Lettres [dating from May to July, 1789] du Comte de Mirabeau à ses Commettans, pendant la tenue de la première Législature |
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Page xiv
... avoit en Provence une nobilité de bien plutôt qu'une nobleffe de perfonne . Rendons toutefois juftice au corps des fei- gneurs de fiefs . Plus de quarante d'entre eux ont approuvé la réclamation formée par la no- bleffe fans fiefs ...
... avoit en Provence une nobilité de bien plutôt qu'une nobleffe de perfonne . Rendons toutefois juftice au corps des fei- gneurs de fiefs . Plus de quarante d'entre eux ont approuvé la réclamation formée par la no- bleffe fans fiefs ...
Page xviii
... avoit pas un parti arrêté , & fur - tout qu'il a moins bien jugé fon époque , que la tendance de la feuille des bénéfices . Un trait a été vivement applaudi : il étoit queflion du régime fifcal , de la misère des campagnes , de l'état ...
... avoit pas un parti arrêté , & fur - tout qu'il a moins bien jugé fon époque , que la tendance de la feuille des bénéfices . Un trait a été vivement applaudi : il étoit queflion du régime fifcal , de la misère des campagnes , de l'état ...
Page xx
... avoit déclaré que ce miniftre rendroit compte de l'état des finances ; & c'est ainsi qu'on a ôté Je prétexte & même le moyen de disputer la parole au directeur général , qui ne fauroit 1 en avoir l'exercice aux états- généraux fans une ...
... avoit déclaré que ce miniftre rendroit compte de l'état des finances ; & c'est ainsi qu'on a ôté Je prétexte & même le moyen de disputer la parole au directeur général , qui ne fauroit 1 en avoir l'exercice aux états- généraux fans une ...
Page xxi
... avoit pas préparé à de telles omiffions , s'en étoit apperçu lui- même , & vouloit en termes généraux préve- nir cette objection ; mais les obfervateurs n'ont été que plus étonnés , qu'il y eût donné lieu . Le résultat principal en ...
... avoit pas préparé à de telles omiffions , s'en étoit apperçu lui- même , & vouloit en termes généraux préve- nir cette objection ; mais les obfervateurs n'ont été que plus étonnés , qu'il y eût donné lieu . Le résultat principal en ...
Page xxvii
... avoit commandé de donner des avis en fon nom , moins comme fouverain , que comme tuteur des intérêts de la nation . Il n'eft pas inutile d'obferver que les ordres privilégiés qui , pendant tout le reste du dif- cours de M. le directeur ...
... avoit commandé de donner des avis en fon nom , moins comme fouverain , que comme tuteur des intérêts de la nation . Il n'eft pas inutile d'obferver que les ordres privilégiés qui , pendant tout le reste du dif- cours de M. le directeur ...
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Common terms and phrases
adreffe affemblée affez affurer ainfi auffi auroit avoient avoit bafe bailliages befoin c'eft c'eſt caufe ceffé chambre chofes circonftances citoyens claffes clergé colonies comité commettans commiffaires compofée conciliation confeils confentement conféquence conférences confidération d'Antraigues déclaration défire délibération députés des communes devoir difcours efprits enfuite eſt états états-généraux étoient étoit facré fage falut fans doute fe conftituer fe font féance femblée fent fentimens féparément feroient feroit feul figner fimple foient foit fommes foulagement fous fouvent fuivant fujets fur-tout généraux jufqu'à juftice l'abbé Sieyes l'affem l'affemblée nationale l'aſſemblée laiffer lettre liberté loix lorfque Majefté mandats impératifs Meffieurs membres ment Miniftres monarque motion n'eft n'eſt nation néceffaire néceffité nobleffe nobleſſe obfervé ordres paffé perfonnes peuple plufieurs pofer pourroit préfente préfident prefque principes privilégiés propofé propofition provifoire puiffance puiffe puifque queftion raifon réfolution refpect refte réponſe repréfentans royaume s'eft Saint-Domingue Sieyes tiers-état tion toyens traigues vérification des pouvoirs voix
Popular passages
Page 454 - Sire , nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos soldats aux postes d'où vos conseillers les ont tirés : renvoyez cette artillerie , destinée à couvrir vos frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers.
Page 439 - ... lieu de le menacer et de l'avilir, on lui témoigne de la bonté, de la confiance! Et dans ce moment, pourquoi des troupes? Jamais le peuple n'a dû être plus calme, plus tranquille, plus confiant; tout lui annonce la fin de ses -malheurs, tout lui promet la régénération du royaume.
Page 442 - Quelle imprudence dans leurs systèmes de les rapprocher du lieu de nos assemblées , de les électriser par le contact de la capitale, de les intéresser à nos discussions politiques ! Non , malgré le dévouement aveugle de l'obéissance militaire, ils n'oublieront pas ce que nous sommes; ils verront ,en nous leurs...
Page 451 - L'État n'a rien à redouter que des mauvais principes qui osent assiéger le trône même, et ne respectent pas la confiance du plus pur, du plus vertueux des princes.
Page 323 - ... de ce mois , j'engage mon fidèle clergé à se réunir sans délai avec les deux autres ordres pour hâter l'accomplissement de mes vues paternelles. Ceux qui sont liés par leurs pouvoirs peuvent y aller sans donner de voix , jusqu'à ce qu'ils en aient de nouveaux ; ce sera une nouvelle marque d'attachement que le clergé me donnera. Sur ce , je prie Dieu , mon cousin, qu'il vous ait en sa sainte garde. Signé Louis. Note (D) , page 288. Mémoire à consulter pour M. Louis -Philippe- Joseph...
Page 256 - Plus habiles que nous, les héros bataves, [qui fondèrent la liberté de leur pays, prirent le nom de gueux ; ils ne voulurent que ce titre, parce que le mépris de leurs tyrans avait prétendu les en flétrir; et ce titre, en leur attachant cette classe immense que l'aristocratie et le despotisme avilissaient, fut à la fois leur force, leur gloire et le gage de leur succès.
Page 256 - Ne voyez- vous pas qu'il vous faut le nom du peuple, parce qu'il donne à connaître au peuple que nous avons lié notre sort au sien, ce qui lui apprendra à reposer sur nous toutes ses pensées, toutes ses espérances ! Plus habiles que nous, les héros bataves qui p fondèrent la liberté de leur pays...
Page 193 - Messieurs, nous sommes chargés, par les députés des communes de France, de vous prévenir qu'ils ne peuvent différer davantage de satisfaire à l'obligation imposée à tous les représentants de la nation. Il est temps assurément que ceux qui annoncent cette qualité se reconnaissent par une vérification commune de leurs pouvoirs, et commencent enfin à s'occuper de l'intérêt national, qui...
Page 302 - Oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au Roi, et vous qui ne sauriez être son organe auprès des États-Généraux, vous qui n'avez ici ni place, ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours...
Page 512 - ... tomber, surpris, désarmés, sous le glaive des soldats ; et, pour tout dire en un mot, deux cents ans d'oppression publique et particulière, politique et fiscale, féodale et judiciaire, couronnés par la plus horrible conjuration dont les fastes du monde garderont à jamais la mémoire...