Mémoires biographiques, littéraires et politiques de Mirabeau, Volume 4A. Auffray, 1834 - France |
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agiotage agioteurs arrêt assez aurait avons Banque beau Berlin Caisse d'escompte Calonne Chamfort chose Compagnie des Eaux comte de Mirabeau Conseil courage crédit demande Dénonciation de l'agiotage despotisme dire doute duc d'Aiguillon écrit emprunts finances Frédéric Genève génevois gloire gouvernement homme Ibid imprimé inédite de Mirabeau intérêts j'ai jamais Jeanret Joseph Mérilhou jour l'auteur l'homme l'ouvrage laisser Lettre inédite Lettres à Mauvillon Lettres de Cachet Lettres de Mirabeau Lettres originales liberté livre long-temps Louis XVI madame de Nehra manuscrit marchés à terme marquis de Mirabeau Mémoire Mendelsshon ment millions ministre Mirabeau à Boucher Mirabeau à madame Mirabeau écrivait Monarchie prussienne Monsieur nation Necker Noraye notables originales de Vincennes ouvrage pages parlemens parler pays Peuchet peuple peut-être politique premier prince principes projet Prusse public publique qu'un rabeau raison reste royaume Saint-Charles serait seul sujet surtout talent teur Tibulle tion travail utile vérité
Popular passages
Page 354 - ... où les maîtres de la terre pouvaient parler au nom de Dieu, si même ce temps a jamais existé. Le langage de la justice et de la raison est le seul qui puisse avoir un succès durable aujourd'hui; et les princes ne sauraient trop penser que l'Amérique anglaise ordonne à tous les gouvernements d'être justes et sages , s'ils n'ont pas résolu de ne dominer bientôt que sur des déserts , ou de voir des révolutions.
Page 353 - C'est encore là une de ces lois d'éternelle équité que la force des choses appelle, qui vous fera un honneur infini, et ne vous coûtera pas la privation la plus légère, car votre peuple ne pourrait aller chercher ailleurs un meilleur sort que celui qu'il dépend de vous de lui donner ; et s'il pouvait être mieux ailleurs, vos prohibitions de sortie ne l'arrêteraient pas.
Page 353 - Comment l'habitant des provinces qu'éclaire un ciel plus doux penserait-il à les quitter, si une administration tyrannique ne lui rendait pas inutiles ou odieux les bienfaits de la nature ! Une loi d'affranchissement, loin de disperser les hommes, les retiendra dans ce...
Page 373 - Lagrange ne peut avec pudeur rester assis, la crainte très-sage de se trouver pressé entre le repos philosophique, qu'il regarde comme le premier des biens, et le juste sentiment du respect de lui-même , qu'il ne laissera pas blesser , tout le convie à se retirer d'un pays où rien n'absout du crime d'être étranger, et où il ne supportera pas de n'être pour ainsi dire qu'un objet de tolérance. Dans cette conjoncture il n'est pas douteux qu'il n'échangeât volontiers le soleil et l'argent...
Page 149 - Que ne peut pas une constitution, puisque celle-ci, quoique incomplète et défectueuse, sauve et sauvera quelque temps encore le peuple le plus corrompu de la terre de sa propre corruption ? Quelle n'est pas l'influence d'un petit nombre de données favorables à l'espèce humaine, puisque ce peuple ignorant, superstitieux, entêté (car il est tout cela), cupide, et trèsvoisin de la foi punique, vaut mieux que la plupart des peuples connus, parce qu'il a quelque liberté civile?
Page 354 - L'homme ne tient pas par des racines à la terre ; ainsi il n'appartient pas au sol. L'homme n'est pas un champ, un pré, un bétail; ainsi il ne saurait être une propriété. L'homme a le sentiment intérieur de ces vérités simples; ainsi l'on ne saurait lui persuader que ses chefs aient le droit de l'enchaîner à la glèbe. Tous les pouvoirs se...
Page 372 - Lagrange, le plus sage, et peut-être le seul philosophe vraiment pratique qui ait jamais existé, recommandable par son imperturbable sagesse, ses mœurs, sa conduite de tout genre, en un mot l'objet du plus tendre respect du petit nombre d'hommes dont il se laisse approcher...
Page 268 - ardent de mes vœux est d'entendre cet arrêt, « ,et je jure, sous la caution de mon honneur, « d'être toujours prêt à me présenter et même « à me constituer prisonnier le jour où le roi « voudra que ses tribunaux décident si je suis « un calomniateur effréné, ou si vous êtes un
Page 148 - ... le peuple est quelque chose, qu'ici chaque homme a le développement et le libre exercice de ses facultés, et qu'ainsi je suis dans un autre ordre de choses. Et prenez garde, mon ami, que c'est si bien là la vraie cause de l'effet sur lequel je raisonnais, qu'arrivé...
Page 347 - ... ils diront que vous avez fait une action extraordinaire : si vous obéissez à vos passions, ils diront que vous faites bien: si vous prodiguez le sang de vos sujets comme l'eau des fleuves, ils diront que vous faites bien : si vous affermez l'air, ils diront que vous faites bien : si vous vous vengez, vous si puissant ! ils diront que vous faites bien Ils l'ont dit quand Alexandre dans l'ivresse déchira d'un coup de poignard le sein de son ami ; ils l'ont dit quand Néron assassina sa mère.