DE L'ACADEMIE d'Amiens DES SCIENCES, BELLES-LETTRES, ARTS, AGRICULTURE TYPOGRAPHIE DE E. YVERT, RUE DES TROIS-CAILLOUX, 64 1867 Nishaff 10 4 10 - 25 16253 OBSERVATIONS SUR UNE NOUVELLE TRADUCTION D'HORACE DE M. JULES JANIN PAR M. TIVIER. (Séance du 27 Janvier 1866). Horace a été peut-être, de tous les écrivains de l'antiquité, le plus traduit et le moins rendu, j'entends en notre langue. Compter combien de fois on a tenté d'habiller à la française ce poète si français par son esprit, sa riante humeur et sa modération, ce serait une entreprise difficile : « Adeò sunt multa, loquacem Delassare valent Fabium. (1) C'est qu'en effet son humble et un peu trop accommodante sagesse, sa poésie à l'aile rapide, son style si remarquable tour a tour d'éléganté hardiesse et d'ingénieuse facilité, et le laisser-aller gracieux (1) Horace, satires I, v. 13. |