Mirabeau et la constituante |
Other editions - View all
Common terms and phrases
assemblée assemblée nationale assignats avaient bailli Barnave beau besoin bientôt c'était Camille Desmoulins Chambre citoyens clergé comité comte Constituante Correspondance entre Mirabeau cour d'État déclaration décret défendre demanda députés despotisme devait discours discussion dix-huitième siècle donner duc d'Orléans effet enfin ennemis époque États-Généraux Fayette force gouvernement guerre hommes j'ai jamais jours justice l'Assem l'Assemblée nationale l'autorité l'Église l'éloquence l'orateur laisser Lameth législatif lettre lettre de cachet liberté lois Louis Blanc Louis XVI lutte malheur Marck marquis de Mirabeau membres Mémoires de Mirabeau ment ministres Mira monarchie Mounier n'avait n'était nation Necker noblesse OEuvres de Mirabeau orateurs parler paroles passions pays père peuple politique populaires pouvait pouvoir exécutif premier prince propos proposition protestations provinces publique question rabeau raison réformes refusa reine résistance reste Révolution Révolution française Riquetti royale royauté sanction royale séance sentiment serait seul Siéyès sion souvent surtout Thouret tiers état tiers-état tion tribune véritable veto vote voulait
Popular passages
Page 189 - Il sera créé et organisé une Instruction publique, commune à tous les citoyens, gratuite à l'égard des parties d'enseignement indispensables pour tous les hommes, et dont les établissements seront distribués graduellement, dans un rapport combiné avec la division du Royaume.
Page 167 - Mirabeau, que les hordes étrangères dont nous sommes investis ont reçu hier la visite des princes, des princesses, des favoris, des favorites, et leurs caresses, et leurs exhortations, et leurs présents; dites-lui que toute la nuit ces satellites étrangers, gorgés d'or et de vin, ont prédit dans leurs chants impies l'asservissement de la France, et que leurs vœux brutaux invoquaient la destruction de l'Assemblée...
Page 259 - Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir. Il faut le combler, ce gouffre effroyable ! Eh bien ! voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches afin de sacrifier moins de citoyens ; mais choisissez ; car ne faut-il pas qu'un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit. Ramenez l'ordre dans nos finances, la paix et la...
Page 258 - Oh! si des déclarations moins solennelles ne garantissaient pas notre respect pour la foi publique, notre horreur pour l'infâme mot de banqueroute, j'oserais scruter les motifs secrets, et peut-être, hélas ! ignorés de nous-mêmes, qui nous font si imprudemment reculer au moment de proclamer l'acte d'un grand dévouement, certainement inefficace s'il n'est pas rapide et vraiment abandonné.
Page 361 - L'homme ne tient pas par des racines à la terre ; ainsi il n'appartient pas au sol. L'homme n'est pas un champ, un pré, un bétail ; ainsi il ne saurait être une propriété. L'homme a le sentiment intérieur de ces vérités simples ; ainsi l'on ne saurait lui persuader que ses chefs aient le droit de l'enchaîner à la glèbs.
Page 148 - Oui, monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au roi, et vous, qui ne sauriez être son organe auprès des États Généraux, vous qui n'avez ici ni place, ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours.
Page 205 - La liberté à tout homme de parler, d'écrire, d'imprimer et publier ses pensées, sans que ses écrits puissent être soumis à aucune censure ni inspection avant leur publication...
Page 261 - Et certes, il n'y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome... Mais aujourd'hui la banqueroute, la hideuse banqueroute est là; elle menace de consumer vous, vos propriétés, votre honneur... et vous délibérez...
Page 261 - Gardez-vous de demander du temps, le malheur n'en accorde jamais. ..Eh ! Messieurs, à propos d'une ridicule motion du Palais-Royal, d'une risible insurrection qui n'eut jamais d'importance que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : « Catilina est aux portes de Rome, et on délibère ! » Et certes, il n'y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome.
Page 226 - ... droit de faire la guerre? Avez-vous prévu jusqu'où les mouvements passionnés, jusqu'où l'exaltation du courage et d'une fausse dignité pourraient porter et justifier l'imprudence ? Nous avons entendu un de nos orateurs vous proposer, si l'Angleterre faisait à l'Espagne une guerre injuste, de franchir surle-champ les mers, de renverser une nation sur...