Poésies complètes, Volume 1

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Popular passages

Page 330 - Paganisme immortel, es-tu mort? On le dit; • Mais Pan tout bas s'en moque, et la Sirène en rit.
Page 215 - Tandis que chacun de ces objets du paysage reste fixe en son lieu et s'inquiète peu des autres, que la tour féodale dédaigne le vallon, et que le vallon ignore le coteau, la rivière va de l'un à l'autre, les baigne sans les déchirer, les embrasse d'une eau vive et courante, les comprend, les réfléchit : et lorsque le voyageur est curieux de connaître et de visiter ces sites variés, elle le prend dans une barque, elle le porte sans secousse, et lui développe successivement tout le spectacle...
Page 107 - Pour trois ans seulement, oh ! que je puisse avoir Sur ma table un lait pur, dans mon lit un œil noir...
Page 120 - Elle file, elle coud, et garde à la maison Un père vieux, aveugle et privé de raison. Si, pour chasser de lui la terreur délirante Elle chante parfois, une toux déchirante La prend dans sa chanson, pousse en sifflant un cri Et lance les graviers de son poumon meurtri.
Page xix - Une seule qualité physique peut conduire l'esprit qui s'en occupe à une infinité de choses diverses. Prenons une couleur, le jaune, par exemple : l'or est jaune, la soie est jaune, le souci est jaune, la bile est jaune, la...
Page 219 - ... l'artiste, comme s'il était doué d'un sens à part, s'occupe paisiblement à sentir sous ce monde apparent l'autre monde tout intérieur qu'ignorent la plupart...
Page 43 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons, Rime, L'UNIQUE HARMONIE Du vers, qui, sans tes accents Frémissants, Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du hautbois Ou l'éclat de la trompette, Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète; Rime, tranchant aviron, Éperon Qui fends la vague écumante; Frein d'or, aiguillon d'acier Du coursier A la crinière fumante; Agrafe, autour des seins nus De Vénus Pressant l'écharpe divine, Ou serrant le baudrier Du guerrier...
Page 189 - Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer et l'âge et les malheurs Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise, et se console et chante. Commençons par les Dieux : Souverain Jupiter, Soleil qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi de l'Olympe habitantes, Muses; vous savez tout, vous déesses; et nous, Mortels, ne savons rien qui ne...
Page 134 - Et s'assoit à l'abri du soleil étouffant, Vers six heures, sur l'herbe, avec sa belle enfant. Ainsi passent ses jours depuis le premier âge, Comme des flots sans nom sous un ciel sans orage, D'un cours lent, uniforme, et pourtant solennel ; Car ils savent qu'ils vont au rivage éternel.
Page 42 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers , qui , sans tes accents Frémissants , Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du haut-bois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète ; Rime , tranchant aviron...

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