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Nul doute qu'il ne s'ouvrît bientôt alors, dans les vingtsept villes chefs-lieux de cours royales, des écoles préparatoires de droit où toutes les études auraient le droit pour but; où de préférence les auteurs latins et français seraient choisis parmi ceux qui font autorité en cette matière prise dans sa plus large acception.

L'idée que nous venons d'émettre n'est qu'un germe que sauront bientôt, un jour ou l'autre, développer la sagesse du gouvernement et la sollicitude des familles, si ce germe a toute la fécondité que nous lui supposons, s'il porte réellement avec lui le remède au mal qui résulte, selon nous, de la centralisation de l'enseignement supérieur, telle qu'elle existe à Paris.

Une ordonnance royale du 29 juin 1838 a institué une commission des hautes études du droit, à l'effet de rechercher quels développements l'enseignement doit recevoir, afin de faire pénétrer les élèves aux sources mêmes de la science et de propager les notions de la philosophie du droit, du droit des gens et de la diplomatie.

APTITUDE: Rectitude d'esprit,

de l'étude.

INSTRUCTION NATIONALE:

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patience,

amour

Premier et second degrés.

INSTRUCTION PROFESSIONNELLE :

daire et supérieur (voir page 53).

Enseignement secon

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ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION SPÉCIALE : Facultés de droit. (Voir, pour les conditions diverses d'admission, l'ordre, l'étendue et la durée des études, les examens et grades, pages 80 et suiv.)

MÉDECINE.

Médecins imposés au rôle des patentes, 10,266

Non imposés par exemption, 11,734

22,000

(Projet de loi sur les Patentes.)

MÉDECINE.

MÉDECINS.. OFFICIERS DE SANTÉ.

CONSIDÉRATIONS DE CLASSE ET DE FORTUNE.

Ce que nous venons de dire relativement à l'enseignement, à l'étude et à la pratique du droit, n'est pas moins fondé pour l'enseignement, l'étude et la pratique de la médecine.

Mêmes difficultés de se faire jour au travers de la foule qui en obstrue l'accès, lorsque le jeune homme qui se prépare à l'exercice de la profession de médecin n'y succède pas à son père, ou ne possède pas un patrimoine qui lui permette d'attendre le temps nécessaire à la formation d'une clientèle, ce qui est toujours difficile, particulièrement dans les grandes villes.

L'ordonnance du 7 août 1836, dont les articles 1 et 2 exigent que les jeunes gens soient bacheliers ès lettres pour être inscrits dans les Facultés de médecine et bacheliers ès sciences pour prendre la cinquième inscription, n'a pas tardé à porter ses fruits. Il résulte d'un rapport de M. Orfila adressé le 27 octobre 1839 à M. le ministre de l'Instruction publique sur les facultés et les écoles secondaires de médecine, que le nombre des élèves nouveaux inscrits dans les trois Facultés de Paris, de Montpellier et de Strasbourg et dans les dix-huit écoles secondaires, qui avait été de 1,522 en novembre 1835 n'était plus que de 744 en 1837 et de 596 en 1838.

Voici, au sujet de l'enseignement de la médecine, quelques observations d'un médecin distingué, M. le docteur Ratier :

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