a en la paroisse de Treziguy... au manoir de Boisguezennec le

15 juin 1628. Rolland de Trogoff,- Villeneuffve et F. le Du, notaires royaux ». (Arch, de la Loire-Inférieure. B. Jon de Lannion, par

de Louannec).

Rolland de Trogoff, dont le rachat fut payé le 12 février 1651 (Aveu de 1678, cité au 16° degré) avait épousé Anne de la Boëxière, de la maison de Restolles, dont il eut huit enfants: 1° François qui suit.

2o Pierre de Trogoff, écuyer, sgr de Kerharan, sénéchal des Reguaires de l'évêché de Tréguier, maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction, par arrêt du 29 août 1669, curateur en 1673 de son neveu Pierre, sgr de Boisguezennec, épousa Fiacre de Trémenec, dont il eut au moins deux enfants: A. Honorat-Auguste de Trogoff, maintenu avec son père le 29 août 1669.

B. Renée de Trogoff, née à Tréguier le 30 mars 1671, baptisée le 14 avril suivant, ayant parrain écuyer Guillaume de la Boëxière, s' de Restolles, et pour marraine Renée le Merdy, dame du Parc-Tuomelin (Reg. de Tréquier note de Mm la Mise de Chamillart).

3 Guillaume de Trogoff, auteur de la branche de Kerbiguet, qui suivra au § VII.

4° René de Trogoff, baptisé à Louannec, en 1635, ayant pour parrain noble homme René de Trogoff, sgr de... (Reg. de Louannec, ibid).

5° Yvonne de Trogoff, fille aînée de Boisguezennec, qui épousa, en 1657, dans « la chapelle de Saint-Sébastien, proche le manoir de Boisguezennec, escuyer René Périchon, sgr de Pratanscoul, Kerverret, natif de la Roche-Derrien en présence de Mme de Boisguezennec, la douairière; de Ms de Boisguezennec; Pierre du Bourblanc-Lapreville, Guy de "Montfort; François de Trolong; Jean-Baptiste de Loz; Mathieu de Villeneuffve... » (Reg. de Louannec, ibid). Elle en eut au moins un fils, Guillaume Périchon, né le 4 avril 1663, et baptisé à la Roche-Derrien, le 18 juin suivant, ayant pour

parrain «< messire Guillaume-Louis le Borgne de Coatanavay, «<et pour marraine dame Anne de la Boessière, dame du Bois<< guezennec, en présence de Hélène Pastour, Marie le Meray, Françoise Michel, Françoise Hamon, Claude le Noir, René Périchon, Mathurin Quemper, Françoise de Trogoff, Marie « de Trogoff, Marie de Trogoff, Pierre de Trogoff, Pierre de << Trogoff ». (Reg. de la Roche-Derrien, ibid).

((

((

6o Marie de Trogoff, dame de Kerbellec, maintenue le 29 août 1669. Elle épousa à Louannec, le 29 mai 1656, messire Claude le Noir, s' du Val. (Reg. de Louannec, ibid).

7° Autre Marie de Trogoff, dame de Chef du Bois, maintenue le 29 août 1669. Voici son acte de décès: « Demoiselle << Marie de Trogoff, dame du Boisguezennec, très vertueuse « sœur du Tiers-Ordre de saint François, agée d'enuiron 71 << ans, mourut le 13 iour de januier 1701, après auoir receu <«<les sacremens de penitence, d'eucharistie et d'extreme<«<onction, et fust enterrée le iour suivant en l'église de Saint« Jan du Baly, parroissialle de Lannion, en presence de messire François-Michel de Trogoff, cheualier, sgr du Bois«guezennec, etc. et de demoiselle Louise Lesné, demoiselle << de Coathuon, qui signent, et de plusieurs autres. (Signé :) François-Michel de Trogoff. - Louise Lesné.-J. Gueguen, << vicaire de Lannion. » (Reg. de Lannion — Cé par M. le Ce de Rosmorduc).

(<

8 Hélène de Trogoff, baptisée à Louannec, en 1638, ayant pour parrain écuyer Pierre de Trogoff, sgr du Goueslic. (Reg. de Louannec, ibid).

Anne de la Boexière devait être tante de Guillaume de la Boexière, sgr de Restolles, qui fut, en 1669, tuteur de son petit-fils, Pierre de Trogoff, sgr de Boisguezennec; sœur de Jean de la Boexière, sgr de Restolles, marié, en 1634, à Louise de Mordelle, de la maison de Chateau-Goëllo; et fille de Charles de la Boexière, sieur de la Fontaine-Platte, et d'Yvonne de la Cuisine, de la maison de PoullanGohier. M. de Trogoff de Kerelleau lui donne un écu d'argent à six annelets d'azur 3. 2. 1. Les mss. de la réformation disent de

gueules à sept mûcles d'or 3. 1. 3; mais M. Kerviler (Bio-Bib. Bret. fait porter à la branche de la Fontaine-Platte : de gueules à six annelets d'or.

Les Tremenec portaient d'argent fretté de gueules, au franc canton d'azur chargé de trois cotices d'argent. Ils ont été maintenus dans leur noblesse d'extraction par arrêts des 28 mai 1669 et 28 juillet 1670, en prouvant dix générations.

René Périchon, sieur de Pratanscoul, se désista de sa noblesse le 25 septembre 1668; et Guillaume, son fils, alors qualifié sieur de Kerverseau, en la Roche-Derrien, fut débouté sur défaut en l'audience du 7 juillet 1670, au rapport de M. Huart. René Périchon était vraisemblablement frère de Marguerite Périchon, femme de François de Trogoff, seigneur de Kerdogon (15° degré de la branche de Kerdrogon); tous deux enfants d'écuyer Charles Périchon, sieur de Pratanscoul et de Catherine de Chef du Bois, dame de Kerverseau. En 1669 René Périchon était tuteur d'Alain-Claude de Trogoff, seigneur de Kerdrogon, son neveu (16 degré de la branche de Kerdrogon); Les Périchon portent de gueules à six billettes d'argent 3.2.1.

Claude le Noir, sieur du Val, maintenu d'ancienne extraction, par arrêt du 26 janvier 1669, portait d'azur à trois chevrons d'or, au franc canton (aliàs : quartier) de gueules chargé d'une fleur de lys d'argent. Il était fils puiné de Guillaume, sieur de Carlan, et de Marie Rufflet.

(A suivre).

Vio LOUIS URVOY DE PORTZAMPARC.

IX

JEAN DE TROGOFF, chevalier, sgr du Pellinec, [1463-99] ép Marguerite de Rocumelen [voir ; I.

JEAN II DE TROGOFF, Sgr de la Villeneuve, ép. Françoise le Marant, morts vers 1553.

lit issurent.

FRANÇOIS I DE TROGOFE, Sgr de Villeneuve [1601-26] ép. 1 Marguerite de Coetmen, dame de Boisguezennec; 2 Jacquette Cillart. Du premier

ROLLAND DE TROGOFF, Sgr de Boisguezennec 1614-51 ép. Anne de la Boexière.

FRANÇOISE DE TROGOFF, dame de la Villeneuve, ép. Yves de Lisle

LA DIVISION D'ANCENIS

EN 1832

COMBAT DE RIAILLÉ

D

ès les premiers jours de l'année 1831, le général Clouet1 avait offert le commandement de la division d'Ancenis

à M. de la Rochemacé, royaliste d'une bravoure et d'un dévouement éprouvés. Celui-ci refusa tout d'abord de servir la cause d'Henri V autrement qu'en simple volontaire, car il ne ressentait ni sympathie ni confiance pour le marquis de Coislin qui devait commander le corps d'armée formé par les divisions de Guérande, d'Ancenis et de Chateaubriant; cependant, vaincu par les instances de M. de Charette, il céda et dès lors, sans perdre un instant, de concert avec le médecin Dangais, il commença ses travaux d'organisation. Il

'D'une famille originaire de Lorraine, anoblie en 1511, Clouet sortit de l'école de Metz en 1811. Il fit les campagnes d'Autriche, d'Italie, de Prusse, de Pologne d'Espagne. Blessé à Lutzen, nommé colonel et baron de l'Empire, il fut de nouveau blessé à Interboch. Fait prisonnier et envoyé à l'ile de Rugen, il réussit à s'évader, traversa l'Allemagne et arriva en Bohême, où, pour vivre, il donna des leçons de musique et d'italien. Il rentra en France après l'abdication de Napoléon, s'attacha sincèrement aux Bourbons et leur témoigna depuis lors une constante fidélité. Confirmé dans son titre de baron par la Restauration, décoré de Saint-Louis, il prit part à l'expédition d'Alger. Il était genéral de brigade en 1830. La duchesse de Berry le nomma commandant en chef de l'armée dite de Bretagne, armée composée de tous les corps de la rive droite de la Loire : Finistère et Morbihan (Cadoudal), Côtes-du-Nord (général Brèche), Ille-et-Vilaine et Bas-Maine (Pontfarcy).