Notice historique sur Barrère: député à l'Assemblé constituante, à la Convention nationale, et à la Chambre des représentants

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J. Labitte, 1842 - 202 pages
 

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Page 71 - La liberté , dit-il , est devenue créancière de tous les citoyens; les uns lui doivent leur industrie, les autres leur fortune; ceux-ci leurs conseils, ceux-là leurs bras; tous lui doivent leur sang.
Page 72 - ... salpêtre, tous les chevaux de selle seront requis pour la cavalerie, tous les chevaux de voiture pour l'artillerie ; les fusils de chasse, de luxe, les armes blanches et les piques suffiront pour le service de l'intérieur. La république n'est plus qu'une grande ville assiégée; il faut que la France ne soit plus qu'un vaste camp.
Page 71 - Les maisons nationales seront converties en casernes, les places publiques en ateliers d'armes ; le sol des caves sera lessivé pour en extraire le salpêtre.
Page 10 - Je le déclare , dit-il , tant que je serai représentant du peuple , je ferai imperturbablement la guerre à tous ceux qui violent les propriétés...
Page 76 - C'est alors surtout que Barère jouait le rôle si utile que la nature de son talent lui avait assigné. « Lorsqu' après de longues heures de débats animés , qui nous tenaient souvent une partie de la nuit, nos esprits fatigués ne pouvaient plus qu'avec peine se rappeler les circuits que la discussion avait parcourus , et perdaient de vue le point principal ; Barère prenait la parole ; à la suite d'un résumé rapide et lumineux , il posait nettement la question , et nous n'avions plus qu'un...
Page 69 - La voilà, cette Constitution tant désirée, et qui, comme les tables de Moïse, n'a pu sortir de la Montagne Sainte qu'au milieu des foudres et des éclairs Et qu'on ne dise pas qu'elle est l'ouvrage de quelques-uns.
Page 148 - Le premier consul, ayant appris le départ prochain du citoyen Barère pour son pays, désire qu'il reste à Paris. Le citoyen Barère fera un rapport chaque semaine, soit sur l'opinion publique, soit sur la marche du gouvernement, soit sur tout ce qu'il pourra croire être intéressant au premier consul de connaître.
Page 32 - II était jeune , jouissant d'une très bonne réputation, joignant à beaucoup d'esprit un caractère insinuant, un extérieur agréable, et des manières à la fois nobles, douces et réservées. C'est le seul homme que j'aie vu arriver du fond de sa province avec un ton et des manières qui n'auraient jamais été déplacés dans le grand monde et à la cour.
Page 45 - II ne vous appartient pas de peser dans la balance de la justice mes droits et ceux de mes sujets. Je suis seul gardien suprême des intérêts de mon peuple, qui ne peuvent être séparés des miens. Vos arrêts et vos arrêtés ne peuvent jamais vous faire des titres pour résister à mon autorité.
Page 61 - Si les mœurs des Français étaient assez douces , et l'éducation publique assez perfectionnée pour recevoir de grandes Institutions sociales et des lois humaines, je voterais dans cette circonstance unique pour l'abolition de la peine de mort, et je porterais ici une opinion moins barbare. Mais nous sommes encore loin de cet état de moralité ; je suis obligé d'examiner avec une justice sévère la question qui m'est proposée. La...

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