Montesquieu peint d'après ses ouvrages |
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accufations affez ainfi ame libre anglomane auffi auroit avoit bafes befoin c'eft c'eſt caufes chap chofes citoyen climat commerce conferver conftitution corruption defpotifme defpotique defpotiſme diverfes divifion divifions efclaves efprit eſt étoient étoit fagacité fage fatyre fecret fentir féodalité fervitude feul févere fiecle fimple fociété foit fon génie font fous fouvent françaiſe ftyle fublime fujet funefte fur les lois fyftême généralife gloire gouvernemens gouvernement Helvétius hommes idées inftitutions juftes juftice juſtice l'ariftocratie l'efprit l'Esprit des Lois l'Europe l'hiftoire l'hiſtoire légiflation légiſlation Lettres familieres Lettres perfanes liberté lois civiles long-temps lorfque lumieres magiftrats maniere maximes mœurs monarchie Montefquieu morale n'avoit n'eft n'eſt nations néceffaire obfervations ouvrage paffions par-tout patrie penfées penſée perfécutions perfonne peuple philofophie plufieurs politique pouvoir préfente préjugés premiere principes publique puiffance puiffante raiſon récompenfes reffort républicain république révolution rois Romains Rome ſes ſtyle Sylla tefquieu Temple de Gnide tion tyrannie vertu
Popular passages
Page 41 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre.
Page 69 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la, vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses...
Page 46 - ... j'y ai travaillé toute ma vie. Au sortir du collège , on me mit dans les mains des livres de droit ; j'en cherchai l'esprit, j'ai travaillé, je ne faisois rien qui vaille.
Page 60 - Dans le monarchique un feul gouverne par des lois fondamentales. Dans le defpotique , on ne connoît d'autre loi que la volonté du maître , ou plutôt du tyran. Ce n'eft pas à dire qu'il n*y ait dans l'univers que ces trois efpeces...
Page 40 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 77 - Lorsque cette vertu cesse, l'ambition entre dans les cœurs qui peuvent la recevoir, et l'avarice entre dans tous. Les désirs changent d'objets : ce qu'on aimait , on ne l'aime plus ; on était libre avec les lois , on veut être libre contre elles; chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son maître; ce qui était maxime, on l'appelle rigueur; ce qui était règle, on l'appelle gêne; ce qui était attention, on l'appelle crainte.
Page 78 - Le principe de la monarchie se corrompt lorsque des âmes singulièrement lâches tirent vanité de la grandeur que pourrait avoir leur servitude, et qu'elles croient que ce qui fait que l'on doit tout au prince fait que l'on ne doit rien à sa patrie.
Page 65 - ... ou se corriger de cette négligence même. Mais lorsque, dans un gouvernement populaire, les lois ont cessé d'être exécutées, comme cela ne peut venir que de la corruption de la république, l'État est déjà perdu.
Page 123 - Quant à Voltaire, il a trop d'esprit pour m'entendre ; tous les livres qu'il lit, il les fait, après quoi il approuve ou critique ce qu'il a fait.
Page 65 - ... à tout ce qui nous eft prefcrit : il étend ou il borne nos devoirs à fa fantaifie , foit qu'ils aient leur fource dans la religion , dans la politique , ou dans la morale.