Voyage aux Indes Orientales et a la Chine: fait par ordre du roi, depuis 1774 jusqu'en 1781. Dans lequel on traite des mœurs de la religion, des sciences & des arts des Indiens, des Chinois, des Pégouins & des Madégasses; suivi d'observations sur le cap de Bonne-Espérance, les isles de France & de Bourbon, les Maldives, Ceylan, Malacca, les Philippines & les Moluques, & de recherches sur l'histoire naturelle de ces pays, Volume 2 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
adore affez ainfi ainſi ames auffi auſſi avoient avoit Brames Brouma c'eft C'eſt Canton caufe cérémonie chenou Chine Chinois Chiven chofe commerce compofés conferve confidérables confifte Confucius connoître côte de Coromandel Déeffe Deverkels Dieu Dieux divifée Divinité efpéce eft la fête enfans enfuite eſpéce eſt étoient étoit Européens facrifices fans fe font fe trouve fecond fectateurs fectes felon femmes feront fervir feul fimple foient foit foixante foleil fort Dauphin fous le nom fouvent fuivant fur la terre fur-tout Gange habitans Indiens jour jufqu'à l'île l'Inde lefquels Lingam livres facrés loix long-tems Madagaſcar maifons Malacca Mandarin Mariatale Mauvais mille mois n'eft n'eſt Najigués Natchétrons Nations nomme offrandes paffer Pagode Pandarons paroît Parouvon Pégouins Pégû pénitence perfonne peuple pleine lune plufieurs pluſieurs Pondichéry Pongol Pouranons préfens prefque prières puiffance quatriéme âge rivière ſes ſon Takin Tamouls temples tems Tidi troifiéme vaiffeaux Védams Vichenou Yogons
Popular passages
Page 41 - ... trouva digéré quand le dieu lui ouvrit le ventre pour le recouvrer. Les brames , pour qu'on ne pût les forcer de montrer ces livres , en interdirent la connaissance au peuple, le déclarèrent indigne de les lire, et s'en attribuèrent seuls le droit comme descendans de la Divinité.
Page 90 - ... faire passer deux crochets de fer, attachés au bout d'un très-long levier, sous la peau du dos de celui qui a fait le vœu. Ce levier est suspendu au haut d'un mât élevé d'une vingtaine de pieds. Dès que le patient est accroché, l'on pèse sur le bout opposé du levier, et il se trouve en l'air. Dans cet état, on lui fait faire autant de tours qu'il veut, et pour l'ordinaire, il tient dans ses mains un sabre et un bouclier, et fait les gestes d'un homme qui se bat. Quoiqu'il souffre,...
Page 303 - Seigneurs en portent de plus ou moins longs , fuivant le rang qu'elles occupent. On brûle généralement tous les morts ; mais les Grands & les Talapoins renommés par leur fcience, font préalablement embaumés & mis dans des cercueils de plomb. Souvent on ne les porte au bûcher que fis mois après leur trépas.
Page 120 - Ils exercent fur leur corps i tout ce qu'une fureur fanatique peut leur \ brifer ; d'autres font vœu de refter toute la vie dans une pofture gênante, telle que de tenir...
Page 279 - Chinois font frippons , fiers, infolens & lâches ; dix Européens armés feulement d'un bâton, en feroient fuir mille, & s'ils ne nous accordent aucune liberté , c'eft parce qu'ils connoiflent leur foiblefle. Nous avons paru trop empreffés...
Page 213 - Cet être ?, unique et simple n'a aucune connexion » réelle avec la matière j ainsi que les » rayons de la lune réfléchie dans l'eau , » paroissent être en mouvement avec l'eau » qui se remue , sans qu'il y ait rien de » réel par rapport à la lune. Voilà l'image » de cet être , avec tout ce qui est matière » et attribut , passions ou actions. Dieu se » manifeste dans plusieurs corps ainsi que » dans plusieurs ames , comme le soleil » qui est unique imprime son visage dans » plusieurs...
Page 227 - Intéressés à les détruire, les Portugais voulurent s'en faire un mérite auprès des Chinois. Ils offrirent leurs services, qu'on s'empressa d'accepter. Les Chinois armèrent conjointement avec eux, se réservant seulement de n'être que simples spectateurs. Les Portugais gagnèrent bataille sur bataille, & purgèrent enfin le 1) Deic.
Page 116 - Ind. ), caste religieuse dévouée au service de Wishnou , dans laquelle les autres Indiens ne peuvent pas entrer. Ceux qui la composent naissent religieux , se marient et vivent en famiHe.
Page 298 - Rois de la terre, qu'après fon dîner une trompette annonce que le Roi des Rois, & de toute puiffance, vient de fe lever de table , & qu'il eft libre à tous les autres de s'y mettre. Il croit qu'il n'ya pas de Souverain qui pofféde un Empire aufli beau que le fien , & que les autres Nations ne fauroient s'en pafler.
Page 302 - Pégû ; elle y eft même défendue par la Religion. Cependant on y trouve des couvens de femmes publiques , où chacun peut choifir pour fon argent. Les femmes convaincues d'adultère font forcées d'entrer dans ces couvens & de s'y proftituer ( a ). Les hommes fuivant la loi , doivent être punis de mort , mais ils fe rédiment avec de l'argent.