Lettres de la Marquise Du Deffand à Horace Walpole, depuis comte d'Orford, écrites dans les années 1766 à 1780: auxquelles sont jointes des lettres de Madame Du Deffand à Voltaire, écrites dans les années 1759 à 1775 : publiées d'après les originaux déposés à Strawberry-Hill, Volume 1Chez Treuttel et Würtz, 1812 - 364 pages |
Contents
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Common terms and phrases
Adieu assez aurait avez Bouflers c'était Chamrond choses comte comtesse content Conti couvent Craufurd crois d'Aiguillon d'Albon dame demain dimanche dire duc de Choiseul duchesse de Choiseul écrire écrit ennuyeux envoyer êtes fâchée femme fille grand-papa grand'maman heures homme Horace Walpole j'ai j'aime j'aurais j'en jamais jeudi jours juge l'abbé Barthélemi l'amitié l'ennui l'esprit lettres de madame long-temps lord lord Rochford Louis XV Luxembourg Luynes m'avez m'en madame de Forcalquier madame de Jonsac madame de Mirepoix madame de Sévigné madame de Vichy madame du Barri madame du Deffand mademoiselle Clairon mademoiselle de Lespinasse mander mardi maréchale MARQUISE DU DEFFAND matin ment mercredi mesdames mieux milady Mme DU DEFFAND monde n'ai n'en nièce parler passer pense personne persuadé peut-être plaisir portrait président président Hénault prince prince de Conti raison ridicule rien Robert Walpole sais Selwyn sentiment sera soir souper Strawberry-Hill trouve tuteur vérité voilà Voltaire voulez Walpole
Popular passages
Page 210 - Il me reste de cette lecture beaucoup d'opinion de son esprit, peu d'estime de son cœur, et nul goût pour sa personne ; mais, je le dis, je persiste à ne la pas croire fausse.
Page 80 - Je suis bien sûre que vous vous accoutumerez à Montaigne; on y trouve tout ce qu'on a jamais pensé, et nul style n'est aussi énergique : il n'enseigne rien, parce qu'il ne décide de rien ; c'est l'opposé du dogmatisme : il est vain , et tous les hommes ne le sont-ils pas? et ceux qui paraissent modestes ne sont-ils pas doublement vains? Le je et le moi sont à chaque ligne, mais quelles sont les connaissances qu'on peut avoir, si ce n'est pas le je et le moi?
Page 261 - Il n'y aurait que deux plaisirs pour moi dans ce monde, la société et la lecture. Quelle société trouve-t-on? Des imbéciles qui ne débitent que des lieux communs, qui ne savent rien, qui ne sentent rien, qui ne pensent rien; quelques gens d'esprit pleins d'eux-mêmes, jaloux, envieux, méchants, qu'il faut haïr ou mépriser. Enfin, tout ce qui est, est bien; c'est un bonheur de n'avoir rien à regretter; il vaut mieux avoir vécu que d'avoir à vivre.
Page 306 - Ce Saint-Lambert est un esprit froid , fade et faux ; il croit regorger d'idées, et c'est la stérilité même; sans les roseaux , les ruisseaux , les ormeaux et leurs rameaux , il aurait bien peu de choses à dire.
Page 308 - Ah! que vous en parlez avec justesse! le plat ouvrage! Point de suite, point d'imagination ; une philosophie froide et déplacée ; un berger et une bergère qui reviennent à tous moments ; des apostrophes sans cesse, tantôt au bon Dieu, tantôt à Bacchus ; les mœurs et les usages d'aucun pays.
Page 312 - S'il suffit de ne point nier, à la bonne heure, mais cela ne suffit pas. Comment peut-on, se décider entre un commencement et une éternité, entre le plein et le vide? Aucun de mes sens ne peut me l'apprendre; que peut-on apprendre sans eux?
Page 313 - Voilà le portrait des plus gens de bien. Dans les autres sont l'intérêt, l'envie, la jalousie, la cruauté, la méchanceté, la perfidie. Il n'ya pas une seule personne à qui on puisse confier ses peines, sans lui donner une maligne joie et sans s'avilir à ses yeux. Raconte-t-on ses plaisirs et ses succès? on fait naître la haine. Faites-vous du bien? la reconnaissance pèse, et trouve des raisons pour s'en affranchir.
Page 80 - Le je et le moi sont à chaque ligne, mais quelles sont les connaissances qu'on peut avoir, si ce n'est pas le je et le moi ? Allez, allez, mon tuteur, c'est le seul bon philosophe et le seul bon métaphysicien qu'il y ait jamais eu.
Page xx - C'était la plus belle amitié du monde pendant six semaines : au bout de ce temps-là, elle s'est ennuyée de cette vie et a repris pour son mari une aversion outrée...
Page 310 - J'ai conté et non pas lu à la grand'maman, qui me l'a fait conter au grand'papa, le canevas de votre poême', qui a eu un succès infini.