OEuvres d'Aristote, Volume 1Ladrange, 1848 |
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absolue Aristote Athènes avant J. C. blique bonheur Carthage causes CHAPITRE chiavel choses cité citoyens classe Clisthène communauté constitution Corinthe Cousin Crète d'Aristote démagogie démocratie Diodore de Sicile dire diverses division doit doivent Dorier également éléments enfants Éphores esclaves espèces Esprit des Lois États évidemment femmes fonctions fortune garchie général Gottling Grèce guerre haut Hérodote hilotes hommes libres individus juge juste l'âme l'aristocratie l'autre l'éducation l'égalité l'esclavage l'esclave l'État l'homme l'oligarchie laboureurs Lacédémone Laërte législateur livre lois Lycurgue Machiavel magistrats magistratures maître ment mérite minorité monarchie Montesquieu Müller musique nature nécessairement objet oligarchies parfaite pauvres pénestes pensée Périandre peuple peuvent Phaléas philosophe Platon politique Polybe pouvoir premier principe propriété publique puisse qu'Aristote question raison repas communs république reste révolutions riches richesse royauté science septième sera seul Socrate Solon souveraineté Sparte spéciale suiv sujet surtout système théorie tion tique toyens trad tyrannie vertu VIII
Popular passages
Page v - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page cxlii - C'est pourquoi je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n'étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours en idée quelque nouvelle réformation...
Page vi - Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme...
Page xxv - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Page xcii - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 224 - ... ils sont politiquement indisciplinables , et n'ont jamais pu conquérir leurs voisins. En Asie , au contraire , les peuples ont plus d'intelligence, d'aptitude pour les arts ; mais ils manquent de cœur, et ils restent sous le joug d'un esclavage perpétuel. La race grecque, qui topographiquement est intermédiaire , réunit toutes les qualités des deux autres.
Page cviii - Platon parle d'une république fondée sur la vertu , et nous parlons d'une monarchie. Or , dans une monarchie où , quand les charges ne se vendraient pas par un règlement public , l'indigence et l'avidité des courtisans les vendraient tout de même, le hasard donnera de meilleurs sujets que le choix du prince.
Page 22 - Quand on est inférieur à ses semblables autant que le corps l'est à l'âme, la brute à l'homme, et c'est la condition de tous ceux chez qui l'emploi des forces corporelles est le meilleur parti à espérer de leur être , on est esclave par nature...
Page 38 - On convint de donner et de recevoir dans les échanges une matière qui , utile par elle-même, fût aisément maniable dans les usages habituels de la vie ; ce fut du fer, par exemple, de l'argent, ou telle autre substance...
Page xcii - C'est en cherchant à instruire les hommes que l'on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l'amour de tous. L'homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu'on la lui montre, et d'en perdre jusqu'au sentiment lorsqu'on la lui dérobe.