DU SOIXANTE-CINQUIÈME VOLUME. Notices sur les abbés d'Ingreville, Michot, Quinet, Blanchard, 25 Sur l'exécution de l'abbé Soldat, Abdication de Charles X, 26, 73, 157, Jugemens pour des journaux et délits politiques, Souvenirs et voeux pour l'Afrique chrétienne, Pillages pendant et après les journées de juillet, 53, 49, 83, 208 Procès sur des sujets religieux, Sur la séance du 7 août, et discours de M. de Conny, 45 Persécutions contre des prélats et ecclésiastiques, 50, 98, 99, 165, Protestations de pairs de France contre le serment, 53, 102, 103 117, 136, 167, 264, 294, 423, 444, 50g Notice sur les prélats Crescini, Cesarei-Leoni, Diaz, Vidoni, Sur les causes de la dernière révolution, tainville, Sur des laïcs MM. d'Hauterive, Salgues, Delarue, de Ségur, Mar- Etudes philosophiques, par M. de Commequiers, Précis sur le pillage de l'archevêché, Circulaires d'évêques sur les évènemens, 98, 258, 274, 400, 498 Réponse au Constitutionnel, Dissertation sur la légitimité du Bréviaire de Rouen, 132 141 144, 164, 227, 245, 290, 306, 570, 391, 449, 450, 467, 513, 546, 554, 565, 596 Etablissement religieux du Kentuckey, 145 Procès des anciens ministres, 152, 200, 378, 490, 521, 534 Sur l'abolition de la peine de mort, De l'état de la religion en France, Nouveau précis sur le concile de Baltimore, Jugement de l'abbé Letellier, 156 157 173 180 Sur la société Aide-toi, 113 122 125, 220 129, 179, 195, 288 131 187 189, 221 196, 229, 276, 379 204, 234, 354, 416, 476 205 209, 228 210 Les Martyrs du Maine, Sur la mort du prince de Bourbon-Condé, Sur la mission des îles Sandwich, Procès pour des sacriléges, Sacre de M. de Neckère à la Nouvelle-Orléans, Sur les divisions dans le parti dominant, Sur la châsse de saint Vincent de Paul, Sur une cérémonie en l'honneur de conspirateurs, 397 227 235 237 253, 301, 333 260, 353, 401, 418, 482 269 274, 339 284 285 290, 570, 435, 513 291 307, 411 314 317 322 330 332 349 352 360, 535 363, 465 365 Vie du Père Claver, Mémoire des aumôniers des colléges, Sur les incendies de Normandie, Imputations à l'association de Saint-Joseph, Sur des changemens de territoire, Sur la chapelle de France à Londres, Sur un éloge de Léon XII, Lettre sur la destruction de la croix à Orléans, 413 416 419 429 434, 528, 546 435, 408 436 445 461 Motion d'Hoffmann en Allemagne contre le célibat, La Science du confesseur, Rapport et ordonnance sur l'instruction primaire, Affiche sur M. l'archevêque de Paris, démentie, Elections, 477 481, 507 491 493 Litanies à Jésus souffrant, par le Révér. Père baron de Géramb, religieux de la Trappe, Sur une ordonnance relative aux écoles ecclésiastiques, Sur la secte Saint-Simon, Sur l'état de la religion à Baltimore, 499 507 509 515 ibid. 524 525 530 539 541 547 554 559 561 563 570 571 573 577 578 579 587, 603, 616 Du laboureur Martin et de ses apparitions, Mandement qui ordonne des prières pour M. de Mons, 605 Sur un plan formé contre les Bourbons, Fin de la Table du soixante-cinquième volume. 589 593 594 596 MARDI 3 AOUT 1830. (N° 1666.) L'AMI DE LA RELIGION. Précis des derniers évènemens de la Capitale. Les derniers évènemens dont la capitale a été le théâtre expliquent suffisamment l'interruption de nos Numéros. Le Numéro du mercredi 28 étoit imprimé et ne put être publié. Celui du samedi a manqué aussi. Nous profitons des premiers momens de tranquillité pour tenir nos lecteurs au courant des évènemens qu'ils doivent désirer ardemment de connoître. Nous nous bornerons à un précis rapide, mais qui indiquera au moins toutes les principales circonstances dégagées de détails inexacts ou douteux, et des réflexions hasardées qu'y ont mêlées les journaux. Le lundi 26 parut dans le Moniteur un long rapport au roi sur les abus de la liberté de la presse; ce rapport étoit signé de M. de Polignac et des six autres ministres, et étoit suivi de quatre ordonnances principales. La première ordonnance suspendoit la liberté de la presse, et remettoit en vigueur la loi du 31 octobre 1814 sur l'autorisation des journaux; cette autorisation pouvoit être révoquée, et devoît être renouvelée tous les trois mois : tout journal qui auroit paru sans autorisation auroit été saisi. La seconde ordonnance prononçoit la dissolution de la nouvelle chambre des députés, à raison des manœuvres pratiquées sur plusieurs points du royaume, pour tromper et égarer les électeurs. La troisième ordonnance établissoit un mode d'élections. La chambre n'auroit plus eu que des députés de département; les collèges d'arrondissement auroient élu des candidats, parmi lesquels les collèges de département auroient pris la moitié des députés. Le nombre des députés auroit été celui qui est Tome LXV. L'Ami de la Religion. A fixé par l'art. 36 de la Charte; les députés devoient être élus et la chambre renouvelée suivant l'art. 37 de la Charte. Les patentes n'auroient plus donné le droit d'élection; les scrutateurs et secrétaires des collèges n'auroient plus été au choix des électeurs, et les votes n'auroient plus été secrets. Enfin, une quatrième ordonnance convoquoit les collèges électoraux d'arrondissement pour le 6 septembre, ceux de département pour le 13, et la session des deux chambres pour le 28 du même mois. les Ces ordonnances furent aussitôt mises à exécution pour journaux, qui ne parurent le lendemain qu'avec autorisation. Le Journal des Débats, le Constitutionnel et la plupart des autres, ne furent pas publiés. Le National, le Globe, et peut-être quelques autres, se hasardèrent à paroître, et furent saisis. Cependant un grand mouvement régnoit dans les esprits, et une vive résistance se préparoit. Beaucoup d'imprimeurs, de manufacturiers et de chefs d'ateliers renvoyèrent leurs ouvriers. Le mardi matin ceux-ci se formèrent en groupes, qui grossirent successivement; des jeunes gens de toutes les classes se mêlèrent à ce mouvement. La gendarmerie et les troupes essayèrent vainement de dissiper les rassemblemens. Sur les places publiques et dans les grandes rues, on jetoit des pierres aux d'autres armes, soit en forgendarmes : bientôt on se procura cant toutes les boutiques d'armuriers, soit en pillant des établissemens publics, soit en s'emparant de plusieurs postes militaires. A trois heures, les rues Saint-Honoré, de Richelieu, et autres adjacentes, étoient encombrées par la foule. On cassa tous les réverbères, ce qui fut imité plus tard dans les autres quartiers le mouvement se propageoit de plus en plus. : Le mercredi 28 au matin, une ordonnance royale mit Paris en état de siége, et nomma le maréchal Marmont pour commander la force armée. Des rassemblemens plus nombreux encore se forment à la Grève, autour du Palais-Royal, sur les quais et les boulevards. La foule s'empare de l'Hôtel-deVille dont on vouloit faire un point central. Les troupes envoyées pour le reprendre n'y parviennent qu'à l'aide du canon et de fusillades prolongées. Pendant douze heures, de midi à minuit, des décharges continuelles d'artillerie et de mousqueterie eurent lieu à la Grève, sur les quais, et dans les environs du Louvre et des Tuileries. Cette journée fut meurtrière, et un grand nombre de blessés furent portés aux |