Œuvres de P. Corneille: Meslanges poëtiquesChez la veuve Gandouin, 1759 |
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Adam Billaut adorable æther affez affurer ainfi amour au-deffus auffi avoit beau beauté Béniffez le Seigneur bonté brifer C'eft c'eſt CALIST charmant chofes ciel Cieux cœur conferve Corneille Daigne Dieu doux efprit Efther eſt étoit avant Exaltez fa grandeur facré faffe fainte falut fang fans ceffe fans fin fçait fecours fecrets fein fens fervir feul fiécle fiens Figurata fuit foin foit foit-elle encor fans fon nom font fouffre fous fouvent fuis fuive fuprême gloire à l'Eſprit Gloire au Fils Gloire au Pere grace Ifraël illuftre j'ai j'en jamais joie jufqu'à jufques jufte juftice l'efprit l'Eſprit divin laiffe lieux loix lumiere main maintenant & fans mifere n'eft Numinis Paffe Pere éternel peuple PIERRE CORNEILLE premiere des caufes premiere des cauſes PSEAUME puiffe Puifque quæ Rofa s'eft ſes ſon terre TIRSIS tout-puiffant Verbe incarné virga Virgo viſage vœux vois yeux Zoilus
Popular passages
Page 112 - Que vous flattez agréablement mes sentiments, quand vous confirmez ce que j'ai avancé touchant la part que l'amour doit avoir dans les belles tragédies , et la fidélité avec laquelle nous devons conserver à ces vieux illustres ces caractères de leur temps, de leur nation et de leur humeur! J'ai cru...
Page 35 - Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition pour faire plus de bruit, Ne les va point quêter de réduit en réduit : Mon travail sans appui monte sur le théâtre ; Chacun en liberté l'y blâme ou l'idolâtre.
Page 41 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 76 - Je sens le même feu, je sens la même audace, Qui fit plaindre le Cid, qui fit combattre Horace; Et je me trouve encor la main qui crayonna L'âme du grand Pompée et l'esprit de Cinna.
Page 110 - Bien que les suffrages de l'importance du vôtre nous doivent toujours être très précieux, il ya des conjonctures qui en augmentent infiniment le prix. Vous m'honorez de votre estime, en un temps où il semble qu'il y ait un parti fait pour ne m'en laisser aucune.
Page 104 - Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux . Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous.
Page 83 - Deux sonnets partagent la Ville, Deux sonnets partagent la Cour, Et semblent vouloir à leur tour Rallumer la guerre civile. Le plus sot et le plus habile En mettent leur avis au jour, Et ce qu'on a pour eux d'amour A plus d'un échauffe la bile. Chacun en parle hautement Suivant son petit jugement, Et s'il y faut mêler le nôtre, L'un est sans doute mieux rêvé, Mieux conduit, et mieux achevé, Mais je voudrais avoir fait l'autre.
Page 143 - Je suis si peu versé dans la théologie et dans la dévotion, que je n'ose me fier à moi-même quand il en faut parler : je les regarde comme des routes inconnues où je...
Page 135 - Des roses et des lis le plus superbe éclat , Sans la fable, en nos vers, n'aura rien que de plat.
Page 34 - Ce n'est donc pas assez ; et de la part des muses , Ariste, c'est en vers qu'il vous faut des excuses; Et la mienne pour vous n'en plaint pas la façon : Cent vers lui coûtent moins que deux mots...