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PEN PÉP PÉQ

PENTIN, Village fitué à une petite lieue de Paris dans une plaine. Les côteaux de fon territoire en font un peu éloignés.

L'Eglife eft fous le titre de S. Germain d'Auxerre; la Cure eft à la nomination du Prieur de S. Martin-des-Champs. Il y a une Chapelle dans cette Eglife, du titre de la Sainte Vierge, fondée, il y a plufieurs fiècles, par Me. Adam le Riche. Son revenu eft confidérable. Elle a, entr'autres, dix arpens de terre, au lieu dit la petite Couture du Rouvray, & une maifon à Paris, rue du Coq; elle eft alternativement à la nomination de l'Archevêque de Paris, & du Prieur de S.

Martin.

La plaine de Pentin ne confifte qu'en terres labourables & jardins. Il y a fort peu de vignes; mais les côteaux en ont beaucoup.

PÉPINIERE royale du Roule. (la) Le nom de la Pépinière fait affez connoître que c'eft un lieu où l'on élève des fleurs, des arbufles & des arbres pour en fournir aux Tuileries, à Verfailles, & aux autres Maifons royales, quand on le juge à propos Les deux maitons qui y font adhérentes, fervent à loger ceux qui les cultivent, & de ferre aux orangers & aux arbuftes. Le Roi, par fes Lettres-patentes du 12 Février 1722, a accordé à ces deux maifons l'exemption des droits d'entrée, & jufqu'à la concurrence de douze muids de vin par chacun an. Aujourd'hui tout ce terrein appartient à Monfeigneur le Comte d'Artois, frère de Sa Majefté Louis XVI.

PÉQUEUSE. Cette Paroiffe commence à l'entrée d'une plaine, après que l'on a monté doucement au fortir de Limoux. Le terrein continue en plaine du côté de l'occident, vers la Grange Saint-Clair, & finit, du côté méridional, au bout de la plaine, à un petit vallon, dit Vilverd, où l'on trouve quelques vignes fur un côteau qui regarde le midi; le refte eft en terres labourables.

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L'Eglife eft prefque folitaire, n'étant accompagnée que du Presbytère & de quelques maifons. Le refte des Habitans eft répandu dans les Ecarts & Hameaux qu'on appelle Grignon, Formanteau, la Grange Saint-Clair & Vilverd. Cette Eglife eft fous le titre de S. Médard, qui y eft repréfenté en relief avec Sainte Radegonde, Reine de France. La nomination de la Cure appartient au Prieur de Long

pons.

PÉRIGNY. Le nom de ce Village n'cft point rare en France. On y connoit quatorze ou quinze Paroiffes qui le portent en différens Diocèfes. Celui-ci eft à cinq lienes ou environ de Paris, fur le rivage gauche de l'Hierre, dont les bords en cet endroit font fort efcarpés de ce côté-là, & accompagnés de belles fontaines, profque jufqu'au haut où le Village fe trouve conftruit. Le territoire contient beaucoup de vignes, même dans des lieux qui ne font point en côté ou en pente. Le refte eft en terres labourables. On jouit dans ce Village d'une vue qui domine fur le charmant payfage de Gerfy, de Vaux-la-Reine & des environs.

L'Eglife eft du titre de S. Loup, qu'on appelle à Paris S. Leu. On y joint S. Gilles, fuivant l'ufage de plufieurs autres lieux, de réunir ces deux Saints qui n'ent aucun rapport entr'eux. La Cure eft à la collation de l'Archevêque.

M. Thomaffin, Curé de S. Pierre-des-Arcis, étoit Seigneur de Périgny, lorfqu'il mourut le 29 Avril 1751.

PERPÉTUE. (les Filles de Sainte) C'étoit une Commumaté qui fubfiftoit, il y a quelques années, dans la rue de La viele Eftrapade. Voy. Particle de cette rue.

PERRAY on PERE, ou PAIRE proche Corbeil, & par occafion, Saint-Léonard du Vieux-Corbeil.

Corbeil eft bâti fur le teritoire de l'ancienne Paroiffe d'Elonne. Du côté du levant, c'eft-à-dire, au rivage droit, ce qui paffe pour être Fauxbourg de Corbeil, eft une dépendance de Perray, Paroiffe fituée fur la hauteur, à un quart de lieue dans les terres.

Avant que le territoire fitué au rivage droit de la Seine, appartint au Perray, & que la Paroifle de Sintry fût érigée, ceft-adice, au neuvième fiècle, il y avoit un gros Village tout le long de cette cote, nommé Moiry on Mory; on y voyoit une Chapelle du titre de la Sainte Vierge, dont le revenu particulier confiftoit en terres, en vignes, en hois & en prés; & une Eglife Paroifliale, du titre de Saint Melaine, avec le revenu qui lui étoit attaché. Le Village de Mori exiftoit encore en 1284; mais en quatre cents ans qui 'étoient écoulés depuis le règne de Charles-le-Chauve, il étoit arrivé quelques changemens, & l'on voyoit déjà fur pied un autre Village appellé en latin Paretum. C'eft donc ajourd'hui Perray & Sintry qui repréfentent le Village de Moiry ou Mory, Sintry ne devant être que cette fimple Chapelle de Notre-Dame, bâtie dans le neuvième fiècle,

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dépendante de Perray, & érigée en Cure avant la fin du fiècle fuivant. Les guerres ayant été caufe de la deftruction de l'Eglife Paroifliale de S. Melaine, les Habitans, difperfés dans la campagne furent obligés de recourir à l'Eglife la plus voifine de leurs maifons, & la première en état de les recevoir. Ce fut ainfi que la primauté de Moiry fut tranfportée à l'Eglife de Perray, & la Chapelle rebâtie aux environs du lieu où avoit été l'ancienne Eglife de S. Melaine, ne fut plus regardée que comme Succurfale en faveur des nouveaux Habitans, que la commodité de la rivière & du pont, ou au moins celle du baq, y fit établir.

L'Eglife de Perray eft fous le titre de S. Pierre. Le jour de la Fête, & le lundi de Pâques, ceux du Fauxbourg de Corbeil qui en dépendent, & qui s'affemblent dans une Succurfale, viennent en cette Eglife en proceffion avec leur Clergé, comme à l'Eglife matrice. La préfentation de cette Cure appartient au Chapitre de S. Marcel de Paris, qui eft gros Décimateur. Le Curé fait fa réfidence au Fauxbourg de Corbeil, où eft le plus grand nombre de feux.

Entre Perray & Corbeil, eft le Vieux-Marché qui forme un Hameau, dont la moitié de la rue, c'cft-à-dire, le côté méridional eft de la Paroiffe de Perray, l'autre étant de Saint-Germain. La partie de Perray peut contenir vingt feux.

C'eft par une erreur invétérée, qu'à Corbeil & aux environs, on regarde S. Léonard comme Patron de l'Eglife fuccurfale, fituée au Fauxbourg où s'affemblent les Paroiffiens de Perray. Ona ceffé de célébrer la fête du lieu le 6 Novembre, & on l'a portée au 15 Octobre, jour de S. Léonard, Abbé dans le Maine. Cette Eglife eft fituée fur la pente de la montagne. Sa conftruction paroît être du13. fiècle.

PERREUX, (le) Fief fitué à une légère distance du Village de Nogent-fur-Marne, du côté du levant.

PERRUQUIERS. Ce font ceux qui ont le droit d'acheter & vendre les cheveux bruts, préparés, & qui en font des perruques. La longue chevelure étoit chez les anciens une marque d'honneur & de liberté. Dans les commencemens de notre Monarchie, la longue chevelure fut particulière aux Rois & aux Princes du Sang: on prétend qu'il y avoit des coupes plus ou moins hautes, felon le plus ou le moins d'infériorité dans les rangs. La longue chevelure fut principalement défendue aux Eccléfiaftiques: aujourd'hui on porte

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