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DU SOIXANTE-CINQUIÈME VOLUME.

Notices sur les abbés d'Ingreville, Michot, Quinet, Blanchard,

Blandin,

21, 82, 339, 514, 529

Notice sur les prélats Crescini, Cesarei-Leoni, Diaz, Vidoni,
Maurel de Mons,

66, 111, 133, 162, 226, 481

tainville,

88, 139, 151, 246, 295

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Réponse au Constitutionnel,

Sur les conférences de Digne,

113

122

125, 220

129, 179, 195, 288

Dissertation sur la légitimité du Bréviaire de Rouen,
Fermeture de l'église Sainte-Geneviève,
Singulière allocution de M. l'abbé Guillon,
Etat de la religion dans la Prusse rhénane,
Bibliothèque catholique de Lille,
Destructions de croix, profanations,

131

132

141

144, 164, 227, 243, 290,

306, 570, 391, 449, 450, 467, 513, 546, 554, 565, 596

Etablissement religieux du Kentuckey,
Procès des anciens ministres,

Sur l'abolition de la peine de mort,
De l'état de la religion en France,

145

152, 200, 378, 490, 521, 534

156

157

Nouveau précis sur le concile de Baltimore,
Jugement de l'abbé Letellier,

Sur la société Aide-toi,

Les Martyrs du Maine,

Sur la mort du prince de Bourbon-Condé,
Réclamations,

Sur la mission des îles Sandwich,

Procès pour des sacriléges,

173.

180

187

189, 221

196, 229, 276, 379

204, 234, 354, 416, 476

Sacre de M. de Neckère à la Nouvelle-Orléans,
Sur les religieuses de l'Hôtel-Dieu,

Lettre sur les monumens de la piété à Rome,
L'Anti-Révolutionnaire, ou Lettres à mon fils,
Sur les évènemens des Pays-Bas,
Sur des pétitions aux chambres,
Histoire de l'Eglise, par Béraut-Bercastel,
Sur le séminaire du Saint-Esprit,

Précis de l'histoire, par M. de Villeneuve,
Sur l'état du diocèse de Boston,

Sur le Domine salvum,

Mort du duc d'Anhalt-Coëthen,

Sur le pillage du couvent de Ferney,

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205

209, 228

210

227

235

237

253, 301, 333

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Sur le discours de M. Guizot, quant au clergé,

Prestations de sermens de magistrats à Poitiers et à Metz,

Plaintes et complaisances du Sauveur,

Histoire des empereurs romains,

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322

330

332

349 352

360, 535

363, 465

365 381 397

Sur une cérémonie en l'honneur de conspirateurs,

Rapport de M. de Bérenger pour l'accusation des ministres,

Sur le divorce,

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Sur les siéges et cures vacans,

434, 528, 546

Vie de M. de Lantages,

religieux de la Trappe,

Faussetés d'un journal italien,

Circulaires de préfets,

Sur les incendies de Normandie,

Démonstrations philosophiques, par M. de Bonald,

M. Lab. réfuté par les libéraux,

Collectio selecta Patrum,

Imputations à l'association de Saint-Joseph,

Annales de philosophie chrétienne,

Sur les écoles des Frères,

Sur des changemens de territoire,

Réponse de la Révolution au Constitutionnel,

Sur la chapelle de France à Londres,

Sur l'église latine de Corfou,

Litanies à Jésus souffrant, par le Révér. Père baron de Géramb

Sur une ordonnance relative aux écoles ecclésiastiques,

Sur la secte Saint-Simon,

435, 408

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ibid.

524 525

530

539

Sur l'état de la religion à Baltimore,

Sur un éloge de Léon XII,

Lettre sur la destruction de la croix à Orléans,

Considérations sur la liste civile, par M. Grégoire,

Envahissement des séminaires de Metz,

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Motion d'Hoffmann en Allemagne contre le célibat,
Lettre sur la garde nationale,

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Affiche sur M. l'archevêque de Paris, démentie,
Sacre d'un coadjuteur pour Philadelphie,

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Mandement qui ordonne des prières pour M. de Mons,

594

Jugement sur un des profanateurs de Reims,

596

Sur un plan formé contre les Bourbons,

605

Sur les disposit. religieuses du peuple dans l'ouest et le midi, 609

Sur les vœux des catholiques belges par rapport à la France, ibid.

Fin de la Table du soixante-cinquième volume.

MARDI 3 AOUT 1830.

(N° 1666.)

L'AMI DE LA RELIGION.

Précis des derniers évènemens de la Capitale.

Les derniers évènemens dont la capitale a été le théâtre expliquent suffisamment l'interruption de nos Numéros. Le Numéro du mercredi 28 étoit imprimé et ne put être publié. Celui du samedi a manqué aussi. Nous profitons des premiers momens de tranquillité pour tenir nos lecteurs au courant des évènemens qu'ils doivent désirer ardemment de connoître. Nous nous bornerons à un précis rapide, mais qui indiquera au moins toutes les principales circonstances dégagées de détails inexacts ou douteux, et des réflexions hasardées qu'y ont mêlées les journaux.

Le lundi 26 parut dans le Moniteur un long rapport au roi sur les abus de la liberté de la presse; ce rapport étoit signé de M. de Polignac et des six autres ministres, et étoit suivi de quatre ordonnances principales.

La première ordonnance suspendoit la liberté de la presse, et remettoit en vigueur la loi du 31 octobre 1814 sur l'autorisation des journaux; cette autorisation pouvoit être révoquée, et devoît être renouvelée tous les trois mois : tout journal qui auroit paru sans autorisation auroit été saisi. La seconde ordonnance prononçoit la dissolution de la nouvelle chambre des députés, à raison des manœuvres pratiquées sur plusieurs points du royaume, pour tromper et égarer les électeurs. La troisième ordonnance établissoit un mode d'élections. La chambre n'auroit plus eu que des députés de département; les collèges d'arrondissement auroient élu des candidats, parmi lesquels les collèges de département auroient pris la moitié des députés. Le nombre des députés auroit été celui qui est

Tome LXV. L'Ami de la Religion.

Α

fixé par l'art. 36 de la Charte; les députés devoient être élus et la chambre renouvelée suivant l'art. 37 de la Charte. Les patentes n'auroient plus donné le droit d'élection; les scrutateurs et secrétaires des collèges n'auroient plus été au choix des électeurs, et les votes n'auroient plus été secrets. Enfin, une quatrième ordonnance convoquoit les collèges électoraux d'arrondissement pour le 6 septembre, ceux de département pour le 13, et la session des deux chambres pour le 28 du

même mois.

Ces ordonnances furent aussitôt mises à exécution pour les journaux, qui ne parurent le lendemain qu'avec autorisation. Le Journal des Débats, le Constitutionnel et la plupart des autres, ne furent pas publiés. Le National, le Globe, et peut-être quelques autres, se hasardèrent à paroître, et furent saisis. Cependant un grand mouvement régnoit dans les esprits, et une vive résistance se préparoit. Beaucoup d'imprimeurs, de manufacturiers et de chefs d'ateliers renvoyèrent leurs ouvriers. Le mardi matin ceux-ci se formèrent en groupes, qui grossirent successivement; des jeunes gens de toutes les classes se mêlèrent à ce mouvement. La gendarmerie et les troupes essayèrent vainement de dissiper les rassemblemens. Sur les places publiques et dans les grandes rues, on jetoit des pierres aux gendarmes : bientôt on se procura d'autres armes, soit en forcant toutes les boutiques d'armuriers, soit en pillant des établissemens publics, soit en s'emparant de plusieurs postes militaires. A trois heures, les rues Saint-Honoré, de Richelieu, et autres adjacentes, étoient encombrées par la foule. On cassa tous les réverbères, ce qui fut imité plus tard dans les autres quartiers le mouvement se propageoit de plus en plus.

:

Le mercredi 28 au matin, une ordonnance royale mit Paris en état de siége, et nomma le maréchal Marmont pour commander la force armée. Des rassemblemens plus nombreux encore se forment à la Grève, autour du Palais-Royal, sur les quais et les boulevards. La foule s'empare de l'Hôtel-deVille dont on vouloit faire un point central. Les troupes envoyées pour le reprendre n'y parviennent qu'à l'aide du canon et de fusillades prolongées. Pendant douze heures, de midi à minuit, des décharges continuelles d'artillerie et de mousqueterie eurent lieu à la Grève, sur les quais, et dans les environs du Louvre et des Tuileries. Cette journée fut meurtrière, et un grand nombre de blessés furent portés aux

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