L'emigration Franc̜aise Aux Colonies

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E. Plon, Nourrit, 1897 - Colonial companies - 380 pages
 

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Page 371 - CECIL H. GREEN LIBRARY STANFORD UNIVERSITY LIBRARIES STANFORD, CALIFORNIA 94305-6004 (650) 723-1493 grncirc@sulmail.stanford.edu Ail books are subject to recall.
Page 120 - LES pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité, mais en raison de leur liberté...
Page 350 - Assimiler l'Algérie à la métropole, leur donner à toutes deux les mêmes institutions, le même régime législatif et politique, leur assurer les mêmes garanties, les mêmes droits, la même loi, c'est une conception simple et bien faite pour séduire l'esprit français... Elle pèse encore et pèsera toujours sur les esprits qui s'appliqueront à ce vaste problème.
Page 350 - Même aujourd'hui, après nombre d'expériences, il faut quelque courage d'esprit pour reconnaître que les lois françaises ne se transplantent pas étourdiment, qu'elles n'ont point la vertu magique de franciser tous les rivages sur lesquels on les importe, que les milieux sociaux résistent et se défendent, et qu'il faut en tout pays que le présent compte grandement avec le passé.
Page 351 - L'autonomie peut être politique et c'est alors la grande route de la séparation. Mais elle peut être aussi purement administrative, résider dans une organisation locale, puissante, contrôlée de haut par la métropole, mais libre dans ses mouvements, statuant sur place, faisant face aux nécessités continuellement changeantes d'un état de choses en voie de formation, d'un perpétuel avenir.
Page 351 - Au point de vue politique et administratif, elles les soumet à des législations faites pour la métropole, ne répondant ni aux besoins particuliers des populations indigènes et des colons, ni aux nécessités imposées par le climat, la situation géographique, le voisinage de tels ou tels peuples, le degré de développement de la colonie, etc. De ce régime découlent des entraves à la colonisation dont ceux qui. l'imposent ne peuvent même pas se douter.
Page 17 - J'aime ce sol que tant d'étrangers adoptent, où tous les biens nécessaires abondent, et qui est préférable aux deux Indes par sa température, par la bonté de ses végétaux et par l'industrie de son peuple. Enfin, j'aime cette nation où les relations sont plus nombreuses, où l'estime est plus éclairée, l'amitié plus intime, et la vertu même plus aimable.
Page 351 - La métropole, il faut bien le dire, n'a jamais su doter ses colonies du régime gouvernemental, administratif et économique dont elles auraient besoin. Elle a la prétention de les tenir toujours en tutelle comme des enfants mineurs, alors qu'elles ont besoin d'une indépendance d'autant plus grande qu'elles sont plus éloignées. Au point de vue politique et administratif, elle les soumet à des législations faites pour la métropole, ne répondant ni aux besoins particuliers des populations...
Page 176 - Il est aussi naturel aux hommes, dit Burke, d'affluer vers les contrées riches et propres à l'industrie, quand, pour une cause quelconque, la population y est faible, qu'il est naturel à l'air comprimé de se précipiter dans les couches d'air raréfié.

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