Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecleFoucault., 1823 - France |
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Common terms and phrases
advis aller armée armes asseuré assieger avoient avoit avoit esté ayant bataille Bourgongne c'estoit camp capitaine Catherine de Médicis catholiques cavallerie celuy cens chevaux ceste chasteau choses commandoit compagnie Connestable costé d'Annonai d'estre desjà devoit duc d'Anjou duc de Bouillon duc de Mayenne dudict ennemis estant estoient estoit estonnement estre étoient étoit eussent eust faict faisoit falloit fauxbourg firent fismes frere fust gaigner garnison gens de pied gentilshommes gouverneur guerre Guise habitans Henri Henri iv hommes huguenots huict infanterie j'avois j'ay j'estois jours jusques l'Admiral l'armée ledict sieur ledit lieuës logis maison Majesté maréchal mareschal Mergey mesme mille Monsieur Montpellier n'avoit neantmoins Noue nuict paix party passer pluspart pouvoient pouvoit prince de Condé protestans quoy reistres religion resolution riviere roy de Navarre Royne s'estoient Sainct Saint-Chamond sçavoir seigneur seroit sieur comte sieur de Tavannes soldats sorte tousjours troupes trouver Turenne vicomte vint vouloit
Popular passages
Page 50 - Il étoit coura« geux , mais malheureux en ses combats, et si envieux « de la gloire d'autrui , que, par pure jalousie, il laissa « tailler en pièces l'amiral de Villars avec huit cents « chevaux, ne le voulant point secourir, le devant et « lui ayant promis de le faire. S'étant retiré à Sedan « lorsque M. le prince fut mis à la Bastille , et n'ayant « osé hasarder de plus venir à la Cour, ne pouvant « plus en personne assister à nos brouilleries , il en « étoit le consultant ;...
Page 69 - Cette coustume avoit telle force, que ceux qui ne la suivoient estoient regardés comme mal appris, et n'ayans l'esprit capable d'honneste conversation : depuis on n'a eu que l'effronterie, les médisances et saletés pour ornement, qui fait que la vertu est mesestimée et la modestie blasmée, et rend la jeunesse moins capable de parvenir qu'elle ne l'a esté de longtemps. La paix se fit ('). Incontinent après, les troisiémes troubles recommencerent; feu M.
Page 293 - Poictiers, que le sieur duLude amena jusques à la riviere de Boutonne, où toute l'armée les alla recevoir, et ce pour prendre (en attendant la grosse artillerie qui venoit de Paris) les petites places qui tenoient le passage de Gascongne, comme Mussidan, Aubeterre, Bergerac et autres petits chasteaux. Alors les ennemis n'avoient point de corps d'armée où l'on les eust sceu attaquer, ains tenoient tous leurs gens dedans Cognac et Xainctes, par le moyen desquelles villes et du port de Thonne-Charante...
Page 95 - Cela s'execute, et le camp se licentie. Le roy de Pologne et Monsieur (') s'en retournerent à Paris. Ce desir de remuer demeura dans l'esprit de M. le duc ; l'intelligence avec M. de La Noue continua. Icy ay-je à vous noter, d'autant que vous viendrez en une saison où il y aura quantité d'enfans de France, Dieu continuant la vie au Roy (2) et à la Reine, qui en feront encore, et gardant ceux qui sont desjà nez, que vous vous serviez de mes preceptes, qui sont que vous ayez à dependre du Roy,...
Page 81 - Messieurs de le vouloir tuer en ce lieu où l'on couroit la bague, y estans presens plus de quatre à cinq cens gentilshommes de la religion, qui eussent pu beaucoup entreprendre sur l'attentat de ce seigneur qui estoit tant aymé d'eux. M. de Guise aposta un nommé Maurevel, qui avoit tué M. de Moiiy Saint Phale, pour tirer d'une arquebuze M.
Page 263 - On creut alors qu'ils ne s'oserent descouvrir à cause de l'artillerie, ou bien pour quelque autre raison incognue, et, au mesme instant, de l'autre costé furent ordonnez les sieurs de Rantigny et de Rambouillet pour faire la charge avec leurs gensdarmes à ceux qui assailloient le sieur de Strosse et les Bretons au coin du village; ce qu'ils firent fort vaillamment, et menerent tcute l'arquebuzerie qui estoit de ce costé- là battant jusques dans leurs troupes.
Page 104 - L'opinion commune fut qu'on vouloit jetter le chat aux jambes à M. de Montmorency, et si Vantabran eust esté tué, que cela eust servy de pretexte à ce qu'on eust pu entreprendre contre luy , s'estant remarqué que cet assassin de Montrevel s'estoit veu à Saint-Germain, ce qu'il n...
Page 269 - Les ennemis se retirerent les premiers; lesquels furent suivis des nostres, qui recogneurent qu'ils retournoient loger à quatre lieues de là du costé de Mirebeau. Arrivé que fut le sieur de Tavannes vers Monsieur, il trouva que la pluspart des capitaines luy conseilloient de coucher dans la ville à cause du mauvais temps, et aussi qu'il avoit quatre lieues à faire, et qu'il estoit presque nuict. Surquoy Monsieur demanda l'opinion du sieur de Tavannes, qui luy fit response qu'il devoit, quelque...
Page 267 - Enfin il fut resolu qu'à cause des pluyes continuelles qu'il faisoit, et pour estre si foibles de gens de pied, que tenir tousjours les gens de cheval à la campagne seroit les ruiner, qu'il vaudroit mieux les mettre en lieu fort, attendant que les gens de pied qui s'estoient absentez à cause de l'injure du temps fussent rassemblez, et que le sieur de Joyeuse qui venoit de Languedoc, et le maistre de camp...
Page 260 - Montpensier estoit reparty de nuict pour nous venir treuver, aussy les six mille hommes ennemis qui estoient proche Jaseneul près monseigneur, partirent de nuict pour aller treuver le camp du prince à Pamprou : et voyant ledict prince que nous estions reduits en ce pays fort, se promit incontinent la victoire à cause de ceste grande arquebuzerie.