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hillac, fille unique du chevalier Fourché de Quéhillac, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de St-Louis. Le chevalier de Brehier avait pour frère aîné : Pierre-François II, baron de Brehier, sgr des Joussardayes, dont le second fils, M. Alfred-Olivier-Marie de Brehier, est l'aimable érudit à l'obligeance duquel nous devons les derniers degrés de la branche du Boisguezennec, et plusieurs renseignements intéressants.

Les le Chauff portent; d'argent au pigeon d'azur surmonté de deux croissants adossés de gueules. Louis-Mathurin-Modeste était fils de Mathurin-Charles-Marie le Chauff, chevalier, seigneur de la Barbouenais et des Champs et d'Agathe-Mathurine de Quéhéon.

Les Rocher de la Rouaudière portent d'argent au greslier de sable accompagné en chef d'une tête de leopard de même, lampassée de gueules. Ils ont été maintenus dans leur noblesse le 25 octobre 1668, au rapport de M. de Langle.

Les Anneix de Souvenel portent : d'azur à l'étoile d'argent, accompagnée de trois croisettes pattées de méme.

VINGT-ET-UNIÈME DEGRÉ.

Hippolyte-Paul-Marie, comte de Trogoff de Boisguezennec, né à Cintré le 30 septembre 1809, mort à Bains, le 21 avril 1843, épousa à Bains, près Redon, le 27 novembre 1837, Marie-Louise du Fresche de la Villeorion, dame de la Giraudais, dont deux enfants :

1° Charles-Auguste-Marie, qui suit :

2° Henriette-Marie-Caroline de Trogoff de Boisguezennec, née à la Giraudais le 5 février 1842, mariée à Bains le 26 octobre 1862, avec Victor-Emile de Pioger, dont elle eut deux fils.

Les Fresche de la Villeorion portaient d'argent à trois lapins de sable. Marie-Louise était fille de Charles du Fresche de la Villeorion et de Marie de Carheil de la Guichardaye.

Les Pioger portent d'argent à trois écrevisses de gueule en pal. Victor-Emile etait le troisième fils de Pierre-Marie-Joseph de Pioger, chevalier de la Légion d'honneur, ancien volontaire de Charette, et d'Eulalie de Monti de Bogat.

VINGT-DEUXIÈME DEGRÉ.

Charles-Auguste-Marie, comte de Trogoff de Boisguezennec, né à la Giraudais, le 10 mars 1839, a épousé à Rennes, le 12 octobre 1869. Elisabeth-Marie-Adélaïde Michel de Monthuchon, aujourd'hui décédée, dont il a quatre enfants.

1° Yves-Marie-Anne-Joseph de Trogoff de Boisguezennec, né à la Giraudais le 31 juillet 1871;

2o Marie-Adélaïde-Bonne-Victoire de Trogoff de Boisguezennec née à Rennes le 12 décembre 1872, mariée dans la chapelle de la Giraudais, le 26 novembre 1895, au vicomte Joseph de Saint-Germain ;

3 Germaine-Marie-Henriette-Emilie de Trogoff de Boisguezennec née à Rennes le 6 juin 1877;

Pierre-Anne-Hubert-Marie-Louis de Trogoff de Boisguezennec né à Rennes le 6 avril 1878.

Les Michel de Monthuchon, originaires de Normandie et établis en Bretagne, portent : d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre coquilles de même.

Elisabeth-Marie-Adélaïde née à Rennes le 20 octobre 1838 était fille de Charles-Louis-Emile Michel de Monthuchon, décédé à Monthuchon (Manche) le 3 septembre 1848, et d'Adélaïde-MarieJoséphine de Derval, fille elle-même du comte François-Marie Laurent de Derval et l'Adélaïde-Marie-Charlotte de Bourgblanc. voir l'article Derval, au 18me degré de la branche de Kerdrogon et renseignement de M. F. Saulnier).

Les Saint-Germain, originaires de Normandie, portent: de gueules - Alias: au chevron d'argent, accompagné de trois besants de méme. de gueules à trois besants d'argent 2. 1.

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ENDANT l'assaut, Félix de Landemont était tombé frappé

d'une balleau front; quatre paysans avaient été blessés:

Pierre Crosnier, de la Rouxière, Etienne Clémenceau, de Saint Herblon, François Briant, de Maumusson, et Mathurin Cérifier, de Pouillé. Le premier avait les deux pieds traversés par une balle, le second le fémur droit fracturé. Les deux autres étaient plus gravement atteints; ils moururent des suites de leurs blessures.

Cependant les libéraux se retiraient en bon ordre; les grenadiers protégeaient la retraite et défendaient courageusement chaque haie et chaque talus (deux de leurs officiers avaient reçu des blessures mortelles). Ils parvinrent à gagner la forêt de Saint-Mars, mais en un point nouvellement coupé où ils ne

Voir la livraison de mai 1897.

Il fut blessé, et non tué comme le dit l'abbé Deniau, dans son Histoire de In Vendée.

TOME XIII.

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NOTICES. XIII ANNÉE, 6o LIV.

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trouvèrent qu'un abri illusoire. Après une poursuite d'une demi-lieue, voulant faire cesser un combat qui menaçait de trainer en longueur, la Rochemacé donna lordre à Dunstan de Kersabiec de déborder le flanc gauche de l'ennemi, en filant le long d'une haie touffue. Ce mouvement eut un plein succès; les soldats du 31°, craignant d être enveloppés, se retirèrent avec une grande précipitation. Arrivés au petit ruisseau qui se jette dans l'Erdre à queiques centaines de mètres au sud de Bonnœuvre, ils sautèrent dans l'eau rendue profonde par les pluies des jours précédents, et passèrent sur l'autre rive en élevant leurs fusils au-dessus de leur tête.

Les libéraux rentrèrent le soir même à Candé, avec plusieurs voitures de blessés. Combien eurent-ils d'hommes hors de combat? Il est difficile de l'estimer très exactement, car en 1832, l'autorité militaire avait l'ordre de cacher soigneument les pertes éprouvées par la troupe dans ses rencontres avec les chouans; pourtant, d'après divers témoignages d'habitants du pays contemporains des événements, il est permis de supposer que l'affaire de Riaillé coûta au bataillon près du tiers. de son effectif. Les légitimistes avaient pris l'offensive avec une telle impétuosité qu'ils souffrirent fort peu du feu de l'ennemi. Ajoutons que les paysans tiraient mieux que les soldats du 31o, et l'on s'expliquera facilement la grande disproportion existant entre les pertes des deux partis.

Les principaux officiers de la division d'Ancenis appartenaient tous à la noblesse ou à la bourgeoisie, ils firent vaillamment leur devoir; c'étaient sans exception des hommes d'un courage éprouvé. Quant aux paysans, ils furent d'une bravoure, d'un sang-froid et d'une discipline admirables pendant toute la durée du combat. Parmi ceux dont la conduite fut la plus remarquée, en y comprenant les blessés cités précédemment, nous nommerons: Jean Alos, de Pannecé, blessé au bras droit; Pineau, blessé grièvement (il mourut peu de temps après); Mathurin Bélarde, de Couffé, blessé Pierre Moriceau, de Carquefou, blessé à la main

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