«de Guyenne, jusqu'au comte de Foix-Candale; et. détail plus piquant << encore, les chefs de plusieurs communautés religieuses d'hommes et de femmes, le prieur des Carmes, celui des Augustins, etc. se mul«tiplièrent pour recommander la requête des Dalpurget, qui, grâce à «< ces nombreux et puissants protecteurs, obtinrent de rester à Bordeaux, «mais avec défense de reprendre le commerce des draps et soieries. >> A la p. 20, en Appendice, se trouve un essai sur la Géographie juive en Bretagne; puis suivent quatorze pièces justificatives, relatives surtout aux juifs de Nantes. En résumé excellente et instructive étude, dont nous devons savoir bon gré à l'auteur. S. N. T. UN COIN DE BIBLIOGRAPHIE SIMONIENNE JULES SIMON AU JOURNAL POUR TOUS Jules Simon naquit à Lorient le 27 décembre 1814. Il fit ses études jusqu'en quatrième au collège de Lorient et les termina au collège royal-communal de Vannes. Je ne m'occuperai ici que de ce qu'il a publié dans le Journal pour Tous dont il a été longtemps le directeur et qui fut, dit-on, créé, en 1855, pour lui permettre de vivre. Son père s'appelait Simon SUISSE et sa mère Vincente FONTAINE, ce qui explique pourquoi la plupart de ses articles sont signés Fontaine ou Vincent. On assure que ce qu'il a écrit de plus parfait est l'Affaire Nayl; elle eut lieu lorsqu'il était au collège de Vannes. Jules Simon la publia d'abord sous le titre de la Cour d'Assises et la signa PIERRE GUERIN (ainsi que plusieurs autres morceaux). Dans ses articles se trouvent des notices littéraires, biographiques et bibliographiques; des comptes-rendus de théâtre et quelques études sur la Bretagne. A partir de 1866, Jules Simon paraît n'avoir rien publié dans le Journal pour Tous. Les élections de 1863 l'avaient rendre à la vie publique. Le Journal pour Tous, magasin hebdomadaire et bi-hebdomadaire illustré, très-remarquablement rédigé (au moins à l'origine), a été publié par la maison Ch. Lahure du 7 avril 1855 au 30 mars 1870. La collection complète est assez rare. Il est numéroté par fascicules, de 1 à 1304, à raison de 52 numéros pour les trois p. emières années, 104 pour les suivantes. La division par tomes offre moins d'intérêt pour qui veut suivre J. Simon dans le développement de ses idées. C'est ce qui a fait, dans le tableau suivant, renvoyer non aux tomes. du recueil, mais aux années et aux numéros. TOME XIII. André ОHEIX. 12 |