Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 1

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Page viii - Comme histoire du développement intellectuel et des idées, quelque chose manque également à la profondeur des recherches et à l'exactitude des résultats. Mais, soit comme récit des événements, soit comme tableau des vicissitudes de l'état social, des rapports des différentes classes entre elles, et de la formation progressive de la nation française , l'ouvrage est très distingué , et vous y puiserez une riche et solide instruction.
Page v - J'ai vécu en Toscane, patrie de mes ancêtres , presque autant qu'à Genève ou en France; j'ai parcouru neuf fois l'Italie dans diverses directions, et j'ai visité presque tous les lieux qui furent le théâtre de quelque grand événement. J'ai travaillé dans presque toutes les grandes bibliothèques ; j'ai visité les archives de plusieurs villes et de plusieurs couvens.
Page 16 - L'histoire n'a de valeur que par les leçons qu'elle nous donne sur les moyens de rendre les hommes heureux et vertueux , et les faits n'ont point d'importance quand ils ne se rattachent pas à des pensées.
Page 14 - Aucune , il est vrai , de ces combinaisons n'était parfaite , ou ne mériterait de nous être donnée pour modèle ; car la science sociale se perfectionne, et nos constitutions ne mériteront probablement pas davantage de servir de modèles à nos neveux. Toutes cependant sont dignes de fixer nos regards comme de grandes et belles expériences de l'influence de l'ordre social sur le caractère du citoyen ; toutes nous montrent la liaison intime et nécessaire de la liberté avec la vertu , du despotisme...
Page 190 - Naples, ville qui jusqu'alors avait repoussé toutes les attaques des Lombards. Sergius, maître des soldats et chef de cette république, sortit, avec les principaux citoyens, d'une ville où il ne voyait pas sans horreur s'établir une domination étrangère : il se retira dans Averse; et, lorsqu'avec l'aide des Grecs et celle des citoyens fidèles à leur patrie, il eut rassemblé assez d'argent pour satisfaire l'avidité des aventuriers normands, il vint à leur tête attaquer la garnison du...
Page viii - Y histoire des Français est incomplète^ et laisse, je crois, quelque chose à désirer; dans les volumes qui ont paru , les deux époques les plus importantes pour la destinée politique de la France , le règne de Charlemagne et celui de saint Louis, sont au nombre, peut-être, des plus faibles parties du livre; Comme histoire du développement intellectuel, des idées, quelque chose manque également à la profondeur des recherches et à l'exactitude des résultats. Mais, soit comme récit des...
Page 130 - Grecs, elle aurait pu recevoir d'eux une culture plus prompte, et peut-être leur communiquer en retour un esprit de liberté, un courage et des vertus qui auraient sauvé de sa chute l'empire d'Orient.
Page 5 - ... servir d'encouragement et de récompense à la vertu. Le despotisme ramena la barbarie; mais la barbarie fit renaître à son tour les vertus et la liberté. Le siècle si célébré, si glorieux d'Auguste, avait été l'époque fatale de l'avilissement de l'espèce humaine, de l'extinction du courage, du génie, du talent. Auguste recueillit les fruits de la liberté et de la république ; mais cinq siècles de honte et de bassesse furent la conséquence du règne d' Auguste , et de la révolution...
Page 15 - J'ai cherché au contraire la vérité, et je n'ai point reculé devant ce qu'elle avait de hideux, je ne devais aux Visconti et aux Carrare, aux Gonzague et aux Médicis , tout comme aux républiques de Venise , de Florence, de Pise et de Bologne , que de l'impartialité. Je ne m'en suis jamais écarté , et je n'ai pas plus dissimulé les excès de la tyrannie chez les uns , que les excès de la licence chez les autres.
Page 357 - ... dans la jurisprudence des empereurs romains, accoutumés à considérer les livres de Justinien comme la raison écrite, et ne connaissant de Rome que ses maîtres, ils unissaient les maximes du despotisme à l'affection qu'ils portaient à leur science, et ils en faisaient la base de leur crédit et toute leur gloire.

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