SEIZIÈME DEGRÉ. Yves de Trogoff, écuyer, seigneur de Govellic, de Kerbino, etc., fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction, par arrêt du 29 août 1669, ainsi que son fils et ses cousins, seigneurs de Boisguezennec, de Kerharan et de Kerbiguet. (Pièces justificatives). Le 2 mai 1670 « Yves de Trogoff, s « du Goueslic, propriétaire du lieu noble de Bottilio, et autres << lieux et métairies nobles..., fait déclaration de servir un «< cavalier ». (Déclaration des terres nobles de Tréguier. Arch. des Côtes-du-Nord. C. 7). ་་ Le 17 juillet 1657, il épousa, dans l'église de Merzer, Anne de Becmeur, originaire de Saint-Aaron, en Bourbriac (Reg. du Merzer. Note de Madame la marquise de Chamillart. De ce mariage issut Maurice qui suit. Deux familles bretonnes du nom de Becmeur, bien que portant des armes différentes, ont pour auteur commun, Guillaume de Becmeur, sieur de Loqueltas, époux de Plésou du Disquay, tous deux vivants à la fin du XVe siècle. Les sieurs de Loqueltas, maintenus le 29 juillet 1668, portaient d'argent au pin arraché de sinople. Les sieurs du Garz, de Coatridou et du Resto, maintenus le 22 juin 1669, portaient d'argent à sept mâcles de gueules 3 3 1. Sans aucun doute Anne de Becmeur sortait de cette dernière branche possessionnée en la paroisse de Bourbriac. : DIX-SEPTIÈME DEGRÉ Maurice de Trogoff, écuyer, seigneur de Kerbino, est compris dans l'arrêt de noblesse obtenu par son père, le 29 août 1669. Il épousa Marguerite de Rosmar, veuve, le 25 décembre 1690, de messire Yves de Kergariou, sgr de Portzamparc. De ce mariage il n'eut pas d'enfant. Cette alliance fut de courte. durée, car sa femme mourut en 1701, et avant cette époque elle avait contracté une troisième alliance avec Claude de Trogoff, sgr de Kerbiguet (Voir le précédent 16 degré. Les Rosmar portaient d'azur au chevron d'argent accompagné de trois molettes de même 2. 1. Marguerite de Rosmar était fille de Jacques de Rosmar, sgr de Rungoff, mort en 1671, marié en 1640, à Françoise Olymant, dame de Kerneguès, laquelle mourut au château de Portzamparc, en 1688. Elle avait un frère et une sœur, savoir : Claude de Rosmar, dont la fille aînée épousa messire Eléonore-Marie Dumaine, comte du Bourg, maréchal de France; et Charlotte-Louise de Rosmar, femme, le 23 aout 1675, de messire Jean de Kerlech du Chastel, sgr de Kercadio. De son premier mariage avec Yves de Kergariou, sgr de Portzamparc, elle eut deux fils: 1° Marc-Louis, baptisé le 10 juin 1689, mort jeune; 2° Yves, inhumé à l'âge de 20 mois, le 8 avril 1691. (Article tiré de nos Archives et des Notes de madame la comtesse du Laz) (A suivre). Vte LOUIS URVOY DE PORTZAMPARC. BRANCHE DE KERBIGUET XIV ROLLAND DE TROGOFF, Sgr de Boisguezennec (1614-51) ép. Anne de la Bočxière (§ V). XV FRANÇOIS DE TROGOFF fait la branche de Boisguezennec (§ V). GUILLAUME DE TROGOFF, Sgr de Kerbiguet (1624-93) ép. Catherine Bobony. 3o Le 6 octobre 1721, FRANÇOISE-RENEE TROGOFF, Sgr de Govellic YVES-JOSEPH DE TROGOFF, sgr de Kerbiguet (1677-1720) ép. en 1703. Marie-Rose Conen, dame de Lacan. JEAN-LOUIS DE GILLONNE-CLAUDE DE TROGOFF, née en 1704. ép. en 1705-29 ép. en 1726, Rose-Louise-Jeanne de 1729 Jacques-Ignace Gallays, sgr de Belle-Isle. Rollon. FRANÇOISE-ROSE JEANNE GUILLEMETTE CATHERINE DE (1727). (1728). FÉLIX-JOSEPHI ANNE-LOUISE HYACINTE-JEAN-LOUIS (1732). TROGOFF DE TROGOFF enseigne de vaisseau (1735-73). BRANCHE DE GOVELLIC X GUILLAUME DE TROGOFF fait les branches de Rocumelen. Kerelleau, Coatalio et Kerdrogon. JEAN DE TROGOFF ép. Marguerie le Moal, dame de la Villeneuve. YVES DE TROGOFF fait les branches de Boisguezennec et de Kerbiguet. YVES DE TROGOFF [peut-être le même ép. Marguerite Bocher. CHARLES DE TROGOFF épouse Jeanne du Hallé. GILLETTE DE PIERRE DE TROGOFF, Sgr de Govellic. (1610) GUILLAUME DE TROGOFF. chanoine de Tréguier. HÉLIETTE DE TROGOFF. JULIENNE DE FRANÇOISE DE DE XVI YVES DE TROGOFF, sgr de Govellic, ép. Anne de Becmeur. MAURICE DE TROGOFF. Ser de Kerbino. ép. Marguerite de Rosmar, veuve d'Yves de Kergariou, sgr de Portzamparc, et remariée à Claude de Trogoff, sgr de Kerbiguet 16 degré de cette branche ÉTUDES SUR LA TERREUR A NANTES LA COMPAGNIE MARAT ET AUTRES AUXILIAIRES DU COMITÉ RÉVOLUTIONNAIRE Le régime de la Terreur n'a pas seulement fait périr à Nantes un grand nombre d'hommes, de femmes, et d'enfants, il a aussi, en permettant des pillages et des vols de toutes. sortes, causé aux fortunes privées des habitants des dommages incalculables. Quelques-unes des violences, exercées contre les personnes et les propriétés, ont été le résultat du concours de Carrier et du Comité révolutionnaire établi à Nantes avant son arrivée, mais, en étudiant les choses de près, il apparait que Carrier et le Comité révolutionnaire se partagèrent le travail. Le représentant acheva, par des supplices variés, la destruction des débris de l'armée vendéenne; le Comité s'attacha surtout à persécuter et à piller les Nantais. Pour mettre les Nantais à la raison, de la façon que l'entendaient et le disaient les membres du Comité révolutionnaire, le personnel ordinaire de la police était insufisant. Ce personnel comptait d'ailleurs dans ses rangs des gens relativement honorables, qui ne se seraient pas prêtés à tous les XIII ANNÉE, 7° LIV. TOME XIII. NOTICES. 26 |