Histoire de la Révolution française, Volumes 7-8

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C. Marpon et E. Flammarion, 1880 - France
 

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Popular passages

Page 177 - Afin que le mouvement qui paraît se préparer ne tourne pas au profit de l'aristocratie, je demande que l'assemblée charge son comité de salut public de remonter à la source de cet ordre, et vous pouvez compter sur son zèle à vous présenter les moyens de venger vigoureusement la majesté nationale outragée en ce moment.
Page 67 - Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition pour le service des armées. «Les jeunes gens iront au combat; les hommes mariés forgeront des armes et transporteront des subsistances ; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux ; les enfants mettront les vieux linges en charpie ; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers,...
Page 215 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 108 - Convention, qui a fait une déclaration des Droits de l'homme, ne souffrira pas qu'un citoyen reste dans les fers s'il n'est pas coupable. Croyez que vous obtiendrez une prompte justice; mais écoutez les vérités que je vais vous dire : La France a mis dans Paris le dépôt de la Représentation nationale , il faut que Paris le respecte. Si jamais la Convention était avilie, si jamais, par une de ces insurrections qui, depuis le 10 mars, ne cessent d'environner la Convention nationale . et dont...
Page 66 - Il n'est qu'un moyen de ramener le calme dans l'assemblée : c'est de nous livrer à la loi si nous sommes coupables, ou d'imposer silence à la calomnie si notre conduite a toujours été pure. Si nous sommes coupables et que vous ne nous envoyiez pas devant le tribunal révolutionnaire , vous trahissez le peuple ; si nous sommes calomniés et que vous ne le déclariez pas , vous trahissez la justice.
Page 66 - ... l'appropria. Il formula toutes les grandes mesures et les fit voter. « Danton était un esprit trop positif pour croire que cette opération gigantesque aboutirait à temps. Et en effet les deux victoires qui nous sauvèrent (7 septembre, 16 octobre) furent gagnées par d'autres moyens, par des troupes toutes formées qu'on porta à l'armée du Nord. Mais la réquisition n'en contribua pas moins à la victoire par son puissant effet moral. Dans ces mémorables batailles, nos soldats eurent le...
Page 329 - J'entre, dit-il, dans sa chambre. Il était encore au lit. Il paraît effrayé au bruit de la porte: «Qui t'amène si matin?» — « At-on juré de faire tout périr dans la Vendée, jusqu'aux enfants au berceau ? » Cette question l'étonne ; je lui parle de l'ordre du Comité ; c'était une énigme pour lui. Il entre en fureur, jure, tempête, saute de son lit, sonne : un gendarme se présente.
Page 73 - France, que, devant cette foule ouïes autres ne distinguaient rien, lui, par une seconde vue, il connut, sentit les héros! Son premier regard lui donna Jourdan. Le second lui donna Hoche. Le troisième lui donna Bonaparte. Hoche, encore petit officier, était dans Dunkerque. Jourdan général de brigade, était dehors, dans...
Page 78 - République, il avait l'intention de la trahir, etc.; — « Je « m'étais chargé d'une grande et importante expédition , dit-il, dans « le but d'en faire manquer les effets, ainsi que le portaient mes « ordres secrets, les seuls légitimes : cette conduite m'était tracée par « l'Aonneur et la fidélité, etc.

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