Ham: Aout 1829-Janvier 1834

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Canel, 1834 - France - 403 pages
 

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Page 294 - Ici, je me borne à faire connaître ces dispositions; c'est un moyen d'éviter encore bien des maux. Vous communiquerez mes intentions au corps diplomatique, et vous me ferez connaître le plus tôt possible la proclamation par laquelle mon petit-fils sera reconnu roi sous le nom de Henri V.
Page 151 - ... auxquels la prudence humaine ne saurait parer , une déviation quelconque de nos institutions devenait nécessaire, cette déviation, fût-elle légère, et ne pouvant être que momentanée , ne serait favorablement accueillie qu'autant qu'il deviendrait évident pour la conscience publique qu'elle assurerait , d'une manière immuable pour l'avenir , les bases sur lesquelles repose le système actuel de notre gouvernement. On ne se soumettrait à leur suspension passagère que dans l'espoir d'en...
Page 161 - ... pour consolider le bonheur de ses peuples avaient été contrariés par une opposition qui ne devait point être prévue, puisque rien ne la justifiait : c'était à cette opposition seule que le pays devait attribuer le retard apporté à l'exécution des intentions bienveillantes du souverain. « Les deux causes principales de l'agitation des esprits et des difficultés que le gouvernement du roi rencontre dans sa marche , sont la licence de la presse périodique et le mauvais esprit d'une...
Page 146 - Elle ya produit, chez quelques-uns, un degré d'exaspération qui deviendrait réellement alarmant si elle avait pénétré dans les masses de la population. Mais la Providence a voulu ^que celles-ci fussent complètement désabusées, et la société offre maintenant le spectacle tout à la fois singulier et rassurant d'une petite fraction épuisant tous les moyens d'action et de séduction sur une immense multitude, sans éveiller un seul instant son attention. Les hommes qui parlent et écrivent...
Page 293 - Mon Cousin, je suis trop profondément peiné des maux qui affligent ou qui pourraient menacer mes peuples pour n'avoir pas cherché un moyen de les prévenir. J'ai donc pris la résolution d'abdiquer la couronne en faveur de mon petitfils, le duc de Bordeaux. « Le Dauphin, qui partage mes sentiments, renonce aussi à ses droits en faveur de son neveu. « Vous aurez donc, en votre qualité de lieutenant...
Page 154 - ... désignés pour la campagne, envié par ceux qui restent, et des équipages, absents depuis plusieurs années de nos côtes, solliciter, comme unique récompense de leurs services , la faveur de courir à de nouveaux dangers. Enfin, la situation de la France, sous le rapport de ses relations au dehors , motiverait-elle des craintes et de l'agitation ? Il serait difficile de la concevoir plus satisfaisante qu'elle n'est aujourd'hui. La France recueille le fruit de la politique sage et désintéressée...
Page 220 - Car les cfvêques ne sont pas le peuple, les pairs ne sont pas le peuple , une chambre-haute n'est pas le peuple : si le peuple est persuadé que tout cela n'est qu'un soutien de la tyrannie, et que les pairs en sont les fauteurs , on abolira tout cela. Cromwel aura eu raison de réduire tout aux communes , et de réduire les communes mêmes à une nouvelle forme. On établira si l'on veut une...
Page 147 - En effet , quels pourraient être les motifs de cette agitation? Serait-ce la crainte du renversement de nos institutions? Rien ne saurait la faire concevoir. Nos institutions sont l'œuvre de la royauté qui nous protège et nous régit. Elle en a créé les principales : elle a purifié les autres en les adoptant ; elle a donné une meilleure forme et une vie nouvelle à celles qui n'émanaient pas d'elle. La royauté est l'auteur de ces institutions qui ne sont populaires que par l'attachement...
Page 162 - ... leurs préférences individuelles, et s'entendre, avec une précision qui , à elle seule , aurait suffi pour faire reconnaître l'existence d'un comité central , assez uni , assez ferme , assez considéré dans le parti , . pour exercer sur lui une sorte d'omnipotence en matière d'élections. En novembre 1827, la faction libérale est allée jusqu'à faire insérer dans ses journaux des lettres par lesquelles tel candidat était recommandé aux électeurs de tel collége par les signataires...
Page 150 - Il faudrait d'ailleurs pour imputer raisonnablement aux ministres du roi le projet de renverser nos institutions qu'ils eussent quelque espoir d'y réussir. Or , personne ne sait mieux que les chefs de l'administration quelles profondes racines ces institutions ont jetées dans le cœur des Français , amis de l'ordre et de la paix publique.

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