Vie politique de Louis-Philippe-Joseph, dernier duc d'Orléans

Front Cover
Barba, 1802 - 234 pages
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 96 - Il n'ya plus, pour aucune partie de la nation, ni pour aucun individu, aucun privilège ni exception au droit commun de tous les Français. Il n'ya plus ni jurandes, ni corporations de professions, arts et métiers.
Page 136 - Uniquement occupé de mon devoir, convaincu que tous ceux qui ont attenté ou qui attenteront par la suite à la souveraineté du peuple méritent la mort, je vote pour la mort!
Page 228 - Expose que le glaive de la loi vient de frapper plusieurs des principaux chefs de la conspiration qui a existé contre l'unité et l'indivisibilité de la république, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 68 - Je jure d'être fidèle à la nation , à la loi , au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi.
Page 67 - ... liberté ; pour le roi , si digne par ses vertus de régner sur un peuple libre , et d'attacher son nom à la plus grande comme à la plus heureuse époque de la monarchie française. Ce jour, au moins je l'espère 'ainsi , verra disparaître pour jamais toutes les différences d'opinions et d'intérêts, désormais réunis et confondus dans l'opinion et l'intérêt public.
Page 224 - N'avez - vous pas eu connaissance de couriers qui allaient et venaient de Paris à Londres, à cette époque ? R. Non. D, Pendant votre séjour à Londres, n'avez-vous pas été lié avec des créatures de Pitt ? R. Non; j'ai vu Pitt, parce que j'avais des lettres à lui remettre.
Page 63 - ... me confier. Le récit de la conversation qu'il eut avec moi , à ce sujet , est consigné dans un exposé de ma conduite , 'que je me...
Page 61 - ... .Le 25 du mois dernier, j'ai eu l'honneur d'écrire au roi, pour prévenir sa majesté que je me disposois à me rendre incessamment à Paris ; ma lettre a dû arriver à M de Montmorin le 29 du même mois, J'avois depuis pris en conséquence congé du roi d'Angleterre, ef fixé mon départ à aujourd'hui 3 juillet après midi ; mais ce matin M.
Page 226 - J'ai fait ce qui dépendait de moi pour l'empêcher; je l'avais même fait afficher à la porte de ma chambre , en observant que ceux qui me traiteraient ainsi seraient condamnés à l'amende en faveur des pauvres.
Page 189 - Non, citoyen, je n'ai jamais eu de parti d'aucune espèce; j'ai toujours eu aversion d'être sur le trône, je n'y ai jamais pensé, et n'ai jamais été lié particulièrement avec Mirabeau . D. « Cependant, à cette époque, Mirabeau vous dit : Montez à cheval et vous êtes roi? R. « Je ne me le rappelle pas; il ne m'a jamais tenu pareil propos, je ne l'aurais pas écouté de sang-froid. D. « On assurait alors que vous aviez fait répandre beaucoup d'argent pour monter sur le trône, et que...

Bibliographic information