La Romanie, ou histoire, langue, littérature, orographie, statistique des peuples de la langue d'or, ardialiens, vallaques et moldaves, résumés sous le nom de Romans, Volume 1

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Bertrand, 1844 - Romania - 1323 pages
 

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Popular passages

Page 393 - Or quant à mon ancestre, il a tiré sa race D'où le glacé Danube est voisin de la Thrace : Plus bas que la Hongrie, en une froide part, Est un Seigneur nommé le Marquis de Ronsart, Riche d'or et de gens, de villes et de terre.
Page 315 - Moçoc? dit le voïvode à son ministre; « que faut-il répondre? que faut-il <•• faire? • — « Mitrailler cette ca« naille , » répond Moçoc. — « Tout « beau! vomie, reprend Alexandre; ce « serait dommage pour un seul homme ; « allons , décide-toi ; » et à ses gardes : « Jetez-le au peuple, et dites-lui que le « duc Alexandre en fera toujours autant « de ses spoliateurs. » Moçoc est livré à la multitude et mis en pièces en un instant.
Page 354 - Valachie, nous avons résolu de la rendre à son premier état. Ainsi que nous l'avions déjà rattachée à la couronne de Hongrie, comme elle l'était jadis, nous l'unissons à l'Empire ; reconnaissant pour notre seigneur et roi légitime et naturel Sa Majesté...
Page 293 - Petrilo sous la plante des pieds, et le sceau d'Etienne qui ya laissé son empreinte dit clairement que Petrilo est son fils (1).
Page 142 - A la mort du titulaire , la famille n'héritait pas ; les biens retournaient à l'Etat ; 3° le duc était élu par la nation; 4° les fils du souverain n'héritaient point des titres de leur père ; 5° toutes les charges étaient à la nomination du duc ; 6°...
Page 46 - Romains se soient mêlés ou non aux barbares, c'est ce qu'il est difficile d'affirmer, puisque l'histoire n'en dit rien. Ce que l'on sait , c'est que les Huns, les Avares et tous les Scythes n'étaient que des conquérants qui ne cultivaient point la terre, et ne vivaient que de rapines. Il leur fallait donc des laboureurs et des pâtres, et ils durent s'estimer heureux d'en trouver dans les colons. Ainsi les colons restèrent dans leur intérêt , et il était de l'intérêt des barbares de les...
Page 272 - Tune et l'autre en proie à des malheurs inévitables et d'être les lâches spectateurs de leur ruine. Quoi qu'il arrive, vous ne devez jamais douter que le Dieu de nos pères , qui seul produit des merveilles , ne se laisse toucher par les larmes de ses serviteurs, et ne vous exauce un jour en cicatrisant...
Page 314 - Spancioc, quise hâtent, au contraire, de passer le Dniester. Le repas était somptueux ; les salves d'artillerie mêlées à la musique militaire enthousiasmaient les convives ; les vins de Cotnar et d'Odobesci coulaient à flots ; la gaieté était grande; le tyran lui-même avait déridé son front , lorsque le jeune Veveriça...
Page 272 - ... notre ruine. C'est pourquoi je vous exhorte dans ces derniers moments de ma vie, avec toute la tendresse d'un père et d'un frère, de tâcher de faire vos conditions avec le sultan.
Page 228 - Le sultan consent et s'engage pour luimême et pour ses successeurs à protéger la Valachie et à la défendre contre tout ennemi, sans exiger autre chose que la suprématie sur la souveraineté de cette principauté dont les waivodes seront tenus de payer à la Sublime Porte un tribut de dix mille piastres.

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