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lation des Ecoles de Médecine dans les bâtimens des anciennes Ecoles de Droit, Tome VIII,..... 52-54 Arrêt du 9 février 1776, qui ordonne l'envoi anuel dans les Provinces de 2558 boîtes de remèdes pour être distribués aux pauvres malades de la campagne, au lieu de 774 qu'on distribuoit précédemment, VIII,.... 376-378 Ordonnance du 12 avril 1776, qui prescrit ce qui sera observé relativement à l'acquisition que le Roi jugeroit à propos de faire de la composition et préparation de certains remèdes particuliers, VIII, 504-509 Arrêt du 29 avril 1776, qui établit une Commission de Médecins à Paris, pour tenir une correspondance avec les Médecins de Province sur tout ce qui peut être relatif aux maladies épidémiques et épizootiques, VIII,.... 536-543

FIN de la TABLE des Tomes VII et VIII.

DE M. TURGOT.

MINISTÈRE DE M. TURGOT.

En commençant ce volume, qui est le plus important des OEuvres de M. Turgot, nous avons Baucoup hésité si dans les nombreuses loix dont il >ra principalement composé, nous suivrions l'ordre cronologique ou l'ordre des matières.

Nous nous décidons pour le premier parti, qui Bane une idée plus juste de la manière dont un M.n.stre est entraîné par le torrent des affaires, et

é de pourvoir à toutes sans que l'une le détourne de l'autre. La difficulté de son travail en est beauup augmentée; mais lorsque toutes sont bien faites e mérite l'est aussi; et c'est le mérite de M. Turgot £.nt nous avons cherché la preuve dans ses écrits. Cependant pour que le Lecteur puisse considérer

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sur chaque opération la suite des loix qu'elle ex.gées, nous les avons réunies dans la Table en zire des matières: ce qui nous parait propre à con

r les avantages des deux distributions entre lesles nous avions à choisir.

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Contenant ses idées générales sur le Ministère des Finances qui venait de lui étre

confié.

SIRE,

A Compiègne, le 24 août 17-4.

En sortant du cabinet de VOTRE MAJESTÉ, encore tout plein du trouble où me jette l'immensité du fardeau qu'Elle m'impôse, agité par tous les sentimens qu'excite en moi la bonté touchante avec laquelle Elle a daigné me rassurer, je me hâte de mettre à ses pieds ma respectueuse reconnoissance et le dévouement absolu de ma vie entière.

VOTRE MAJESTÉ a bien voulu m'autoriser à remettre sous ses yeux l'engagement qu'elle a pris avec elle-même, de me soutenir dans l'exécution des plans d'économie qui sont en tout tems, et aujourd'hui plus que jamais, d'une nécessité indispensable. J'aurois désiré pouvoir lui développer les réflexions que me suggère la position où se trouvent les finances; le tems ne me le permet pas, et je me réserve de m'expliquer plus au long quand j'aurai pu prendre des con

noissances plus exactes. Je me borne en ce moment, SIRE, à vous rappeller ces trois paroles. Point de banqueroute;

Point d'augmentation d'impôts;

Point d'emprunts.

Point de banqueroute, ni avouée, ni masquée par des réductions forcées.

Point d'augmentation d'impôts, la raison en est dans la situation de vos Peuples, et encore plus dans le cœur de Votre Majesté.

Point d'emprunts, parce que tout emprunt minue toujours le revenu libre; il nécessite au bout de quelque tems ou la banqueroute, ou Taugmentation des impôsitions. Il ne faut en ems de paix se permettre d'emprunter que pour Equider les dettes anciennes, ou pour rembourEr d'autres emprunts faits à un denier plus

céreux.

Pour remplir ces trois points, il n'y a qu'un Toyen. C'est de réduire la dépense au-dessous ie la recette, et assez au-dessous pour pouvoir nomiser chaque année une vingtaine de mil78, afin de rembourser les dettes anciennes. as cela, le premier coup de canon forceroit Lat à la banqueroute.

On demande sur quoi retrancher, et chaque

anateur dans sa partie soutiendra que pres

que toutes les dépenses particulières sont indispensables. Ils peuvent dire de fort bonnes raisons; mais comme il n'y en a pas pour faire ce qui est impossible, il faut que toutes ces raisons cèdent à la nécessité absolue de l'économie.

Il est donc de nécessité absolue que VOTRE MAJESTÉ exige des Ordonnateurs de toutes les parties qu'ils se concertent avec le Ministre de la finance. Il est indispensable qu'il puisse discuter avec eux en présence de VOTRE MAJESTÉ le degré de nécessité des dépenses proposées. Il est surtout nécessaire que lorsque vous aurez, SIRE, arrêté l'état des fonds de chaque département, vous défendiez à celui qui en est chargé, d'ordonner aucune dépense nouvelle sans avoir auparavant concerté avec la finance les moyens d'y pourvoir. Sans cela, chaque département se chargeroit de dettes qui seroient toujours des dettes de VOTRE MAJESTÉ, et l'Ordonnateur de la finance ne pourroit répondre de la balance entre la dépense et la recette.

VOTRE MAJESTÉ sait qu'un des plus grands obstacles à l'économie est la multitude des demandes dont elle est continuellement assaillie, et que la trop grande facilité de ses prédéces seurs à les accueillir a malheureusement autorisées.

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