Anthologie des écrivains français ..., Volume 5, Part 1Larousse, 1919 - French literature |
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Popular passages
Page 68 - Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles -, Dans la colère ou les ivresses pénitentes ; U, cycles, vibrements divins des mers virides...
Page 68 - Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Page 68 - J'ai vu des archipels sidéraux, et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : — Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles...
Page 69 - Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux; O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux!
Page 65 - BATEAU IVRE COMME je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs ; Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Page 66 - L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer...
Page 125 - UN couchant des cosmogonies ! Ah ! que la vie est quotidienne... Et, du plus vrai qu'on se souvienne, Comme on fut piètre et sans génie... On voudrait s'avouer des choses, Dont on s'étonnerait en route Qui feraient, une fois pour toutes, Qu'on s'entendrait à travers poses. On voudrait saigner le silence, Secouer l'exil des causeries ; Et non ! ces dames sont aigries Par des questions de préséance.
Page 127 - Oh! leurs ornières des chars de l'autre mois, Montant en don quichottesques rails Vers les patrouilles des nuées en déroute Que le vent malmène vers les transatlantiques bercails!
Page 67 - Ëchouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient des arbres tordus avec de noirs parfums.
Page 99 - Nuages qu'un beau jour à présent environne, Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts, Vous qui m'apparaissez sur l'azur monotone Semblables aux voiliers sur le calme des mers ; Vous qui devez bientôt ayant la sombre face De l'orage prochain, passer sous le ciel bas, Mon cœur vous accompagne, ô coureurs de l'espace ! Mon cœur qui vous ressemble et qu'on ne connaît pas.