Urbains et rurauxP. Ollendorff, 1884 - 324 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
adieu assez aujourd'hui avaient Badinguet baïonnette bataille bataillon beau belle Belsuquez junior bientôt Bismarck blanc bonnet phrygien botte bras brave brin canon CANONNIER D'ISSY cents cher ciel Cinq sos cousteroun citoyens Cladel cœur Conseil des Cinq-Cents Convention nationale coup craché crâne devant diable Diou doigts enfin est-ce eût Gascogne Hélas heures j'ai j'avais j'en j'étais jamais jour Justin Capûs l'œil là-bas Léon Cladel loin lons Lous esclots m'avait m'en main Mantoue matin ment milieu mille minutes misère mitraille Montauriol n'avait naguère oreilles ORGUE DE BARBARIE passage du Caire passé patriote pauvre peau peau d'âne pendant père peuple peut-être poivre et sel politique PRENDS TON SAC prunelles qu'un Quercy République rien ronfla rouge s'était s'il sabots sang Sans-Culottes serait seul soir soldats soleil sorte souf SOUS-CANTONNIER tard terre Urbains & Ruraux ventre vieil vieux voilà voix vrai yatagan yeux Yxglu
Popular passages
Page 200 - Le brave enfant faisait de la géométrie sans le savoir, car il avait trouvé, à lui tout seul, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre.
Page 273 - Descends, ô liberté, fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez, vainqueurs des rois, l'Europe vous contemple ; Venez, sur les faux dieux étendez vos succès. Toi, Sainte liberté, viens habiter ce temple. Sois la déesse des Français.
Page 274 - Guerriers libérateurs, race puissante et brave , Armés d'un glaive humain , sanctifiez l'effroi. Terrassé par vos coups , que le dernier esclave Suive au tombeau le dernier roi ' ! Marie-Joseph Chénier fut comme le poëte familier de la révolution.
Page 313 - Dame! une telle assertion nous plut, et nous l'admîmes. Souvent, en applaudissant cet âpre méridional qui nous gueulait les harangues volcaniques de l'aîné des Riquetti à l'Assemblée nationale et surtout celles de Danton à la Convention avec un assaisonnement inouï de foutre, de bougre et de nom de Dieu, nous sentîmes passer en nos reins le grand frisson des fièvres civiques d'un autre âge et, nous tous, jeunes gens, écœurés par la platitude générale, nous nous dîmes que l'Hercule...
Page 301 - France ! ô mère, ô nourrice, il est impossible d'avoir le cœur content loin de toi ! Danton l'a très bien dit : « On n'emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers! » Enfin, je rétrogradai vers mon Paris où j'avais tant trimé, pensant que je finirais par m'en tirer et me remettre à flot. Tu vois comment j'ai réussi. Mes quinquets, plus obscurcis que jamais, ne tardèrent pas à me refuser leur assistance et je dégringolai dans ce bas-fond où tu m'as déniché.
Page 194 - Tous ces ruraux naguère incorporés dans l'armée de Versailles hésitaient devant ce citadin malingre et narquois dont les prunelles vert d'eau luisaient comme des émeraudes sous d'épais sourcils gris de fer rayant le bas d'un front absolument dégarni ; cette figure urbaine un peu surannée avec ses moustaches pies, ses minces favoris à la...