Cours familier de littérture: une entretien par mois, Volume 25Chez l'auteur, 1868 - Authors, French |
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ALCESTE amant âme amis amour ARNOLPHE ARSINOÉ bardes Baron beau beauté belle Berrathon bouclier Bourgeois gentilhomme bras brillant bruit bruyère Caïrbar Calmar Carril Célimène chants charme chef cher chevelure chevreuil cœur colline combat Côme Connal Cromla Cuchullin d'Erin d'Ossian Dargo dit-il DORINE douleur Ducomar ELMIRE enfants ennemis épée épouse famille femme fête Fillan fille fils Fingal Florence flots forêts frère génie gloire guerriers harpe héros homme j'ai jeune joie jour Julien l'amour l'Italie l'Océan lance larmes Larmor Laurent Laurent de Médicis Lena Loclin lune Madame main Malvina Médicis ment mille Molière montagnes Morna mort Morven nuages nuit Ogar ombres ORGON Oscar Ossian paix palais pape passion Pazzi père peuple PHILINTE philosophe Pierre Pierre de Médicis plaine pleurs poëme poëte Politien rent reste rivage rocher rochers roule Ryno Salgar sang sentiments seul sombre Starno Swaran Tartuffe terrible tombe torrent Toscane triste Ullin Uthal vents vois voix yeux zéphyr
Popular passages
Page 413 - Laurent, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le Ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j'ai partager les deniers.
Page 389 - A force de sagesse, on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Page 384 - Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.
Page 379 - Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d'obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son...
Page 379 - Votre sexe n'est là que pour la dépendance; Du côté de la barbe est la toute-puissance : Bien qu'on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité; L'une...
Page 383 - Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme; Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent. Morbleu! c'est une chose indigne, lâche, infâme, De s'abaisser ainsi, jusqu'à trahir son âme; Et si, par un malheur, j'en avais fait autant, Je m'irais, de regret, pendre tout à l'instant.
Page 419 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles, Mais il étale en vous ses plus rares merveilles ; II a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés; Et je n'ai pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l'auteur de la nature, Et d'une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s'est peint.
Page 393 - J'ai beau voir ses défauts, et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer ; Sa grâce est la plus forte ; et sans doute ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme. PHILINTE. Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu : Vous croyez être donc aimé d'elle ? ALCESTE.
Page 387 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 346 - Cela est vrai, elle a les yeux petits ; mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir.