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Il n'a pas dependu des Miniftres Mediateurs d'avancer davantage la Negociation elle a toujours été fufpendue par les difficultez continuelles venues des Plenipotentiaires de l'Empereur.

Les Mediateurs ne fouhaitent rien plus que de n'être pas obligez à diffoudre infructueufe ment une Affemblée, dont la durée n'a pas dependu d'eux..

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Copie de la Lettre des Miniftres Imperiaux aux Miniftres des Rois Mediateurs, à Cambray 'le 23. Septembre 1724.

MESSIEURS,

Comm

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Omme la lecture que Vos Excellences nous ont fait hier de leurs Reflexions fur notre Reponse aux Demandes du Duc de Parme, ne nous a pas laiffé le loifir de confiderer le contenu avant que de les recevoir, & que les ayant laes depuis avec plus de loi fir & d'attention, nous y avons trouvé que le contenu s'en adreffoit de leur part perfonnellement à nous, & cela même avec des reproches, dont non feulement nous ne convien drons jamais, mais fi nous y repondions du même ton, & les retorquant pour notre décharge du même stile, prennions à partie ceux qui nous les font, il n'en pourroit refulter aucun fruit pour avancer la Negociation entre nos Maitres, ce qui doit être pourtant le prin

cipal & feul objet des uns & des autres.

Ainfi nous avons cru ne pouvoir mieux manifefter notre esprit de paix, ni marquer une confideration plus attentive pour V. E. & un plus grand refpect pour les Puiflances que vous reprefentez, que de ne pas entrer en detail de vos fufdites Reflexions, mais de nous borner fimplement pour le present à protefter folemnellement contre l'imputation peu meritée qu'on nous fait, comme fi nous étions la caufe des delais de ce Congrès dont le Public mieux informé jugera fans doute autrement, n'étant d'ailleurs fujet à la correction de qui que ce foit qu'à celle de l'Empereur notre très-Augufte Maître, à qui feul nous fommes refponfables de notre conduite, & nous croyons auffi qu'il nous apartient autant qu'à tout autre Miniftre des Puiflances Alliées d'établir d'une maniere décisive, fi le Duc de Parme est ou fera Partie contractante du Traité de Londres,

ou non.

Au reste

comme ce qui reflechit fur le perfonnel des Miniftres, ne doit pas être confondu avec les matieres dont il s'agit, nous repondrons à celles-ci_conformement aux ordres qu'il plaira à l'Empereur nous envoyer fur le compte fidel que nous avons rendu à Sa Majellé des dernieres Conferences, & nous fommes perfuad、z, que l'Empereur ne fouhaite pas moins que les Mediateurs de n'être pas obligé de dilloudre infructueufement une Affemblée, dont le plus prompt fuccès na certainement jamais dependa de fes bonnes intentions, qui

font

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C

font toujours de maintenir religieufement fes engagemens.

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Nous avons l'honneur d'être parfaitement

DE VOS EXCELLENCES,

Les très-bumbles & trèsobéiflans Serviteurs,

(Signé)

Le Comte de WIN- B. DE PENTEN

DISCHGRATZ.

RIEDER.

PROTOCOLLE.

L'Empereur a ordonné à fes Miniftres de declarer à Mrs. les Miniftres Mediateurs, que Sa Majesté leur defend precisement d'admettre le Memoire de Monfr. le Duc de Parme, ou de traiter à ce Congrès les Demandes y contenues, n'ayant aucun raport à la Quadruple Alliance, ainfi que les Miniftres de l'Em. pereur en France & en Angleterre font chargez de le reprefenter aux deux Cours plus amplement.

Après quoi Sa Majesté Imperiale ordonne à fes Miniftres de requerir les Miniftres Mediateurs conformement aux Traitez de Londres; & de fes Garanties, qu'en écartant d'orefnavant de cette Negociation, toutes pareilles Demandes point apartenantes à la Quadruple Alliance, & nommement de ceux qui n'ont été ni Parties contractantes, ni Belligerantes, ils veulent faire avoir aux Miniftres de l'Empereur la reponfe de la Cour d'Espagne & Sa Majefté efpere, qu'après Tome IV. K

que

que les Mediateurs les auront confiderées de part & d'autre avec un esprit d'équité & d'im partialité, ils voudront propofer enfuite, en bons Mediateurs, des expediens convenables, & confeiller les deux Parties, pour conduire par ce moyen ce Congrès fi long-tems agité, à une heureufe fin, & rendre à l'Europe fa tranquillité folide & affurée, qui est tout ce que l'Empereur fouhaite, à quoi Sa Majesté fe prêtera de fon côté avec toutes les facilitez raifonnables.

A Cambray le 3. O&obre 1724.

Proteftatio nomine Regia Celfitudinis Magni Ducis Hetruria, die 25, Octobris 1725. adverfus Tractatus initos, aut ineundos fuper prætenfa conceffione eventualis Inveftitura Status Florentini.

In Dei æterni nomine, Amen.

Nfrafcriptus Ablegatus & Plenipotentiarius Regia Celfitudinis Sereniffimi Magni Ducis Hetruriæ, quum accefferit ad præfentem Pacis hac in urbe Cameracenfi Congreffum, quo plerique Regum, Principum & Potenta tuum Europe fuos miferunt Miniftros ut intam illuftri Conventu, præftantiori modo, Chriftianæ Reipublicæ confuluerint, ut pa ce, durabilis tranquillitas Europæ, & præfertim Italiæ firmaretur, idque fpeciali cum Mandato curandi omnia & fingula, quæ fpec

tare

tare poffent ad res & jura Regiæ Celfitudinis Domini fui, ejufque populorum, ne fortè aliquod Concilium per prædictos Miniftros iniretur præjudicio & damno ejufdem Regiæ Celfitudinis,& opportunè efficiantur actus legitimè profpiciendi juribus Sux Regia Celfi. tudinis in eum cafum, quo eifdem non attentis, præjudicium aliquod inferretur, munus fuum implere necefle habet explicandi & apefiendi omnibus & fingulis quod infrafcriptum, at videlicet.

Quum proximè elapfis annis publicam in Jucem quædam Pacis propofitiones prodiefint per Quadruplicis Fœderis tractantes Potentatus fub die 2. menfis Augusti anno 1718. fubfcriptæ, & in earum quinta continerentur Articuli fucceffionis in Statum Hetruriæ, poft obitum Suæ Regiæ Celfitudinis & Sereniffimi Magni Principis ejus Filii abfque defcendentibus mafculis, & quodam hactenus infolito & inaudito arbitro infeudandi fub Sacré Cafareo Romano Imperio Dominium Florentinum, quumque deinceps publicatæ fuerint aliæ private Conventiones & Articuli inter prædictos Potentatus conventi tanquam partes integrales antedictarum propofitionum dié 2. Aug., & fub eadem die fubfcripti, quapropter ex parte Regiæ Sue Celfitudinis remonftratum fuit omnibus Aulis Regum, Principum & Potentatuum in dictis Propofitioni bus, Articulis, Conventionibus principaliter intervenientium, feu interelle habentium om he id, quod fufficere, imo exuberaré debuerat ad eos removendos à propofito Dignitati fupremæque Au&toritati Suæ Regiæ Celfitudinis tam injurio, & præterea ad bonum Pacis; K 2

quod

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