Instruction sur l'histoire de France: augmentée et continuée jusqu'au règne de Charles X; et suivie d'un abrégé d'histoire ancienne

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Le Prieur, 1830 - 368 pages
 

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Popular passages

Page 64 - A ce triste discours, qu'un long soupir achève, La Mollesse, en pleurant, sur un bras se relève, Ouvre un œil languissant, et, d'une faible voix, Laisse tomber ces mots, qu'elle interrompt vingt fois: O Nuit! que m'as-tu dit'' quel démon sur la terre Souffle dans tous les cœurs la fatigue et la guerre?
Page 288 - Vous allez être bientôt roi d'un grand «royaume. Ce que je vous recommande le plus «fortement, est de n'oublier jamais les obli«gations que vous avez à Dieu. Souvenez«vous que vous lui devez tout ce que vous «êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos «voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'i«mitez pas en cela , non plus que dans les »tro*p grandes dépenses que j'ai faites.
Page 288 - la paix avec vos voisins : j'ai trop aimé la guerre ; ne m'imitez » pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses » que j'ai faites. Prenez conseil en toutes choses, et cherchez » à connaître le meilleur pour le suivre toujours. Soulagez » vos peuples le plus tôt que vous le pourrez, et faites ce que « j'ai eu le malheur de ne pouvoir faire moi-même^ etc.
Page 108 - seigneurs propriétaires des lieux dont ils n'étaient « que les magistrats, soit militaires, soit civils, soit
Page 284 - On assure qu'après la bataille, Philippe V n'ayant point de lit, le duc de Vendôme lui dit : "Je vais vous faire donner le plus beau lit sur lequel jamais roi ait couché;" et il fit faire un matelas des étendards et des drapeaux pris sur les ennemis.
Page 265 - Vous ne vous trompez pas; Ils le sont, dit Louis , sans en avoir le titre ; Du Prince et de l'Etat l'un et l'autre est l'arbitre.
Page 289 - Trop fier dans ses succès, mais ferme en ses traverses ; De vingt peuples ligués bravant seul tout l'effort, Admirable en sa vie, et plus grand dans sa mort. Siècle heureux de Louis, siècle que la nature De ses plus beaux présents doit combler sans mesure, C'est toi qui dans la France amènes les beaux-arts...
Page 64 - S'endormaient sur le trône, et, me servant sans honte, Laissaient leur sceptre aux mains ou d'un maire ou d'un comte? Aucun soin n'approchait de leur paisible cour; On reposait la nuit, on dormait tout le jour. Seulement au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent.
Page 184 - Mon nom vous est connu... Depuis que je suis née, L'hiver n'a pas vingt fois vu s'achever l'année. Sous un rustique toit Dieu cacha mon berceau. Non loin de Vaucouleurs, quelques prés, un troupeau, Des Auteurs de mes jours composaient la richesse ; Le travail de leurs mains nourrissait leur vieillesse. Docile à leurs lecons , heureuse à leur côté , Mon enfance croissait dans la simplicité ; Et bergère, comme eux j'errais sur les montagnes, Chantant le nom du Dieu qui bénit les campagnes.
Page 289 - Et, dans la nuit obscure apportant la lumière, Sondent les profondeurs de la nature entière! L'erreur présomptueuse, à leur aspect s'enfuit, Et vers la vérité le doute les conduit. » Et toi, fille du ciel, toi, puissante harmonie, Art charmant qui polis la Grèce et l'Italie, J'entends de tous côtés ton langage enchanteur, Et tes sons souverains de l'oreille et du cœur. Français...

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