Il a donné son adhésion aux articles où sa conscience n'a point trouvé d'obstacle, quoiqu'ils fussent extrêmement onéreux, et a démontré l'impossibilité d'adhérer à ce qui lui était défendu par ses devoirs sacrés. M. l'Ambassadeur n'a pas trouvé cette déclaration satisfaisante, quoiqu'elle renfermât tout ce qu'il était possible de faire, et il a déclaré par sa note du 29 Janvier, qu'allant probablement recevoir des ordres, il serait dans la nécessité de les exécuter sous vingt-quatre heures. Le S. Père, fidèle à ses devoirs, et prêt à tout souffrir plutôt que de blesser sa conscience voit avec une sainte résignation s'exécuter tout ce dont on l'a menacé. En effet, ce matin à une heure et demie, les troupes Françaises sont entrées; ont désarmé la garde qui était à la porte du Peuple, se sont emparées du Château Saint-Ange et se sont présentées en grand nombre devant la grande porte du Palais Quirinal, avec huit pièces d'artillerie. Sa Sainteté mettant son sort entre les mains de Dieu, et protestant, comme ses devoirs le lui imposent, contre toute occupation de ses de' suoi Domini, ha ordinato allo scrivente di: rendere informata Vostra Eccellenza di questo amarissimo avenimento, affinchè intesa la sua Corte. possa renderne Il sottoscritto nell'atto che adempie al comando datogli da Sua Santità, rinova a Vostra Eccellenza le proteste della sua più distinta considerazione. F. Cardinale CASONI. AL SIGNOR AMBASCIATORE ALQUIER. Dalle Stanze del Quirinale, 5 Febbraro 1808. Deve il Cardinale, Segretario di Stato, alla propria delicatezza, deve alla stessa persona di Vostra Eccellenza, e del Signore generale Miollis una replica franca e sincera alla nota ch'ebbe l'onore di recivere dalle di lei stesse mani. Crede lo scrivente di essersi acquistato un diritto alla fiducia di Vostra Eccellenza perchè non cada il menomo dubbio sulla veracità delle sue asserzioni. Esatto come si pregia di essere fino allo scrupolo, non lasciò il sottoscritto di referire a Sua Santità che il Signor Generale si era d'informer Votre Excellence de cet évènement afflgeant, afin qu'elle puisse en prévenir, sa Cour. Le soussigné, en exécutant l'ordre qu'il a reçu de sa Sainteté, renouvelle à Votre Exc. les protestations de la considération la plus distinguée. Le Cardinal PHILIPPE CASONI. A M. L'AMBASSADEUR ALQUIER. Du Palais Quirinal, le 5 Février 1808. LE Cardinal Secrétaire d'Etat doit à sa propre délicatesse, il doit même à la personne de Votre Exc. et à celle de M. le général Miollis, une réponse franche et sincère à la note qu'il a eu l'honneur de recevoir de votre propre main. Le soussigné croit avoir acquis assez de droits à votre confiance pour que vous ne puissiez élever le moindre doute sur la véracité de ses assertions. Se flattant de porter jusqu'au scrupule l'exactitude dans ses devoirs, il n'a pas laissé ignorer à Sa Sainteté que M. le Général avait paru affecté de l'erreur commise par l'Officier qui a conduit la troupe et l'ar mostratto dispiacente dell' errore commesso dall' Ufficiale di guidare la truppa e l'artiglieria incontro al Palazzo Quirinale, e non lasciò insienne di referirgli l'assicurazione data gentilmente di far subito trasportare altrove l'artiglieria, e di fare allontanare la truppa. Non riferi questo solo lo scrivente a Sua Santità, istruito che sortendo il Signor Generale dalle sue camere, aveva ordinato alla truppa, ch' era sulla piazza, di sloggiare da essa non gli fece ignorare neppure questo fatto. Malgrado però una tale relazione, Sua Santità penetrata al vivo da un avvenimento cosi inaspettatto, e cosi ingiurioso alla sua sacra Persona, ordinò espressamente all sottoscritto di fare l'intiera enumerazione di quanto era seguito nella nota da darsi a Vostra Eccellenza. Fedele esecutore degli ordini del suo Principe, non poteva dispensarsi il sottoscritto dal parlare d'un incidente, che sopra ogni altro aveva ferito il di li cuore, e tanto meno poteva dispensarsene, quanto che nel sensibile intervallo, che passò dall'onovevole abboccamento all' una ora di notte, in cui lo scrivente le inviò la sua nota, l'artiglieria rimaneva tuttora postata incontro al Palazzo di Sua Santità, dove restò fin dopo la mezza notte. tillerie contre le Palais Quirinal; et il n'a pas omis que M. le Général avait donné l'ordre, comme le soussigné en a reçu l'assurance gracieuse, de faire sur-le-champ transporter ailleurs l'artillerie, et de faire éloigner la troupe. Non content de faire ce rapport à Sa Sainteté, il lui a donné aussi connaissance que M. le Général, en sortant de son appartement, avaitordonné à la troupe qui était sur la place, de l'évacuer. Cependant, malgré ce rapport, Sa Sainteté vivement pénétrée d'un évènement si inattendu et aussi injurieux à sa personne sacrée, a ordonné expressément au soussigné de faire une `relation exacte de tout ce qui s'était passé, dans une note qui serait remise à Votre Excellence. Fidèle exécuteur des volontés de son Prince, le soussigné ne pouvait se dispenser de faire mention d'un incident qui, plus que tout autre, avait blessé son. cœur dans l'endroit le plus sensible. Il pouvait d'autant moins se dispenser de ce devoir que, dans l'intervalle sensible qui s'est écoulé entre l'honorable entrevue qu'il a eue à une heure de nuit, et celui où il a fait passer sa note à Votre Excellence, l'artillerie restait encore dirigée contre le Palais |