Lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 4Chez Duchesne., 1751 - French literature |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez ainfi Anglois auffi Auteur avoient avoit beau befoin bleffe c'eft C'eſt caufe chant chofes Clerval comique confeil connoiffance connoître d'efprit Defcartes deffein délicateffe dit-il Ecrivains efprit Epître eſt étoient étoit expreffions fagacité fage fans doute fçait fçène fe trouve fecond femble femmes fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiècle fieur fimple foient foit font fous fouvent Fra-Paolo François ftile fuis fuivi fujet gens goût grace Guer homme illuftre jufqu'à jufte jufteffe Juftice Kanor l'Abbé du Refnel l'Abbé Trublet l'ame des Bêtes l'Au l'Auteur l'hiftoire laiffe Lettres Loix lorfqu'il loue Virgile Madame ment Metaftafio Moncrif Monfieur n'eft n'étoit naiffance Nobleffe O LETTRE Obfervations ouvrage paffer paffion païs paroît penfer perfonne perfuadé Philofophe plaifir Plaute plufieurs Poëfie Poëme Poëte Pope préfente prefque Prince raifon refpect refte réponſe s'eft Schleinitz talens teffe tems teur tion Trublet دو دو دو دو دو دو رو رو رو وو
Popular passages
Page 92 - Asie, les hommes sont blancs : on y remarque seulement quelques variétés qui ne viennent que de la manière de vivre ; par exemple, tous les Tartares sont basanés, tandis que les peuples d'Europe qui sont sous la même latitude sont blancs.
Page 86 - Struys dit avoir vu de ses propres yeux un homme qui avoit une queue longue de plus d'un pied , toute couverte d'un poil roux, et fort semblable à celle d'un bœuf. Cet homme à queue...
Page 12 - Les héros sont des rois, et nous sommes des particuliers. Enfin, les tableaux qu'elle offre à nos yeux n'ont aucune ressemblance avec ce qui nous touche et nous occupe dans le cours ordinaire de la vie...
Page 75 - Il fut ces trois ou quatre mois «à écouter fans rien dire, s'accoutumant à répéter tout bas les «paroles qu'il entendoit, & s'afFermiflànt dans la prononciation & dans les idées attachées aux mots. Enfin il fe crut en état de rompre le filence, & il déclara qu'il parloit, quoique ce ne fût encore qu'imparfaitement.
Page 77 - Il me paroît donc que la différence qui est entre nos sens ne vient que de la position plus ou moins extérieure des nerfs, et de leur quantité plus ou moins grande dans les différentes parties qui constituent les organes. C'est par cette raison qu'un nerf ébranlé par un coup, ou découvert par une blessure...
Page 75 - ... entendu parfaitement des deux oreilles : il fut ces trois ou quatre mois à écouter sans rien dire , s'accoutumant à répéter tout bas les paroles qu'il entendoit...
Page 77 - ... pour nous donner l'idée de la forme des corps. Si la main avoit encore un plus grand nombre de parties; qu'elle fût, par exemple, divisée en vingt doigts ; que ces doigts...
Page 117 - DE M. apparences , comme vous le concevez, Madame, étoient faites pour tromper le vulgaire : rien dans fon extérieur n'avertiflbit de fon mérite : & combien de gens qui fe mêlent de juger le mérite , ont befoin pour l'appercevoir » qu'il leur foit crûment annoncé. Encore un autre défavantage : malgré l'habitude de vivre avec des perfonnes * chez qui les titres & les talens également accueillis fe plaifoient à fe trouver enfemble; l'Abbé...
Page 92 - Je doute que cela soit aussi vrai des Égyptiennes que des Hottentotes. Quoi qu'il en soit , toutes les femmes naturelles du Cap sont sujettes à cette monstrueuse difformité , qu'elles découvrent à ceux qui ont assez de curiosité ou d'intrépidité pour demander à la voir ou à la toucher. Les hommes , de leur côté, sont tous à demi eunuques; mais il est vrai qu'ils ne naissent pas tels, et qu'on leur ôte un testicule ordinairement à l'âge de huit ans , et souvent plus tard. M. Kolbe...
Page 76 - ... et s'arrêtent sur la langue pour produire une sensation qu'on appelle le goût , et qui diffère principalement de l'odorat , parce que ce dernier sens nous donne la sensation des choses à une certaine distance , et que le goût ne peut nous la donner que par une espèce de contact qui s'opère au moyen de la fonte de certaines parties de matière , telles que les sels , les huiles , etc.