sources dans lesquelles nous avons nous-même puisé pour nous éclairer, avant d'aller visiter et de décrire la mine de Lobsann, ou pour vérifier les observations que nous y avons recueillies.

AUTEURS A CONSULTER :

1° Journal et Annales des mines; 2o Bulletin de la Société géologique de France;

3o Dictionnaire des sciences naturelles; 4° Essai d'une minéralogie économique et technique des départements du Haut et BasRhin, par J. P. Grafenauer, docteur-médecin. Strasbourg, in-8°, 1806;

5o Géognosie et minéralogie des deux départements du Rhin, par M. Voltz, ingénieur des mines, publiées par J. F. Aufschlager. In-8°, Strasbourg, 1828;

6o Observations géologiques sur quelques terrains secondaires du système des Vosges, par L. Élie de Beaumont, ingénieur en chef des mines, membre de l'Académie royale des sciences. In-8°, Paris, 1828;

x)

7° Mémoire géologique sur le terrain diluvien de la vallée du Rhin, par M. Rozet, lieutenant au Corps royal des ingénieurs géographes, lu à l'Académie des sciences le 21 mars 1830;

8° Mémoire sur les bitumes, leur exploitation et leur emploi utile, publié à l'occasion d'un rapport fait à la Société d'encouragement, par Payen, au nom des trois comités réunis des arts chimiques, économiques et d'agriculture, sur les produits bitumineux des mines de Lobsann. Paris, in-8°, 1824.

PARAGRAPHE PREMIER.

PRÉCIS GÉOLOGIQUE SUR LA CONSTITUTION PHYSIQUE DU PAYS DE LOBSANN.

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I.

Granites, Porphyres, Siénites.

1. L'extrémité septentrionale de la chaîne des Vosges, dans le Bas-Rhin, entre Bitche et Weissembourg, aux environs de la mine d'asphalte de Lobsann, est composée au centre de ses montagnes de roches granitiques, porphyriques et siénitiques. (Planche 1", Carte de l'arrondissement de Weissembourg.)

2. Ces roches se montrent au jour sur quelques points, dans les vallées ou gorges escarpées qui présentent l'intérieur de ces montagnes à décou

vert. (Voyez le profil ou la coupe géologique de la chaine des Vosges, Pl. II.)

3. Au-dessous des ruines du vieux château de Winstein-Alt, dans le fond de la gorge des fourneaux et forges de Jægerthal, par exemple (voyez le profil), on voit pointer à travers les grès des Vosges un surgisement de roches granitoïdes et de siénites qui, dans leur soulèvement, ont redressé et renversé les couches du grès vosgien.

4. Ces roches se présentent également de l'autre côté de la montagne, au nord, dans les vallées de Fitschbach et de la Lauter, dans la direction du sud-ouest au nord-est, en se portant vers Landau.

II.

Grès vosgien.

5. Le grès vosgien est composé presque uniquement de grains de quartz. Il renferme souvent des galets de quartz blancs, gris, jaunes, rouges, et passe à l'état de poudingue. Il recouvre presque généralement les roches granitiques, et s'élève communément jusqu'à la cime des plus

hautes montagnes de cette partie de la chaîne des Vosges.

6. Dans sa superposition sur les granites, le grès vosgien se présente à l'état d'arkose, et, par un passage insensible, il établit la transmission du granite au grès; souvent dans cet état il a lés caractères des grès rouges.

7. Dans quelques endroits on trouve, à la superposition du grès sur le granite, entre les deux roches, une bande de dolomie qui contient des grains de quartz et de feldspath.

III.

Grès bigarré.

à

8. Le grès vosgien, dans sa partie supérieure, passe également, peu peu, ou insensiblement, à l'état du grès bigarré, dont il ne diffère que parce qu'il est plus fin et plus argileux. Dans cet état, le grès bigarré ressemble souvent à une argile sableuse, micacée, sans consistance, plutôt qu'à un grès.

9. Le caractère essentiel de ce grès est la présence des débris de végétaux et de fossiles marins,