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ANNEXE N° 2.

TABLEAU

Indiquant, d'après la statistique agricole, la différence en moins de la récolte de 1846, comparée à celle d'une année ordinaire.

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ANNEXE N° 4.

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Céréales et autres denrées alimentaires mises en consommation du 1o septembre 1846 au 31 octobre 1847.

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ANNEXE No 3.

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Rapport au Ministre de l'Intérieur, sur la question du bétail.

Bruxelles, le 15 septembre 1848.

MONSIEUR LE MINISTRE,

La Commission centrale de statistique a eu l'honneur de vous exposer, au mois de novembre dernier, quelques-uns des résultats de la statistique agricole qui s'achève en ce moment. Elle croit devoir compléter aujourd'hui cet exposé sommaire, en vous remettant un tableau où est résumée la situation de cette branche importante de l'industrie agricole, qui a pour objet la production animale.

Vous n'ignorez pas, Monsieur le Ministre, que l'état du bétail fournit la mesure la plus exacte de la richesse agricole d'un pays: plus les bestiaux s'accroissent en nombre et en valeur, plus la prospérité de l'agriculture et, par conséquent, celle du pays même augmente. Cette règle, qui ne souffre guère d'exceptions, se vérifie pour ainsi dire tous les jours en Belgique, et les faits dont nous allons vous présenter le résumé, vous en démontreront la vérité jusqu'à la dernière évidence.

Il y avait, en Belgique, au mois d'octobre 1846, époque du recensement, 292,424 chevaux de tout âge et de toutes races, 9,785 ânes et mulets, 1,202,591 bêtes bovines, 662,157 moutons, 496,855 porcs et 110,000 boucs et chèvres. Réduits à un type commun, ces animaux représentent 1, au point de vue agricole, à peu près 1,561,514 têtes de gros bétail, ce qui fait 100 animaux de cette espèce pour 186 hectares 2 et pour 278 habitants.

Ce double rapport donne lieu à une observation importante: c'est que si, relativement à l'étendue du sol, notre pays est l'un de ceux de l'Europe où les bestiaux sont le plus nombreux, c'est en revanche l'un de ceux où, relativement à la population, le bétail est le plus rare.

De là cette conséquence qui, pour avoir été déjà signalée, ne mérite pas moins d'être de nouveau mise en relief, à savoir que si, comme producteur d'engrais et de travail, le bétail satisfait peut-être aux besoins de notre agriculture, il doit être loin de suffire à ceux de la population. comme producteur de matières alimentaires.

Ce n'est pas toutefois qu'à ces divers égards il n'y ait eu un accroissement notable dans cette partie de notre capital agricole. Des documents officiels prouvent en effet que, depuis 1830, notre production animale s'est développée dans une progression rapide et incessante, tandis qu'antérieurement, et surtout à partir de 1816, elle semblait ou rester stationnaire, ou même décliner d'année

A raison de 10 moutons ou chèvres et de 6 porcs pour une bête bovine ou un cheval.

* En ne tenant compte que des terres productives, ce rapport est de 100 têtes de gros bétail pour 80 hectares 55 centiares.

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