Oeuvres complètes de Saint-Just, avec une introduction et des notes, Volume 2Charpentier et Fasquelle, 1908 - France |
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2e mois Actes du Comité administrateurs agents armées du Nord armées du Rhin avez BARÈRE bataillon BILLAUD-VARENNE Brissot CARNOT chevaux ci-devant citoyen COLLOT-D'HERBOIS Comité de salut Comité de surveillance commissaires Commission des subsistances conjurés conspirateurs Convention nationale COUTHON crime Danton décret département détenus district Dumouriez ennemis état d'arrestation extraordinairement à l'armée Fabre factions floréal frimaire germinal gouvernement guerre Hérault indivisible JEANBON SAINT-ANDRÉ jour justice l'administration l'agent national l'an 2º l'aristocratie l'armée du Nord l'armée du Rhin l'ennemi l'étranger l'exécution du présent liberté LINDET livres lois Marchienne-au-Pont Maubeuge ment messidor mesures militaires ministre mois de l'an Moselle municipalité nécessaires patrie patriotes peuple envoyés extraordinairement peuple près l'armée pluviôse présent arrêté PRIEUR rapport Représentants du peuple Répu républicain République française réquisition Réunion-sur-Oise Révolution Rhin arrêtent ROBESPIERRE SAINT-JUST salut public arrête salut public charge séance Le Comité Société populaire Strasbourg sur-le-champ sûreté générale tion Trésorerie nationale Tribunal révolutionnaire tyrans ventôse
Popular passages
Page 84 - Ils doivent être frugaux et se souvenir qu'ils répondent du salut public, et que la chute éternelle des rois est préférable à la mollesse passagère. Ceux qui font des révolutions dans le monde, ceux qui veulent faire le bien, ne doivent dormir que dans le tombeau.
Page 278 - Les agents des commissions des subsistances, et des armes et poudres, continueront provisoirement leurs fonctions. 1. • — -Il sera nommé six commissions populaires pour juger promptement les ennemis de la Révolution détenus dans les prisons. Les Comités de sûreté générale et de salut public se concerteront pour les former et les organiser. 8. — Les prévenus de conspiration contre la République, qui se seront soustraits à l'examen de la justice, sont mis hors la loi.
Page 504 - Un gouvernement républicain a la vertu pour principe; sinon, la terreur. Que veulent ceux qui ne veulent ni vertu ni terreur?...
Page 268 - ... envers les ennemis de la Révolution, on est aimant et sensible envers un patriote; si les fonctionnaires s'ensevelissent dans leurs cabinets, pour s'y assujettir à faire le bien sans courir à la renommée, n'ayant pour témoin qne leur cœur; si vous donnez des terres à...
Page 240 - Pour vous, détruisez le parti rebelle; bronzez la liberté; vengez les patriotes victimes de l'intrigue; mettez le bon sens et la modestie à l'ordre du jour; ne souffrez point qu'il y ait un malheureux ni un pauvre dans l'État : ce n'est qu'à ce prix que vous aurez fait une révolution et une République véritable : eh!
Page 31 - ... depuis que la Constitution a été présentée à l'acceptation du peuple français; » Qu'on avait formé dans les conciliabules de Valazé, où se rendaient les détenus, le projet de faire assassiner une partie de la Convention ; » Qu'on a tenté de diviser d'opinions le nord et le midi de la France, pour allumer la guerre civile...
Page 323 - Mauvais citoyen, tu as conspiré : faux ami, tu disais, il ya deux jours, du mal de Desmoulins, instrument que tu as perdu , et tu lui prêtais des vices honteux ; méchant homme, tu as comparé l'opinion publique à une femme de mauvaise vie, tu as dit que l'honneur était ridicule ; que la gloire et la postérité étaient une sottise. Ces maximes devaient te concilier l'aristocratie; elles étaient celles de Catilina. Si Fabre est innocent, si d'Orléans, si Dumouriez furent innocents, tu l'es...
Page 76 - Si les conjurations n'avaient point troublé cet empire, si la patrie n'avait pas été mille fois victime des lois indulgentes , il serait doux de régir par des maximes de paix et de justice naturelle : ces maximes sont bonnes entre les amis de la liberté ; mais entre le peuple et ses ennemis, il n'ya plus rien de commun que le glaive.
Page 326 - Fabre, que celui-ci se trouvant chez Desmoulins au moment où il lisait à quelqu'un l'écrit dans lequel il demandait un comité de clémence pour l'aristocratie et appelait la Convention la cour de Tibère, Fabre se mit à pleurer. Le crocodile pleure aussi.
Page 28 - Ils ont troublé la paix des bons habitants des campagnes; et vous , vous avez fait des lois : que le peuple choisisse entre des rebelles qui lui font la guerre , et vous qui soulagez ses maux ! Ils ne partageront donc point avec vous l'amour du monde. Ils se plaignaient qu'on voulait diviser la république ; ils se partagent ses lambeaux...