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CHARETTE DE LA CONTRIE, médaillé de Madagascar, mort à l'hôpital de Port-Louis le 28 avril. Le T. C F. CASSIEN DE NANTES, directeur du Noviciat des Frères des écoles chrétiennes, procureur du pensionnat SaintJoseph de Bel-Air à Nantes, décédé dans cette ville le 30 avril. — M. l'abbé Constant JULE, recteur de Kervignac (Morbihan,, ordonné prêtre en 1842, recteur de Kervignac depuis 1867 et chanoine honoraire depuis 1891, mort dans les derniers jours d'avril.

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Mine Anna GINOUX DE FERMON, supérieure des Sours de Saint-Vincent de Paul du Raincy, sœur du conseiller général de la Loire-Inférieure, morte le 3 mai à Paris, dans la catastrophe du bazar de la Charité. M. Auguste de PARCEVAUX, baron de TRONJ.LY, décédé le 7 mai au château de Coëtmanac'h, près Saint-Renan (Finistère) à l'âge de 79 ans M. l'abbé HERVÉ, né à Châteaubriant en 1815, mort le 19 mai à Louisfert où il avait pris sa retraite en 1893, après avoir été successivement vicaire à Saint Etienne de Mer-Morte, à Saint-Viaud en 1846, à Crossac (1847), à Pouillé (1871), à Noyal (1878). M NOURQUER DU CAMPER, mort à Josselin vers la mi-mai. Mme Hippolyte RAISON DU CLEUZIOU, née Jeanne MONJARet de Kerjėgu, décédée le 12 mai à Saint-Brieuc, à l'âge de 69 ans. - Mile arie O'MURPHY, petite-fille de Mgr de Lesquen, ancien évêque de Rennes, décédée le 25 mai au château de la Ménardais, près Crehen (C-du-N.). M. l'abbé LE VERGER, recteur de Saint-Rieul C.du-N.) ancien vicaire de Brusvily de 1874 à 1883, décédé le 26 mai. M. Charles LABBÉ DU BOURQUET, décédé à Morlaix le 27 mai. M. le Baron Arthur JUCHAULT DES JAMONIÈRES, ancien vice-président de la Société archéologique de Nantes, bibliothécaire du cercle de Louis XVI, mort à Paris le 27 mai M. l'abbé Benjamin CORMERAIS, aumônier de la marine en retraite, ancien curé d'Indret (Loire Inf.), mort à Nantes le 28 mai, å l'âge de 70 ans. Mme la comtesse Ferdinand LE PROVOST DE LA VOLTAIS née Clotilde-Marie-Zoé BRUNET DU GUILLIER, décédé au château de la Voltais, près Guer le 29 mai à l'âge de 64 ans. M. l'abbé Constant GABORIT, mort à Nantes le 1er juin M. Joseph DELÉCLUZE, docteur en médecine, mort le 1er juin à Douarnenez à l'âge de 30 ans Mine MASSUE, religieuse de la Retraite de Lesneven, morte dans les premiers jours de juin, à l'âge de 60 ans, dont 33 ans de vie religieuse. Мще Charles LE Gouvello de la PORTE, née WALSH DE SERRANT, morte le 4 juin au château du Saint-des-Bois, paroisse de Saint-Joseph du Dresny (Loirc-Inf.).— M. l'abbé COLLIN, né à Loyat le 11 septembre 1870, professeur au Petit-Séminaire de Ploërmel, mort le 7 juin. Mme Louis de TORQUAT DE LA COULERIE, née Marie-Thérèse JoUANJAN, morte à Rennes le 8 juin, à l'âge de 53 ans. M. Augustin OUDIN, conseiller honoraire à la Cour d'appel de Rennes, ancien juge à Pontivy en 1848, à Brest en

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1852, Nantes en 1858, conseiller à la Cour de Rennes en 1867, chevalier de la Légion d'Honneur en 1880, retraité en 1887, décédé le 9 juin à l'âge de 80 ans.- - M. Christophe LE GALL DE KERLINOU, ancien vice-président du tribunal civil de Rennes, révoqué pour sa noble conduite au moment des décrets, oncle de notre érudit confrère M Eugéne Le Gall de Kerlinou, décédé à Rennes le 10 juin à l'âge de 79 ans. M. Gustave MAUDUIT, notaire à Quimper, mort le 10 juin à l'âge de 79 ans. M. le vicomte Henri-Ernest de TALHOUËT DE BOISOR HAND, mort le 12 juin à Rennes à l'âge de 39 ans. M. Eugène PENEL, rédacteur en chef de la Résistance de Morlaix, mort dans cette ville le 13 juin à l'âge de 64 ans.

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MAINE ET NORMANDIE

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Le Maine et la Normandie ont vu s'éteindre Mme la Mise douairière LE CLERC DE JUIGNÉ, née de la VALETTE, morte le 9 juin et inhumée dans le caveau de la famille au Lude (Sarthe). M. l'abbé Almyre FORVELLE, chanoine honoraire, curé-archiprêtre de Saint-Martin de Mayenne, mort le 16 juin à l'âge de 65 ans, après 42 ans de sacerdoce. M. l'abbé LEBRETON, curé de Sainte-Honorine du Fay (Calvados) astronome distingué, correspondant de l'Observatoire, mort le 12 avril à l'âge de 66 ans. M. l'abbé BOURSIN, chanoine titulaire de la cathédrale de Coutances et chanoine honoraire de Châlons, décédé à Rome à l'âge de 52 ans. Mme la baronne de TREPREL, née Alice de la FRESNAYE morte à Falaise, vers le 6 juin. - M. l'abbé GUERIN, curé de Saint-Gilles (Manche) mort le 18 juin.

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ANJOU ET POITOU

En Anjou et Poitou, nous avons à déplorer les pertes de M. Georges PERSAC, conseiller à la Cour d'appel de Paris, ancien directeur du personnel au ministère de la Justice, mort à Paris le 4 avril.-M. Louis CHARIL DE RUILLÉ, capitaine de cavalerie, mort le 30 avril, mort à Paris à l'âge de 60 ans. M. le docteur BURY, ancien député de Saumur, chirurgien de l'Hôtel-Dieu de cette ville, mort en avril dernier à l'âge de M. Henri-Charles de VALLOIS, époux de Mme Marie-Adélaïde de MONCHY. M. A. CHEVALIER, président du Conseil de fabrique de la Pelerine (Maine et Loire), décédé vers le 7 juin. M. l'Abbé Henri PERIER, curé de Cerqueux-sous-Passavant, mort vers le 7 juin. M. Ernest MICHEL, avocat, mort à Saumur le 11 juin à l'âge de 28 ans. 15 XIII ANNÉE, 6o LIV.

80 ans.

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TOME XIII.

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DOCUMENTS.

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Il était fils du général de division Michel, grand officier de la Légion d'honneur.

Mlle GUERINEAU, bien connue par la publication de nombreux ouvrages pour la jeunesse, publiés sous le pseudonyme de Marie Gué, décédée à Niort le 4 avril à l'âge de 56 ans.-M. LUCAS, proviseur du Lycée de Niort, mort le 23 avril. M.J.-B. FONTENEAU, maire de Mallievre (Vendée) pendant 40 ans, décédé vers le 18 juin à l'âge de 86 ans. - M. Alfred BIRE, sénateur royaliste de la Vendée, frère de M. Edmond Biré, le très éminent et érudit critique, décédé le 30 avril à Luçon à l'âge de 72 ans. - M. Stanislas Belisaire LEDAIN, ancien conseiller de préfecture, membre de la Société des Antiquaires de France, inspecteur de la Société française d'Archéologie, officier de l'Instruction publique, mort à Parthenay le 15 mai dans sa 66 année.

JEHAN DE LA SAVINAYE.

Vannes.

Le Gérant: J.-A. BLINO.

Imp. LAFOLYE, 2, place des Lices.

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L'arrondissement de Nantes, en sa partie située sur la rive gauche de la Loire, fut comprise dans les limites de ce que l'on est convenu d'appeler la Vendée militaire.

Là, se rencontrèrent ces frères ennemis, tous fils d'une même France, les uns combattant pour leur Dieu et pour leur Roi, les autres voulant imposer par la force des idées taxées à juste titre de révolutionnaires et que ni la foi ni le loyalisme de ces fières populations ne pouvaient comprendre et encore moins accepter. Là, se donnèrent les grands combats, là, eurent lieu ces engagements de tous les jours, dans lesquels la fortune des armes souriait tantôt aux uns, tantôt aux autres. Enfin, c'est dans ces malheureux pays que se promenèrent ces colonnes dites infernales, qui mirent tout à feu et à sac sur leur passage, semant partout la ruine et la désolation.

De ce frais et gai bocage, peuplé de bourgs et de villages, abritant une population laborieuse et intelligente, la Révolution avait fait un désert.

TOME XIII.

DOCUMENTS.

XIII ANNÉE, 7e LIV.

16

Lorsque, raconte l'annotateur de l'Histoire de la ville et du comté de Nantes, par l'abbé Travers, lorsque François Cacault voulut, après la terrible guerre, établir sa retraite artistique sur l'un des beaux sites de cette rivière de Sèvres dont il avait entendu parler, « il se hasarda tout seul à pénétrer dans le Bocage. Arrivé à Clisson, au lieu de trouver une ville peuplée et florissante, il ne vit qu'un amas de décombres au milieu d'un désert; il ne rencontra pas un seul habitant qui put le guider, pas un toit qui put lui servir d'asile. Le silence des tombeaux régnait partout. De tous côtés, les traces de l'incendie et de la destruction frappaient ses regards..... »

Que les archives des paroisses, que ces registres sur lesquels les curés enregistraient au jour le jour les actes de baptêmes, de mariages et de sépultures de leurs paroissiens aient disparu dans une telle tourmente, qui pourrait s'en étonner?

Ce qui est bien plus surprenant, c'est que quelques-unes de ces précieuses collections aient été épargnées et soient demeurées intactes dans certaines paroisses.

Quoi qu'il en soit, dans le plus grand nombre, tous les registres paroissiaux ont été anéantis et les mairies actuelles ne possèdent plus que l'état civil datant de la Révolution.

Si la destruction de ces registres constituait une perte considérable, elle n'était pas aussi complète qu'on aurait pu le craindre.

En détruisant les registres paroissiaux, les révolutionnaires n'ignoraient pas qu'ils sapaient les bases mêmes de l'ancienne société, reposant sur l'état civil des familles ; mais heureusement ils laissaient leur œuvre inachevée. Moins avisés que leurs tristes successeurs de 1871, qui, en incendiant et l'Hôtel de Ville et le Palais de Justice, firent disparaître du coup tout l'ancien état civil de Paris, minutes et grosses, ils négligèrent de détruire les registres qui se trouvaient originairement déposés dans les Présidiaux et qu'une loi du 20 septembre 1792 avait envoyés au Directoire du département.

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