crû la devoir communiquer à leurs Ministres résidens ici, afin d'agir de concert avec eux en cette occasion, comme on l'a fait jus: ques à présent en toutes choses. Que lesdits Sicurs Ministres, de même qu'eux, avoient jugé que puisque lesdits Sieurs Plénipotentiaires rejettent par leur réponse les propo fitions qu'on leur avoir faites , & déclarent qu'il est inutile de conferer plus long-temps sur lesdites Propositionss: Il ne reste plus de la part des Hauts-Alliez que d'aquicfeer à cette rus pture , & de ne plus continuer les Conférences, tant que les Ennemis demeureront dans ces sentimens: Puisque dans les dispofitions où les Ennemis se trouvent, les Conférences ne pourroient être d'aucun fruit ; &: que bien loin d'acheminer les affaires à la Paix & à l'union, comme ç'a coûjours été le but de l'Etat & de ses Alliez , pourroient que donner occasion à des aigreurs. Surquoi ayant été déliberé, l'avis de Leurs Hautes Puissances s'eft trouvé, conforme à celui desdits Sieurs leurs Députcz,& des Ministres des Hauts-Alliez.. Et en conséquence, il a été trouvé bon & arrêté, que les Sieurs Buys & vander Dulen seront requis & au-torisez, comme ils le font: par cette présente Résolution , d'en donner connoiffance pax écript elles ne écrit auxdics Sicurs Plénipotentiaires, mais sans entrer dans aucune discussion à l'égard de la Lettre que lesdits Sieurs Plénipotentiaires ont écrite, quoi qu'il fût très aisé de la refuter solidement , tant à l'égard de la matiére que des expressions qu'on y employe. Que de plus, il sera remis entre les mains: Et plus bas Signé, Extrait du Regitre des Résolutions de leurs Histo tes Puiffances or Da Dimache le 27. Juillet 17103 EsSicurs deRandswick & autres Députez de L.curs Hautes Puiffances pour les After faires étrangeres, en conséquence & en cona, formité de la Résolution Commifloriale du 23. de ce mois, ayant conferéravec les Ministres des Hauts-Alliez, sur le contenu de la Lettre des Sieurs le Maréchal d'Huxelles & l'Abbé de Polignac , écrite de Gertruydens; berg le 20. du courant , au Sieur Conseil ler Penfionnaire Heipsius; laquelle Lettre fervoit de répoose à ce que les Sieurs Buys. & vander Dussen leur avoient proposé dans la derniere Conférence, & qui avoit été le sujet de la Négociation ; &'ayant examiné. & concerté ensemble les mesures qu'on doit prendre, & ce qu'il conviert de faire à l'avenir fur cette affaice, ont fait leur Raport à l'Assemblée, & ont dit. Que lesdits Srs. Ministres &c eux Députez avoient témoigné en général un très-lensible déplaiGr.,. de ce que les.Ennemis rompant les: Négociations-qu'on avoit reprises pour parvenir à une Paix solide & générale, on voyoit par-là les espérances qu'on avoit conçûes des dites Négociations s'évanouir , & cette Paix, fi ardemment deGrée par les Hauts Alliezé. loignée. Mais considerant qu'on ne peut par.. venir à laPaix que lorsque les ennemis.y you.. dront conquerir,& que cette volonté est dans. La réalité aussi éloignée de leur intentiona qu'a alle puoît: Lincera & efective dans leurs pas roles roles ; ils croyent qu'il ne reste plus du-côté: Que pour démontrer cette verité, il faut confiderer', qu'il y a long; temps, lorsque lasi Ennemis demandérent d'entreren. Cons férence, & de traiter de la Paix, on n'a pas voulû ni pû y consentir du côté des Alliez, à moins qu'avant toutes choses on ne convint de certains Articles , qui fuffent le fondement de la Négociation dans laquelle on devoit entrer , pour parvenir à une Paix foli-de & générale. Le premier & le principal de ces Articles fut la Restitution de l'Espagne & des Indes au Roi Charles III. Et cet Are ticle fut accordé par la France, même avant que le Sicur Rouillé & le Sieur Marquis de: 'I orci vinfront dans le Païs; & ainfi avant qu'on fût convenu des Préliminaires , par losquels cette Restitution est confirmée avec plus d'étenduë, & de nouveau promise & Aipulée. Par conséquent, personne ne peut trouver étrange qu'on insiste de la part des Alliez sur un point capital comme celui-ci, pour lequel on a commencé & continué jafi ques à present la Guerre ; oi que les Alliez prétendent d'avoir unc entiere fûreté à l'égard d'une chose de li haute importance, Que les Hauts-Alliez croyant ne trouver certe füreré que dans l'Article XXXVII. des Préliminaires, & le Roi T. C, n'ayant pas jugé à propos d'approuver les Préliminaires, à cause de ce XXXVII: Article feul, cet Article est devenu le fujer de la Négociation que les ennemis viennent de compresa law quelle |