Histoire de la Convention nationale, Volumes 1-2 |
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10 août accusation amis armée assassins assemblées autorité avaient Barbaroux Barère Billaud-Varennes Brissot Buzot c'était citoyens comité commissaires commune conspirateurs constitution constitutionnelle Convention nationale courage crimes Danton déclaration décret défense demanda département députés désordre devait disait disait-il discours discussion duc de Brunswick Dumouriez émigrés ennemis envoyé faction fût garde nationale général la Fayette Gironde girondins gouvernement Guadet guerre hommes jacobins jour jugement justice l'accusation l'armée l'Assemblée l'opinion l'ordre législative liberté lois Louis Capet Louis XVI madame Roland maire majorité Marat massacres menaces ment mesures militaire ministre mort municipalité n'avait n'était nation opinions orateurs parler paroles passé passions patrie patriotes Péthion peuple politique populaire pouvait président prison projet prononcer proposa proposition Prussiens public publique question république reste révolution révolutionnaire Robespierre Roland royale royauté s'était salle salut sang Santerre sauver séance sections semblait septembre serait seul société soldats sorte souveraineté sûreté tion tribunal tribune tyran vengeance Vergniaud vote voulait voulu
Popular passages
Page 232 - ... qu'il a l'autorité nécessaire ; et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.
Page 212 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace^ toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Page 231 - Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu'il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois...
Page 87 - C'est de graver profondément dans les cœurs le mépris de la royauté, et de frapper de stupeur tous les partisans du roi : donc présenter à l'univers son crime comme un problème, sa cause comme l'objet de la discussion la plus imposante, la plus religieuse, la plus difficile qui puisse occuper les...
Page 265 - On veut faire cesser les proscriptions, on veut nous arracher nos victimes. On ne veut pas que nous puissions les assassiner dans les bras de leurs femmes et de leurs enfants. Eh bien ! ayons recours aux mandats d'arrêt. Dénonçons, arrêtons, entassons dans les cachots ceux que nous voulons perdre. Nous agiterons ensuite le peuple, nous lâcherons nos sicaires ; et dans les prisons nous établirons une boucherie de chair humaine, où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de sang.
Page 141 - Ah! il gémit autant que vous sur la fatale catastrophe qui l'a fait répandre; c'est là sa plus profonde blessure ; c'est son plus affreux désespoir : il sait bien qu'il n'en est pas l'auteur, mais qu'il en a été peut-être la triste occasion ; il ne s'en consolera jamais. » Et c'est lui que vous accusez! » Français, qu'est donc devenu ce caractère national, ce caractère qui distinguait vos anciennes mœurs, ce caractère de grandeur et de loyauté?
Page 220 - me dit-il. Le municipal Minier fit part alors à sa majesté de l'arrêté de la commune. « Me croit-on assez lâche, dit le roi, pour que j'attente à ma vie? On m'impute des crimes, mais j'en suis innocent, et je mourrai sans crainte : je voudrais que ma mort fit le bonheur des Français, et pût écarter les malheurs que je prévois.
Page 262 - J'ai admiré le 10 août; j'ai frémi sur les suites du 2 septembre ; j'ai bien jugé ce que la patience longue et trompée du peuple et ce que sa justice avaient dû produire; je n'ai point inconsidérément blâmé un terrible et premier mouvement ; j'ai cru qu'il fallait éviter sa continuité...
Page 224 - Ah ! monsieur, me dit-il en se jetant sur une chaise, quelle entrevue que celle que je viens d'avoir! Faut-il donc que j'aime et que je sois si tendrement aimé? — Mais c'en est fait; oublions tout le reste, pour ne penser qu'à l'unique affaire de notre salut; elle seule doit en ce moment concentrer toutes mes affections et mes pensées.
Page 238 - Hier... fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être laisser un voile; je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice : il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur; il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop longtemps épargnés par le glaive de la loi, et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délai.