Pierre-le-Grand |
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Alexis allié ambassadeurs armée Auguste Azov Baltique bataille bientôt Brême C'était canon Caspienne Catherine Ire CHAPITRE Charles XII chrétienne commencement Cosaques czar czarine czarowits d'Aland d'Alexis d'Astrakan d'Azov Derbent devait discipline duc d'Antin Eichof empire enfin ennemis États Fédor femme fêtes fils Finlande frère Galitzin général Girardet gloire Gortz gouvernement guerre hetman Histoire Hollande Ingrie Ivan jeune jour knès l'abbé l'empire l'Europe l'impératrice l'Ingrie l'Ukraine Lefort législateur Livonie lui-même main maître malheureux maréchal Sheremetof Mazeppa ment mer Baltique mer Caspienne mille hommes ministre monarque mort Moscou moscovite n'était nations négociations Nerva paix Patkul père Perse peuples Pierre Ier Pierre-le-Grand Pologne Porte Ottomane presque prince Menzikof princesse Pruth Pultava réformes régent règne religion reste Riga Russie s'était Saardam Saint-Pétersbourg Scavronski seul soldats Sophie Stanislas strélitz Suède Suédois sultan supplice surtout Tartares traduit de Schmid traité triomphe trône troupes Turcs vainqueur vaisseaux venait victoire vieux boïards voulut voyages
Popular passages
Page 299 - L'Europe a reconnu qu'il avait aimé la gloire, mais qu'il l'avait mise à faire du bien, que ses défauts n'avaient jamais affaibli ses grandes qualités, qu'en lui l'homme eut ses taches, et que le monarque fut toujours grand. Il a forcé la nature en tout, dans ses sujets, dans lui-même, et sur la terre, et sur les eaux; mais il l'a forcée pour l'embellir. Les arts, qu'il a transplantés de ses mains dans des pays dont plusieurs alors étaient sauvages, ont, en fructifiant, rendu témoignage...
Page 298 - Russie de tous ceux qu'il avait formés, et la génération qui suivit celle des 15 partisans des anciennes mœurs le regarda bientôt comme son père. Quand les étrangers ont vu que tous ses établissements étaient durables, ils ont eu pour lui une admiration constante, et ils ont avoué qu'il avait été inspiré plutôt par une sagesse extraordinaire que par l'envie de 20 faire des choses étonnantes.
Page 171 - Mes frères, est-il quelqu'un de vous qui eût pensé, il ya vingt ans, qu'il combattrait avec moi sur la mer Baltique dans des vaisseaux construits par vous-mêmes, et que nous serions établis dans ces contrées conquises par nos fatigues et par notre courage ?... On place l'ancien siège des sciences dans la Grèce, elles s'établirent ensuite dans l'Italie, d'où elles se répandirent dans toutes les parties de l'Europe; c'est à présent notre tour...
Page 300 - C'est aux historiens nationaux d'entrer dans tous les détails des fondations, des lois, des guerres, et des entreprises de Pierre le Grand ; ils encourageront leurs compatriotes en célébrant tous ceux qui ont aidé ce monarque dans ses travaux guerriers et politiques.
Page 300 - Il suffit à un étranger, amateur désintéressé du mérite, d'avoir essayé de montrer ce que fut le grand homme qui apprit de Charles XII à le vaincre, qui sortit deux fois de ses états pour les mieux gouverner, qui travailla de ses mains à presque tous les arts nécessaires, pour en donner l'exemple à son peuple, et qui fut le fondateur et le père de son empire.
Page 299 - ... a forcé la nature en tout , dans ses sujets , dans lui-même , et sur la terre et sur les eaux ; mais il l'a forcée pour l'embellir. Les arts, qu'il a transplantés de ses mains dans des pays dont plusieurs alors étaient sauvages, ont, en fructifiant , rendu témoignage à son génie et éternisé sa mémoire ; ils paraissent aujourd'hui originaires des pays mêmes où il les a portés.
Page 298 - Grand fut regretté en Russie de tous ceux qu'il avait formés, et la génération qui suivit celle des partisans des anciennes mœurs le regarda bientôt comme son père. Quand les étrangers ont vu que tous ses établissements étaient durables, ils ont...
Page 299 - Quand les étrangers ont vu que tous ses établissements étaient durables, ils ont eu pour lui une admiration constante, et ils ont avoué qu'il avait été inspiré plutôt par une sagesse extraordinaire que par l'envie de faire des choses étonnantes. L'Europe a reconnu qu'il avait aimé la gloire, mais qu'il l'avait mise à faire du bien, que ses défauts n'avaient jamais affaibli ses grandes qualités, qu'en lai l'homme eut ses taches, et que le monarque fut toujours grand.
Page 300 - ... perfectionné selon ses vues ; et par une singularité dont il n'est point d'exemple, ce sont quatre femmes montées après lui successivement sur le trône qui ont maintenu tout ce qu'il acheva , et ont perfectionné tout ce qu'il entreprit. Le palais a eu des révolutions après sa mort; l'État n'en a éprouvé aucune.