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Vilaine qui figure dans le recueil de M. Lucien Decombe parle d'un seigneur de ce nom, qui fut arrêté par ordre du roi :

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A quel moment se rapporte cette « complainte » ?

LA DAME DE COETQUEN. Il y a deux romans qui ont pour sujet la dame de Coetquen: suivant un récit qui a trouvé place dans des livres sérieux, pendant l'absence du marquis de Coetquen, les parents de celui-ci, auraient servi à la marquise un breuvage qui faisait tomber en léthargie, et après avoir annoncé sa mort, on l'aurait descendue dans une des tours du château pendant qu'une grosse pièce de bois était mise dans une châsse et enterrée solennellement. Elle mourut de faim dans la tour, parce que l'intendant qui lui apportait de la nourriture fut poignardé par les frères du marquis. P. Robidou, qui raconte, d'après, semble-t-il, des récits populaires cette lugubre histoire, ajoute « que pendant la Révolution des soldats étant descendus dans la grosse tour de Coetquen avec l'espoir d'y trouver des trésors, découvrirent le squelette d'une dame ayant encore au doigt l'anneau d'or qui portait gravés son nom et celui de son époux; en faisant des fouilles dans la chapelle des Jacobins de Dinan en 1803, on trouva dans le caveau des sires de Coetquen une châsse remplie d'un morceau de bois entouré d'étoupes, et l'inscription fit reconnaître le faux cercueil dont nous avons parlé. Ce récit repose-t-il sur quelque fait historique, ou n'est-ce qu'une légende, appliquée à un château On en rencontre ailleurs de similaires? Quel est celui qui en a parlé le premier, et où se trouvent racontées d'une façon un peu précise les deux découvertes qui semblent appuyer l'existence de ce drame?

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LES PAPIERS DE LA GARAYE. Il ne s'agit pas ici des archives du château de ce nom, qui a dû en avoir, qui seraient intéressantes à retrouver; mais bien des registres et pièces de l'Hospice fondé tout auprès par le philanthrope Marot de la Garaye. Ont-ils été détruits ou les a-ton déposés quelque part, par exemple dans un des hôpitaux de Dinan ? LE LIEU DE LA BATAILLE DE SAINT-AUBIN-DU-CORMIER. La nouvelle édition d'Ogée Marteville), parle assez longuement des diverses

hypothèses sur le lieu où se livra la bataille. Ce sujet a-t-il été traité depuis La légende du pays place en un lieu très voisin de celui indiqué par l'annotateur d'Ogée, à Morouval, une rencontre entre les Normands et les Bretons, dans laquelle les premiers, d'abord vainqueurs auraient été ensuite complètement battus Y a-t-il eu deux combats à peu près dans le même endroit à des époques différentes? Cela n'aurait rien d'invraisemblable en raison de l'importance stratégique que donnait autrefois l'existence de deux routes.

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LES REVENANTS DE MORPAS. Où trouve-t-on des détails sur les hantiers de ce château, et est-il exact que Moreau ait établi dans ses caves les presses avec lesquelles il imprimait clandestinement son journal, en mettant ainsi à profit les terreurs populaires?

LE CHAMP-DOLENT.

Y a-t-il quelque rapport entre le nom donné

à un ancien quartier de Rennes et celui que portent d'autres lieux où se trouvent des mégalithes?

L'ABBAYE DE BOSQUEN.

Les papiers de cette abbaye sont-ils perdus? Existe-t-il un procès-verbal de la prise de possession par les délégués de la Nation des bâtiments abbatiaux? A t-il été fait des fouilles à l'endroit où se trouvait la statue tumulaire de Gilles de Bretagne, qui se voit maintenant au musée de Saint-Brieuc ?

LE P. MAUNOIR.

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- A-t-on publié l'acte de décès du P. Maunoir, mort à Plévin le 28 janvier 1680, et le récit de ses funérailles? LE DÉBARQUEMENT DE JEAN DE MONTFort.

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Sait-on au juste l'en

non loin de Saint-Malo, où Jean de Montfort débarqua à

son retour d'Angleterre le 3 août 1379 ?

On connaît le roman du

LES LOUPS DE LA FORÊT DE RENNES. Loup blanc par Paul Féval, dont la scène est placée dans la forêt de Rennes. Y a-t-il eu réellement une association du genre de celle qui figure dans son très intéressant récit ?

LA CROIX DU SAINT-ESPRIT PRES DINAN. D'après P. Robidou, Histoire et panorama d'un beau pays, les habitants du hameau du Saint-Esprit où l'on voit la jolie croix de ce nom, attribueraient l'érection du monument au duc de Lancastre, et il raconteraient à ce sujet une anecdote assez piquante. Quelle est cette anecdote qui n'est pas autrement indiquée ?

SOUVENIR D'ABÉLARD. D'Amezeul assure que le souvenir d'Abélard vit encore dans les populations de la presqu'île de Rhuys; seulement, lorsqu'on prie quelque marin ou quelque paysan de raconter son histoire, il l'habille à sa façon, et le présente comme un diable ou comme un ange, selon qu'il est libéral ou ultramontain. (Légendes du Morbihan, p. 261). Qu'y a-t-il de vrai dans l'assertion de cet auteur?

LES REGISTRES DE L'ÉGLISE DE LA MOUSSAYE.

Habasque dit que vers

1830 les registres de l'état-civil des protestants de la Moussaye en Plénée se trouvaient entre les mains de M. Bellanger, juge au tribunal civil de Saint-Brieuc. Ces registres ont-ils été déposés aux archives des Côtes-duNord, ou en quelles mains se trouvent-ils actuellement ?

D'autres registres seraient intéressants à retrouver, comme ceux de l'ancienne église du Bordage en Ercé près Liffré. Il n'a pas été jusqu'ici possible d'en retrouver la trace.

LES PAPILLONS ET LES ÉPIDEMIES EN BASSE-BRETAGNE.

En 1733, il

y eut en Basse-Bretagne beaucoup plus de Sphinx atropos ou papillons tète de mort que d'habitude, on leur attribua une épidémie qui se manifesta à cette époque. J'ai lu quelque part que l'on essaya par divers moyens de rassurer les populations. L'histoire de cette terreur a-t-elle été racontée quelque part?

LE BASILIC DE DINAN. Il y aussy une autre place appelée le Marcheix, au haut de laquelle se voit un fort grand puits, dans lequel il y a environ cent années, il se trouva un basilicq qui par son effet tua un grand nombre de personnes et fut comblé de chaux vive pour lors. (A. DE LA BORDERIE. Documents inédits sur l'histoire de Dinan : Dinan en 1635 Mosaïque bretonne, p. 18). Il y a eu ailleurs, et notamment à Rennes des accidents analogues: leur a-t-on aussi attribué une cause? ANCIENS CALENDRIERS BRETONS. Quelqu'un s'est-il occupé de rechercher et de cataloguer les calendriers bretons antérieurs à ce siècle? A quelle époque remontent les plus anciens que l'on connaisse ?

LES COSTUMES BRETONS DANS L'ICONOGRAPHIE. Existe-t-il un travail dans lequel on ait relevé sur les anciennes verrières, les vieux tableaux votifs ou les sculptures, d'anciens costumes de gens du peuple de la Bretagne ?

LES ANCIENS ÉPIS EN POTERIE. On voyait naguère encore sur les lucarnes de beaucoup de maisons en Haute-Bretagne, sur leur faîte, et aussi sur quelques châteaux des épis en terre vernissée. Ils représentaient divers personnages, des gens à cheval, quelquefois des animaux. A quelle époque remontent les plus anciens et où étaient-ils pratiqués ? On en a fait beaucoup à la Poterie près Lamballe; mais les diverses autres fabriques bretonnes devaient aussi en faire. Ces fabriques ontelles exécuté pour des châteaux des décorations armoriées, destinées à en orner l'extérieur ?

LES AVENUES ABATTUES PAR PUNITION. On lit dans le Voyage du Finistère de Cambry que « la plus sévère punition que pût subir un gentilhomme breton, quand il s'était déshonoré par une lâcheté. par une bassesse, était, il y a peu de temps encore a destruction de la longue

avenue de chênes qui conduisait à son château. » Connaît-on plusieurs exemples de ce châtiment, par qui était-il ordonné, et quelle était la façon de procéder? Existe-t-il des procès-verbaux la constatant?

NAPOLÉON EN BRETAGNE.

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D'après Cayot-Delandre, Napoléon au

rait passé des vacances au château de Callac, chez M. de Marbeuf. Ce

fait est-il exact?

SAINT-AMANT EN BRETAGNE. - Le poète Saint-Amant a passé quelque temps au château de Coyboh en Guer. C. D. 307.

cuments sur son séjour dans ce manoir?

A-t-on quelques do

Pourrait-on

RÉSIDENCES DE DIVERS PERSONNAGES EN BRETAGNE. établir d'une façon certaine, quels sont les anciens chefs, comtes ou ducs bretons ayant résidé jadis au fameux château de Sée (Castrum Seium), sur les bords de l'Isac, en la commune actuelle de Plessé (Loire-Inférieure), avant la fin du XIe siècle. A quelle époque et dans quelles circonstances fut-il détruit?

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UN MANUSCRIT A RETROUVER. L'Histoire de la Seigneurie ecclésiastique de Saint-Malo écrite en 1709 par Porée-Duparc se compose de deux manuscrits, dont l'un contenant la première partie est à la Bibliothèque de Saint-Malo. La seconde appartenait à M. Bayard, recteur de Rocabey, aujourd'hui décédé. Qu'est devenue cette seconde partie?

RÉPONSES

LES COSTUMES BRETONS DANS L'ICONOGRAPHIE POPULAIRE.

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- M. André dans son ouvrage sur la Verrerie en Bretagne cite un très petit nombre de représentations de gens du peuple. Dans une des verrières de l'église des Iffs. (Vie de saint Yves), plusieurs personnages semblent appartenir aux classes inférieures; un homme du peuple offre à un seigneur une charte roulée. Cambry citait parmi les personnages des vitraux de Guéodet détruit en 1825 une femme du peuple.

A la chapelle de saint Fiacre est un joueur de biniou. Cayot-Delandre, p. 453.

BIBLIOGRAPHIE

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LA CHRONIQUE DE NANTES. M. René Merlet, archiviste d'Eure-etLoir, vient de publier une édition critique de la Chronique de Nantes1, qui lui fait le plus grand honneur. Il l'a dédiée à M. de la Borderie par reconnaissance pour le concours que celui-ci lui a prèté dans ce travail. Parler d'une édition, ce n'est même pas assez dire. Il s'agit d'une véri

Chez Picard, à Paris, in-8° de LXII-165 p. Prix: 3 fr. 75.

table reconstitution de ladite Chronique. Car sur quarante-huit chapitres, dont elle se compose, vingt-huit seulement ont été publiés par D. Lobineau au siècle dernier et encore d'une manière très fautive Ce qui ajoute au mérite de l'éditeur, c'est qu'il a fait cette reconstitution par son propre travail, sans avoir à sa disposition ni manuscrit original de la Chronique, ni copie intégrale. Il l'a reconstituée par lambeaux à l'aide du Chronicon Briocense de dom Martène, de Pierre Le Baud, et d'un manuscrit de M. de la Borderie, mais en fournissant naturellement la preuve que ces fragments faisaient bel et bien partie de l'écrit primitif. M. Merlet a rendu par là un grand service à l'histoire de Bretagne. Nous l'en félicitons avec d'autant plus d'empressement que son texte est accompagné de notes nombreuses, où il fait preuve d'une critique judicieuse et éclairée. Nous regrettons cependant qu'il n'ait fait aucun renvoi aux travaux publiés dans cette Revue. Il aurait pu y trouver la confirmation de ses propres assertions, notamment dans une Etude sur les origines littéraires de la Bretagne (année 1891), et dans une autre sur la Vie et le culte du roi saint Salomon (année 1895).

x..!

LES JUIFS EN BRETAGNE AU XVIII SIÈCLE, par Léon Brunschvicg avocat'. - M. Brunschvicg est un de ces infatigables travailleurs, qui se délassent des préoccupations parfois fort lourdes du barreau, en cultivant l'histoire nantaise dans ses attrayants enseignements. Cette étude très intéressante fait suite à plusieurs autres sur le mème sujet, et aussi bien traitées. Il emprunte ses citations, presque toujours inédites, aux archives d'Ille-et Vilaine, à celles de Nantes, Chambre de commerce et Tribunal civil, au Morbihan, au Finistère, aux Côtes-du-Nord, etc...

On sait peu de choses sur les juifs en Bretagne, dit avec raison notre auteur; mais grâce à son initiative ce point assez obscur s'éclaircira, cette lacune sera comblée.

Citons au hasard un alinéa.

« Les Dalpurget, riches marchands de soieries et d'étoffes, établis à Bordeaux, d'où ils rayonnaient sur tout le royaume de père en fils, << depuis plus d'un siècle, avaient une réputation de probité et d'honnê<«<teté dont en 1740, lors de difficultés qu'ils eurent à vaincre de la part << de commerçants bordelais, les plus hauts personnages se plurent à <«< témoigner. Les princesses de Conti et de Rohan, le parlement presque <<< tout entier, d'autres magistrats influents, plusieurs gentilshommes des plus importants, depuis le marquis de Montferrant, grand sénéchal

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En vente chez les principaux libraires. 1837, in-8°, 36 pp.

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