sacrifié, était perdue pour longtemps, sinon pour toujours. Aussi sa vieillesse fut-elle triste, désenchantée. Que de fois je l'ai vu, assis sous les tilleuls de la place aux Arbres, les yeux tournés vers...
Page 107 - ... puis les chouans déposèrent les armes; l'abondance reparut, et avec elle la tranquillité publique. Tant que la mairie de Rennes avait été un avant-poste exposé aux premiers coups des brigands ou de l'émeute , tout le monde s'était tenu à l'écart ; mais dès qu'il n'y eut plus qu'honneurs et profits à y trouver, chacun s'offrit à remplacer Leperdit. Les gens bien nés s'aperçurent pour la première fois que ce n'était qu'un pauvre tailleur qui faisait des fautes d'orthographe. On...