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ERRATA

De la liste des Souscripteurs du No. 46.

Au lieu de M. Buillard: lisez Huillard.

Ajoutez M. Laurans, négociant à Paris, rue SaintMaur, au Fer à cheval.

3 liv.

ÉPIGRAM ME.

Cazalès, Montlauzier, Virieu, Mirabeau,
Et les trois cents, et Bergasse et Foucault,
Aux capucins cherchoient, dans leur tête troublée,
Un moyen sûr qui pût dissoudre l'assemblée;
Tous péroroient, Maury, cet insigne vaurien,
Pestoit, juroit, sacroit, et ne concluoit rien:
Impatient, un quidam leur cria.
Hé que l'as vous f. . . .

Pendez-vous tous, elle sera dissoute.
On dit qu'ils vont suivre cet avis-là.

Toutes réclamations, demandes, annonces, et tout ce qui pourra être relatif à mon histoire de France impartiale, en 12 volumes in-8°., doivent être adressées directement franches de port à mon Bureau, rue des Marais, F. S. G. No. 20.

Ce 5 Juin 1790. Signé, PRUDHOMME.

De l'Imprimerie des Révolutions de Paris, rue des Marais, F. S. G. No. 20.

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Bureau des Revolutions de Paris, rue de Marais F" SGN? 20.

RÉVOLUTIONS

DE PARIS,
DÉDIÉES A LA NATION
Etau District des Petits-Augustins.

Avec gray ures analogues aux différens événemens, et les cartes des départemens.

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DÉTAILS

DU 5 AU 12 JUIN 17.9 0.

Dépense de la maison du Roi.

Les symptômes de la servitude se manifestent si

fréquemment dès la renaissance de la liberté, qu'on est quelquefois tenté de désespérer de notre No. 48.

A

régénération. On voit changer les mots et les usages, mais les idées et les abus ne changent point. En liberté comme en finance, il suffit d'une fausse donnée pour déranger les combinaisous les plus sages; et, presqu'à chaque moment, un décret inattendu, irréfléchi vient tromper des douces attentes des sérieux amis de la révolution.

Si le peuple français reçoit de l'assemblée nationale elle-même l'exemple de la légèreté dans ses déterminations; si elle lui apprend à s'attacher plutôt à ce qui est brillant qu'à ce qui est . juste, à être généreux plutôt qu'équitable, à délibérer par élans et non avec sang froid, à être libre par saccades, pour ainsi dire, et non par réflexion et par bon sens, il n'est pas possible que l'esprit public prenne le caractère de tenue, de modération et de prudence, sans lequel les peuples libres en apparence sont toujours escla ves, ou de leurs propres passions ou d'un gouvernement adroit et obscurément tyrannique.

Ce qui vient de se passer dans l'assemblée nationale, au sujet de la dépense de la maison du roi, excède tout ce qu'au oit pu faire de plus outré un peuple nombreux et incon équent, assemblé en personne. Qu'on nous vante maintenant les avantages de la législation représentative; qu'on rous dise qu'un corps de représentans est moins sujet à l'empire des passions, à l'activité de la corruption, au tumulte et à l'engouement dans les délibérations; une funeste expérience, qui ne se répète que trop souvent, démontre que le peuple ne doit jamais se croire libre, lorsque la volonté de ses représentans peut prendre absolument la place de la sienne. La nation française est généreuse, elle aime Louis XVI; mais assurément elle ne lui eût point alloué, pour sa dépense personnelle, le dixième de tout le revenu possible de l'état.

Il faut distinguer, pour un premier agent du pouvoir exécutif, deux sortes de dépenses. Celle

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