Rapports du physique et du moral de l'homme

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Fortin, Masson, 1843 - Mind and body - 567 pages
 

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Popular passages

Page ix - Ainsi donc le physique et le moral se confondent à leur source, ou, pour mieux dire, le moral n'est que le physique considéré sous certains points de vue plus particuliers.
Page 344 - Est-co un motif de chercher dans le corps vivant autant de causes actives que d'actes ou d'opérations , d'y multiplier les principes avec les phénomènes ? Et si la pensée diffère essentiellement de la chaleur animale, comme la chaleur animale diffère du chyle et de la semence, faudra-t-il avoir recours à des forces inconnues et particulières pour mettre en jeu les organes pensants, et pour expliquer leur influence sur les autres parties du système animal?
Page 150 - Et pour le petit nombre de celles qui peuvent obtenir quelques succès véritables dans ces genres tout-à-fait étrangers aux facultés de leur esprit, c'est peut-être pis encore. Dans la jeunesse, dans l'âge mûr, dans la vieillesse, quelle sera la place de ces êtres incertains, qui ne sont à proprement parler d'aucun sexe? Par quel attrait peuvent-elles fixer le jeune homme qui cherche une compagne?
Page 306 - Il est certain que les individus de la race humaine, les autres animaux les plus parfaits, et même les végétaux d'un ordre supérieur, ne se forment plus maintenant sous nos yeux , que par des moyens qui n'ont aucun rapport avec cette organisation directe de la matière inerte ; mais il ne s'ensuit point qu'ils ne puissent en effet être produits par d'autres voies , et qu'ils n'aient pu l'être originairement d'une 'manière analogue à celle qui , maintenant encore , amène au jour toutes ces...
Page 184 - ... des impressions de vie multipliées de chacun des organes qu'il a parcourus. Aux yeux du chimiste, la bile est une substance inflammable, albumineuse, savonneuse...
Page 82 - ... cerveau par l'entremise des nerfs : elles sont alors isolées et sans cohérence. Le viscère entre en action; il agit sur elles, et bientôt il les renvoie métamorphosées en idées, que le langage de la physionomie et du geste , ou les signes de la parole et de l'écriture , manifestent au-dehors. Nous concluons, avec la même certitude, que le cerveau digère en quelque sorte les impressions; qu'il fait organiquement la sécrétion de la pensée.
Page 184 - Ses usages pour la nutrition sont extrêmement importants ; ses effets, relativement aux habitudes générales, sont extrêmement étendus ; il est même certain qu'elle agit directement sur le système nerveux, et, par lui, sur les causes immédiates de la sensibilité. Ordinairement les effets stimulants de la bile coïncident avec ceux de l'humeur séminale. Ces deux produits d'organes et de fonctions si...
Page 326 - Rien ne ressemble moins encore à la manière dont les sensations se perçoivent, dont les idées et les désirs se forment réellement, que ces opérations partielles d'un sens qu'on fait agir dans un isolement absolu du système, qu'on prive même de son influence vitale, sans laquelle il ne saurait y avoir de sensation.
Page 353 - Mais le genre d'influence qu'exercé sur toutes les parties, un organe majeur et prédominant, dépend surtout de deux circonstances particulières : je veux dire du degré de sa sensibilité propre , et de l'importance de ses fonctions. La vive sensibilité d'un organe peut être due au grand nombre de nerfs qui l'animent. Les parois de l'estomac , et la superficie de la peau , surtout à la paume des mains et à la plante des pieds, également douées d'un tact particulier, si délicat et si fin,...
Page 197 - ... de la constitution ; il est par conséquent possible d'améliorer la nature particulière de chaque individu ; et cet objet , si digne de l'attention du moraliste et du philanthrope , appelle toutes les recherches du physiologiste et du médecin observateur. Mais si l'on peut utilement modifier...

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