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Saxiacum, fort éloignée de Sancerre, I
étoit Grec de naissance. Après divers
voyages, il vint en France l'an 859,
et mourut dans la solitude de Saxia-
cum vers 865.

unis à sa couronne. Il mourut à Barcelonne le 3 novembre 1327, à 66 ans. Ce prince est recommandable par son courage, sa modération et son équité. On rapporte que dans une succession qui lui étoit échue et qu'on lui contestoit, au lieu d'em

VI. JACQUES, premier patriarche des Arméniens, connu principa-ployer l'autorité, il eut recours lement par une Version de la Bible, comme un simple citoyen, au grand en arménien, imprimée en Hollande, justicier du royaume. in-4°, en 1666.

VII. JACQUES Ier, roi d'Aragon,

IX. JACQUES DE BOURBON, roi de Naples. Voy. JEANNE, no VII.

X. JACQUES II, roi de Chypre.

surnommé le Guerrier et le Belliqueux, monta sur le trône en 1213, après la mort de son père Pierre-le-Voyez les Tables chronologiques, Catholique. Plusieurs grands sei- article CHYPRE. gneurs avoient profité de sa minorité pour se soustraire à l'autorité royale; il les défit. Il conquit ensuite les royaumes de Majorque et de Minorque, de Valence, et plusieurs autres terres sur les Maures qui les avoient usurpées. Peu de règnes ont été aussi glorieux et aussi agités que le sien. Il ent différens démélés avec les papes, qui vouloient rendre son royaume tributaire de l'Eglise romaine, et il mourut à Xativa le 27 juillet 1276, à 70 ans. Avant que d'expirer il céda la couronne à son successeur et se revêtit de l'habit de l'ordre de Citeaux, faisant vœu de mourir dans le cloitre, si sa santé se rétablissoil. Son excessive foiblesse pour le sexe lui causa de violens chagrins, de la houte et des remords, sans jamais le corriger.

XI. JACQUES Ier, roi d'Ecosse, fils de Robert III, pris en passant en France par les Auglais, qui le tinrent dix-huit ans en prison, et ne le mirent en liberté qu'en 1424, à condition qu'il épouseroit Jeanue, fille du comte de Sommerset, fit punir quelques uns de ceux qui avoient gouverné le royaume durant sa prison; il fut assassiné, percé de vingt-six coups d'épée, dans son lit, en 1437, par les parens de ceux qu'il avoit fait punir. On assure que ce prince se déguisoit quelquefois, pour apprendre par lui-même comment se gouvernoient ses officiers. | Voyez STUART, no II.

XII. JACQUES II, roi d'Ecosse, successeur, à l'age de sept ans, de Jacques premier, son père, donua du secours au roi Charles VII contre les

Anglais, punit rigoureusement les seigneurs qui s'étoient révoltés contre lui, et fut tué au siége de Rox

VIII. JACQUES II, roi d'Aragon, fils de Pierre III et petit-fils du précédent, successeur de son frère Alfonse III en 1 291, soumit la Sicile, sur laquelle il avoit des prétentionsburg, d'un éclat de cauon, le 5 août par sa mère Constance de Sicile. Il fut moins heureux dans une guerre qu'il entreprit contre les Maures et contre les Navarrais. A une assemblée des états du royaume, il fit ordouner que l'Aragon, Valence et la Catalogue, seroient irrévocablement

1460, à 29 ans. Marie de Gueldre, femme courageuse, épouse de ce roi, vint au siége, et fit emporter la place. Jacques, prince actif et courageux, étoit ennemi implacable des Anglais, contre lesquels il ne cessa de faire des tentatives.

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XIII. JACQUES III, roi d'Ecosse, I monta sur le trône après Jacques II, son pere. Séduit par quelques astrologues, il fit arrêter ses deux frères, Jean et Alexandre. Le premier fut massacré; et le second s'étant enfui arma contre lui, le fit prisonnier, et le délivra ensuite. Mais ses cruautés ayant irrité ses sujets, ils se soulevèrent et lui livrerent bataille. Jacques, vaincu, tomba de cheval dans la déroute, et se sauva dans un moulin, où il fut pris et tué avec quelques-uns des siens, le 11 juin 1488, dans sa trente-cinquième année. Les Ecossais aussitôt après s'assemblerent, et déclarèrent que le tyran avoit été mis à mort juste inent, et qu'on ne poursuivroit point ceux qui avoient pris les armes contre lui; mais ils recounurent pour son successeur l'aîné de ses fils, jeune homme de la part duquel l'exemple récent de son père ne leur laissoit guère d'appréhension.

XIV. JACQUES IV, roi d'Écosse, prince pieux et amateur de la justice, succéda à Jacques III son père, à l'âge de seize ans; défit les grands du royaume qui s'étoient révoltés contre lui; prit le parti de Louis XII, roi de France, contre les Anglais; et fut tué à la bataille de Floddenfield en 1513. On dit que sa dévotion l'avoit porté à s'entourer d'une chaine, à laquelle il ajoutoit un anneau tous les ans. C'est néanmoins un des plus grands rois qu'ait eus l'Ecosse. (Voy. l'art. PERKINS.) On lui attribue l'institution de l'ordre de Saint-André ou du Chardon. L'ancienne marque de cet ordre de chevalerie étoit un collier d'or, formé de fleurs de chardon et de feuilles de rue, avec cette devise: Nemo me impunè Lacesset.

XV. JACQUES V, roi d'Ecosse, n'avoit qu'un an et demi lorsque Jacques IV, son père, mourut. Sa

mère, Marguerite d'Angleterre, eut part au gouvernement pendant sa minorité; ce qui causa des troubles, qui ne furent apaisés que quand le roi voulut gouverner par lui-même, à l'âge de 17 ans. Jacques V ayant amené seize mille hommes au secours de François Ier contre CharlesQuint, le roi lui donua par reconnoissance Magdeleine, sa fille ainée, en mariage, en 1535. Cette princesse étant morte deux ans après, Jacques V épousa en secondes noces Marie de Lorraine, fille de Claude, duc de Guise, et veuve de Louis d'Orléans, duc de Longueville. Il mourut le 15 décembre 1542, laissant pour héritière Marie Stuart, dont la reine étoit accouchée huit jours auparavant. Ce prince, ami de la justice, de la paix et de la religion, défendit les autels contre les réformateurs qui vouloient les renverser. Voyez MURRAY.

+XVI. JACQUES VI, roi d'Écosse, dit Jacques I, depuis qu'il fut roi d'Angleterre et d'Irlande, étoit fils de Henri Stuart et de l'infortunée Marie Stuart. Cette reine étoit enceinte de cinq mois lorsque son musicien Rizzo fut poignardé à ses yeux. La vue des épées nues et sanglantes fit sur elle une impression qui passa jusqu'au fruit qu'elle portoit. Jacques, qui naquit quatre mois après cette funeste aventure, en 1566, trembla toute sa vie à la vue d'une épée nue, quelque effort que fit sou esprit pour surmonter cette disposition de ses organes. (Voyez DIGBY, no I. Voyez aussi à l'article GAURIC, 1o III, le danger imminent qu'il courut n'étant encore que roi d'Ecosse.) Après la mort d'Élizabeth,qui l'avoit nommé son successeur, il monta sur le trône en 1603, et régna sur l'Ecosse, l'Angleterre et l'Irlande. A son avénement, un Ecossais, entendant les acclamations extraordinaires du peuple, 'ne put s'empê

roi théologien censura vivement les presbytériens, qui enseignoient alors que l'enfer étoit nécessairement le partage de tout catholique romain. Son règne fut une paix de vingt-deux années; le commerce florissoit, la nation vivoit dans l'abondance. Ce règue fut pourtant méprisé au dehors et au dedans.

en Europe, il ne le soutint pas contre les catholiques dans la grande crise de la guerre de Bohème. Jacques abandonna son gendre, l'électeur palatin ; négociant quand il fal

cher de s'écrier: « Hé, juste ciel! 'je crois que ces imbécilles gâteront notre bon roi. » L'événement fit voir qu'il avoit raison. Ce prince, nourri dans les chicanes de la controverse, signala son avénement à la couronne par un édit qui ordonnoit à tous les prêtres catholiques, sous peine de mort, de sortir d'Angleterre. Quelques furieux résolu-Etant à la tête du parti protestant rent, en 1605, de se soustraire à cette proscription, en exterminant d'un seul coup le roi, la famille royale et tous les pairs du royaume. Ils résolurent de mettre trente-six tonneaux de poudre sous la cham-loit combattre; trompé à la fois par bre où le roi devoit haranguer le la cour de Vienne et par celle de parlement. Tout étoit prêt; on n'at Madrid; envoyant toujours de cétendoit que le jour de l'assemblée lèbres ambassades et n'ayant jamais pour exécuter ce forfait. C'en étoit d'alliés. Son peu de crédit chez les fait des plus nobles et des plus sages nations étrangères contribua beautêtes de l'état, si une lettre auonyme coup à le priver de celui qu'il devoit qu'un des conjurés écrivit à un de avoir chez lui. Son autorité en Anses amis pour le détourner de l'as-gleterre éprouva une grande dimisemblée, n'eût fait soupçonner la nution par l'abus qu'il en fit iniconspiration. On visita tous les sou-même, en voulant lui donner trop terrains, et l'on trouva à l'entrée de de poids et trop d'éclat. Il ne cesla cave qui étoit au-dessous de la soit de dire à sou parlement que chambre un artificier habile qui, peu « Dieu l'avoit fait maître absolu d'heures après, devoit faire jouer la que tous leurs priviléges n'étoient mine, et anéantir le parlement. La que des concessions de la bonté des crainte arracha tout le secret de la rois. » Par-là, il excitoit les parleconspiration à ce malheureux. Quel- mens à examiner les bornes de l'auques-uns des conjurés furent tués en torité royale et l'étendue des droits se défendant; plusieurs sortirent du de la nation. Ce fut dans celui de royaume; huit furent pris et exé- 1621 que se formèrent les deux cutés. (Voyez les articles de GAR- partis si connus, l'un sous le nom NET et d'OLDECORN.) Jacques Ier, de Torys, pour le roi ; l'autre sons pour s'assurer des catholiques, fit le nom de Wighs, pour le peuple. dresser en 1606 le fameux serment L'éloquence pédantesque du roi ne d'allégeance, par lequel ils pro- servit qu'à lui attirer des critiques mettoient d'obéir fidèlement au roi sévères. On ne rendit pas à son érucomme à leur légitime souverain,dition toute la justice qu'elle mériet protestoient contre le pouvoir que quelques controversistes attribuoient alors aux papes, de déposer les monarques, et de délier les sujets du serment de fidélité. Ceux qui siguèrent cette formule, loin d'être persécutés, furent protégés conme les autres citoyens. Ce

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toit. Henri IV ne l'appeloit jamais que Maitre Jacques, et ses sujeis ne lui donnoient guère des titres plus honorables. Aussi disoit-il à son parlement : « Je vous ai joué de la flûte, et vous n'avez point dansé; je vous ai chanté des lamentations, et vous n'avez point été attendris.»

:

Ce prince aimoit les calembourgs et grand fonds d'humanité, d'un roi les jeux de mots. Ses flatteurs lui savant, et d'un politique peu habile. donnoient le nom de Salomon. On auroit dit qu'il n'étoit que pasHenri IV, qui ne l'aimoit pas, et sager dans le vaisseau dont il devot qui avoit adopté les bruits que le être le pilote. La chasse fut une de public malin avoit répandus sur ses passions. Les Anglais disoient de Marie Stuart sa mère, disoit « qu'ils lui « qu'il faisoit plus de cas d'un avoient raison, pouvant bien être, cerf que d'un vaisseau ; qu'il aimoit comme Salomon, le fils d'un joueur mieux le son des cors que le bruit de harpe »; bon mot qu'on ne doit du canou. » Il étoit libéral jusqu'à pas prendre à la lettre. (Voyez la prodigalité. Un de ses favoris, RIZZO, n° II.) Le même Henri IV, voyant passer une charge d'argent intéressé à le connoître à foud, parce qu'on portoit au trésor, dit à son qu'il étoit son allié et son voisin, le voisin : « Que cet argent me rendroit peint avec énergie dans une dépêche heureux ! » Le roi demanda ce qu'il à Beaumont, son ambassadeur à disoit, et l'ayant appris, lui donna Londres « Je ne trouve, dit-il, sur-le-champ toute la somme, qui dans le caractère de Jacques Ier que moutoit à trois mille livres sterling. des sujets de défiance. Je n'y vois ni « Vous vous croyez heureux de posbonne foi ni solidité. La légereté séder une pareille somme; et je le et l'inconstance en font la base. suis plus que vous, ajouta - 1− il, La mauvaise intrigue et l'artifice d'obliger un honnète homme que maladroit y paroissent à leur tour; j'aime. » (Voyez ALFONSE V, no mais avec l'envie de faire des dupes, VIII.) Ses profusions le jetèrent dans Jacques Ier finit par l'être toujours une sorte d'indigence. Il fut arrêté lui-même. De là, je conclus qu'il n'y un jour dans son carrosse au milieu aura aucun fond à faire ni sur les de Londres par les archers de la paroles ni sur les actions de ce foible justice. Ses gardes vouloient écarter prince. Il intrigue sans cesse à Rome, ces insolens; mais le roi, les ayant en Espagne, et par-tout ailleurs, écoutés paisiblement, apprit d'eux comme il fait avec moi, sans s'at- qu'ils n'avoient agi ainsi qu'à la tacher à aucun point fixe, selon prière du seilier de la cour, à qui qu'il est poussé, entraîné ou retenu. l'on devoit, depuis quelques mois Les premières espérances l'élevent, environ 50 louis. Le roi le fit payer et l'excitent au gré de celui qui les à l'instant, en disant: « Celui qui lui donne. Il se laisse gouverner parfait les lois, doit les observer le pretout ce qui l'entoure, sans aucun mier. » Les Auglais se prévalurent égard ni pour le mérite ni pour la du besoin qu'il avoit d'argent pour vérité. Ainsi je prévois qu'il se lais- lui faire la loi. Ses revenus monsera tromper dans toutes les occa- toient, dit-on, en 1617, à 450,000 liv. sions. Ce qui aliéna surtout le sterling, et les secours extraordicœur de ses sujets, ce fut la con- naires qu'il tira du parlement penfiance qu'il donna à ses favoris. Undant son règne, à trois millions seuEcossais nommé Carr le gouvernalement de livres sterling. La somme, absolument ; et depuis, il quitta ce de chaque subside étoit bien dimifavori pour George de Villiers, nuée, même du temps d'Elizabeth, connu sous le nom de duc de Buc- quoique la nation devint plus riche kingham. Il mourut le 8 avril 1625, de jour en jour, parce que la réavec la réputation d'un prince plus partition se faisoit fort négligemindolent que pacifique, plus foiblement, qu'on taxoit les propriétaires que bon, quoiqu'il eût réellement un sur l'ancienne estimation de leurs

|

par

+ XVII. JACQUES II, roi d'Au

biens, dont les uns avoient aug- lesquels l'auteur rapporte de cumenté et les autres diminué de prix. rieuses expériences de physique; Des colonies anglaises s'établirent enfin, on y trouve aussi un Opussous ce regne en Amérique d'une cule badin contre l'abus du tabac, manière très - avantageuse; mais où il répond à tous les argumens des toutes les tentatives ne réussirent partisans de cette poudre. Ses enpas. (Voyez RAWLEG.) Les progrès nuyeuses productions recueillies de l'agriculture augmentèrent sen- Jacques Montagu, out été imprimées siblement, parce qu'Elizabeth avoit à Londres, en 1619, in fol. (Voyez permis l'exportation des grains. Les DOMINIS.) Jacques Ier avoit épousé, beaux-arts, les plaisirs de la société en 1590, Anne de Danemarck, fille attiroient la noblesse à Londres. Jac- de Frédéric II, roi de Danemarck. ques, voyant avec peine l'accroisse- Il en eut Henri-Frédéric, prince de ment de la capitale, invitoit les gen-Galles, et Robert, l'un et l'autre tilshommes à se retirer dans leurs morts jeunes; Charles Ier, qui lui provinces. « A Londres, leur di- succéda; et Elizabeth, mariée à Frésoit-il, vous êtes comme des vais-déric V, électeur Palatin, duc de seaux eu mer, qui ne paroissent Bavière, dont la postérité succéda rien; mais dans vos villages, vous depuis à la couronne d'Angleterre. êtes comme des vaisseaux sur une rivière, qui paroissent quelque chose de grand.... » Ce prince est le pre-gleterre, d'Ecosse et d'irlande, né mier qui ait pris le titre de roi de la Grande-Bretagne. On a de lui Quelques ouvrages de controverse, intitulés bizarrement, écrits de même: I. Le triple coin pour le triple nœud; Tortura torti celui-ci est contre Bellarmin, qui, dans un de ses ouvrages, avoit pris le titre de Matthæus Tortus. II. La vraie loi des monarchies libres. III. Des Discours au parlement, qui offrent souvent de belles pensées et de sages réflexions. IV. BagIxov Sopov, ou Présent royal, dans lequel il donne à son fils Henri d'excellens principes pour l'institution des rois. Cet ouvrage, imprimé trois ou quatre fois en latin, a été traduit en français par Jean de Williers Hotman, dont la version souvent réimprimée se trouve parmi les Opuscules des trois Hotman, Paris, 1603, in-8°. Les paroles de Jacques ler à son fils sont à peu près les mêmes que celles que le dernier roi de France, Louis XVI, adressa au dauphin enfant. On trouve aussi parini les ouvrages de Jacques Ier trois livres de Démonologie, dans

à Londres le 14 octobre 1633, de l'infortuné Charles Ier, et de Henriette de France, fut proclamé duc d'Yorck des le moment de sa naissance; mais les cérémonies de la proclamation furent différées jusqu'en 1645. Les horreurs des guerres civiles l'obligerent de se sauver en 1648, déguisé en fille. Il passa en Hollande, de là en France, où il se signala sous le vicomte de Turenne, et ensuite en Flandre, où sa valeur n'éclata pas moins sous don Juan d'Autriche et le prince de Condé. Charles II, son frère aîné, ayant été rétabli sur le trône de ses pères, il le suivit en Angleterre, et fut fait grand-amiral du royaume. Il remporta, en 1665, une victoire signalée, après un combat très-opiniâtre, sur Opdam, amiral de Hollande, qui périt dans cette journée, avec quinze ou seize vaisseaux. Généralissime des deux armées navales de France et d'Angleterre en 1672, il fut vaincu par l'amiral Ruyter ; mais il montra beaucoup de courage dans sa défaite. Jacques II parut digne du trône, taut qu'il ne régua

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