Histoire particulière des événements qui ont eu lieu en France pendant les mois de juin, juillet, août et septembre 1792: et qui ont opéré la chute du thrône royal ... |
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Common terms and phrases
Abbaye ancien Août armées armes arrêté arrivèrent avaient avocat ayant Bernardins Bicêtre Carmes cent chargé Charles château Châtelet citoyens Commandant Commissaires Commune Conciergerie Conseil corps coups Cour courage crimes d'autres d'être déclaration décret demande Département député dernier devant devoir disant donner enfin ennemis ensuite faisait famille femme finit Force forme François garde Général gens heures hommes Jean Jean-Baptiste jeté jour juges juillet juin jusqu'à justice l'Assemblée l'avait l'un laisser législatif lettre liberté lieu livres lois Louis Maillard mains Maire marche mass massacres membres ment mille Ministre mois mort municipalité Nation nationale nombre nommé nouveau officiers ordonn ordre parler passer patrie pendant père personnes peuple Pierre place porte pouvait premier présente prêtres pris prison prisonniers public qu'une quatre régiment Reine rendre reste rien s'était Saint-Firmin sang Section Sept serait seul sort Suisses suivant tête tion tribunal trouve tué venait voulait Voyez
Popular passages
Page 401 - Paris avait sauvé la patrie , s'empressait de la destituer , pour prix, de son brûlant civisme? A cette nouvelle, les clameurs publiques élevées de toutes parts, ont fait sentir à l'Assemblée nationale la nécessité urgente de s'unir au peuple , et de rendre à la commune , par le rapport du décret de destitution , les pouvoirs dont elle l'avait investie.
Page 328 - ... et les parcourent. Les porte-clefs tremblent ; la femme du geôlier, le geôlier s'évanouissent : la prison est environnée d'hommes furieux ; l'on crie, les clameurs augmentent : la porte est assaillie ; elle va être forcée, lorsqu'un des commissaires se présente au grillage extérieur, et demande qu'on l'écoute. Ses signes, ses gestes obtiennent un moment de silence ; les portes s'ouvrent ; il s'avance, le livre des écrous à la main; il se fait apporter un tabouret, monte dessus, pour...
Page 352 - ... sur l'escalier. Ils nous annoncèrent que notre dernière heure approchait , et nous invitèrent à nous recueillir pour recevoir leur bénédiction. Un mouvement électrique , qu'on ne peut définir, nous précipita tous à genoux, et, les mains jointes, nous la reçûmes.
Page 39 - Le roi n'a opposé aux menaces et aux insultes des factieux que sa conscience et son amour pour le bien public. Le roi ignore quel sera le terme où ils voudront s'arrêter; mais il a besoin de dire à la nation française que la violence, à quelque excès qu'on veuille la porter, ne lui arrachera jamais un consentement à tout ce qu'il croira contraire à l'intérêt public.
Page 181 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai fait assembler pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains; envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 50 - ... braver; la constitution, que pour qu'elle ne vous précipitât pas du trône, où vous aviez besoin de rester pour la détruire; la nation, que pour assurer le succès de vos perfidies en lui inspirant de la confiance : pensez-vous nous abuser aujourd'hui avec d'hypocrites protestations...
Page 39 - Majesté a constitutionnellement refusée à deux décrets. » Le roi n'a opposé aux menaces et aux insultes des factieux que sa conscience et son amour pour le bien public. >. Le roi ignore quel sera le...
Page 49 - ... la puissance qui vous servirait à les braver, la constitution que pour qu'elle ne vous précipitât pas du trône où vous aviez besoin de rester pour la détruire, la nation, que pour assurer le succès de vos perfidies en lui inspirant de la confiance, pensez-vous nous abuser aujourd'hui avec d'hypocrites protestations?
Page 402 - La commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements qu'une partie des conspirateurs féroces détenus dans les prisons a été mise à mort par le peuple; actes de justice qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les légions de traîtres cachés dans ses murs au moment où il allait marcher à l'ennemi, et sans doute la nation...
Page 401 - L'eût-on pensé? Dès lors de nouveaux complots non moins atroces se sont tramés dans le silence; ils éclataient au moment même où l'Assemblée nationale, oubliant qu'elle venait de déclarer que la commune de Paris avait sauvé la patrie, s'empressait de la destituer pour prix de son brûlant civisme. A cette nouvelle, les clameurs publiques élevées de toutes parts ont fait sentir à l'Assemblée nationale la nécessité urgente de s'unir au peuple et de rendre à la commune, par le rapport...