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qui arriva inferta. En fée de loqual firmo la prefente declaracion, y la pengo el Sello de mis Armas, el 5 de Marzo 1728.

(Signé)

El Marques DE LA PAZ.

Nos infrafcripti Miniftri Plenipotentiarii, debitá auctoritate fufficienter inftructi. quo declaratio fuperfcripta vim vigoremque amplissimum obtinere poffit, hoc affenfus, confirmationique fpeciale Inftrumentum, nomine mandato Dominorum noftrorum respectivè fignavimus, eidem Sigilla noftra appofuimus. Actum Pardo die 6. menfis Martii, anno Domini 1728.

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Après cette demarche toutes les difficultez fe trouverent levées, & le lieu du Congrès ayant été transferé de Cambrai à Soiffons, pour Ja commodité du Cardinal de Fleury, Miniftre de Sa Majefté Très-Chrêtienne & fon premier Plenipotentiaire tout fe disposa pour l'ouverture de cette importante Affemblée, dont nous efperons de donner les Actes dans les Volumes suivans. Voici de suite & dans le meilleur ordre poffible les Pieces qui fe trouvent manquer dans les trois premiers Volumes.

On

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On voit par le contenu des Conventions raportées ci-deffus, que l'Efpagne pretend porter au Congrès la queftion, Si la Grande-Bretagne doit l'indemnifer du dommage que lui a caufé le Blocus de Porto-Bello; voici les Picces quiont été écrites de part & d'autre lorsque ce Blocus fut formé : & lorsqu'une Efcadre Angloife parut fur les Côtes de la Biscaye, après le bruit qui s'étoit repandu que l'on armoit en Espagne pour le Pretendant.

Lettre du Marquis de la Paz à Monfieur Stanhope, de St. Ildefonfe le 17. Août 1726.

MONSIEUR,

LE

E Roi mon Maitre a reçu des avis reiterez depuis le 15. de ce mois que l'Efcadre Angloife, commandée par l'Amiral Jennings, avoit vifité les Côtes de Saint Andero, & aproché de ce Port, & enfuite entré dans celui de Santona; ce que les Commandans de ces lieux lui avoient permis, fur la foi de l'amitié & bonne correfpondance, qu'ils favent qui fubfiftent & fe cultivent de la part du Roi mon Maitre avec Sa Majefté Britannique, en quoi ils ont auffi été confirmez par les proteftations de Paix que l'Amiral Jennings leur a faites, & par le pretexte qu'il a pris de faire de l'cau, pour entrer necellairement dans ce Port, ce qu'il a executé, fans qu'on lui ait fait aucune refiftance, ni caufé le moindre dommage de la part des Forts fur cette Côte, Tome IV. D

Mais,

Mais comme le Roi trouve qu'il est necessaire, pour fa conduite, de favoir inceffamment les intentions precifes de Sa Majesté Britannique à l'égard de ce mouvement, & les veritables deffeins de ladite Efcadre; Sa Majefté m'a ordonné, pour ce feul fujet, de depêcher en toute diligence ce Courier à Votre Excellence, & de vous écrire en fon nom cette Lettre, afin que par votre reponfe, que Sa Majesté attend par le même Courier, Votre Excellence declare fans équivoque, & avec toute la clarté poffible, quelles font les veritables intentions de Sa Majesté Britannique, & les deffeins réels de l'Escadre Angloife; car, fi Votre Excellence ne repond pas d'abord cathegoriquement & fans équivoque, Sa Majefté prendra les mefures, & donnera les ordres qui feront convenables à fon fervice.

Je fuis, &c.

DON JEAN BAPTISTE DE ORANDAYN.

Lettre de Mr. Stanhope au Marquis de la Paz, de Madrid le 17. Août 1726.

MONSIEUR,

E viens de recevoir la Lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire ce jourd'hui

JE

à midi, pour m'aprendre que Sa Majesté Catholique a reçu des avis reiterez depuis le 15. de ce mois, que l'Efcadre Angloife commandée par l'Amiral Jennings avoit reconnu les

Côtes

1

S

Côtes de Saint Andero, & s'étoit aprochée de ce Port, & étoit enfuite entrée dans celui de Santona; ce que les Commandans de ces lieuxlà avoient permis, fe repofant fur l'amitié & la bonne correfpondance qu'ils favent qui fubfiftent & fe cultivent de la part de Sa Majefté Catholique avec le Roi mon Maitre, en quoi les proteftations de Paix, faites par l'Amiral Jennings, les avoient confirmez; & que, fous pretexte de faire de l'eau dans ce Port, cet Amiral y étoit entré fans aucune refiftance, ni le moindre dommage de la part des Forts fur les Côtes: Mais que Sa Majesté Catholique, trouvant neceffaire pour fa conduite de favoir inceffamment les intentions réelles de Sa Majesté Baitannique à l'égard de ce mou. vement, & les veritables deffeins de ladite Efcadre, vous avoit ordonné de me depêcher cet Exprès en toute diligence, & de m'écrire ladite Lettre en fon nom, afin que dans ma reponse, que Sa Majefté Catholique attend par le même Exprès, je declarafle fans aucune équivoque, & avec toute la clarté poffi ble, les veritables intentions du Roi mon Maitre, & les deffeins réels de l'Escadre Angloife; & qu'en cas que je ne repondiffe pas fur le champ, cathegoriquement & fans équivoque, Sa Majesté Catholique prendroit les mefures neceffaires, & donneroit les ordres qui conviendroient à fon fervice.

Sur quoi j'ai l'honneur de vous dire que n'ayant aucun ordre du Roi mon Maitre, au fujet de la declaration cathegorique que Sa Majefté Catholique me demande, je n'oferois prendre fur moi de la donner, quand même je ferois informé des veritables intentions du D 2

Roi

Roi touchant l'envoi de cette Efcadre; mais, fi cela eft agreable à Sa Majesté Catholique, je depecherai inceflamment un Courier à Londres avec votre dite Lettre, afin que, fans perte de tems, je puifle recevoir des ordres de ma Cour fur ce fujet; & jufqu'à ce qu'il foit de rerour, Sa Majefté Catholique peut être affurée que ledit Amiral n'auroit ofé faire aucune declaration, ou protestation qui ne fût exactement conforme à fes inftructions & aux veritables intentions du Roi.

Je vous ferai fort obligé, Monfieur, fi vous voulez bien me faire favoir demain, fi Sa Majefté Catholique aprouve que je depêche un Courier à ma Cour, comme je viens de le propofer; & en ce cas, vous aurez la bonté de m'envoyer en même tems un ordre pour des chevaux de poste.

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Je fuis, &c.

GUIL. STANHOPE.

Lettre du Marquis de la Paz à Mr. Stanhope, à St. Ildefonfe le 19. Août 1726.

MONSIEUR,

E Roi a lû la Reponse de Votre Excellen

LE la

ce à la Lettre que, par fon ordre Royal, j'ai eu l'honneur de lui écrire le même jour, pour vous prier de declarer les intentions de Sa Majefté Britannique, & les deffeins de l'Escadre Angloife, commandée par l'Amiral Jennings, qui a paru fur les Côtes de Saint

An

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